Affichage des articles dont le libellé est Shrinking. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Shrinking. Afficher tous les articles

lundi 27 janvier 2014

“Inflation masquée”: Moins dans l’emballage au même prix

Ci-dessous ma réaction au dernier rapport d’Option consommateurs intitulé Le sous-dimensionnement : tendances etencadrement au Canada et à l’étranger.

L’industrie agro-alimentaire est fortement touchée par l’augmentation des prix des denrées alimentaires (sucre, farine et lait surtout), à laquelle s’ajoute l’augmentation du prix de l’emballage, lui-même, tiré à la hausse par l’explosion des cours du pétrole. 

Depuis toujours les manufacturiers doivent trouver la juste équation entre, d’une part le prix de leur produit, leurs profits, l’emballage et, d’autre part, les aléas du marché comme l’augmentation des prix de la matière première, et une compétition de plus en plus féroce. Pour rester concurrentiels et plutôt que d’opter pour une augmentation des prix de leurs produits, plusieurs marques ont trouvé une solution miracle : procéder à une belle cure d’amaigrissement de l’emballage et tant qu’à faire du contenu. Si la taille de l’emballage diminue, et si le contenu est réduit, le prix reste toutefois le même; c’est ce qu’on appelle le «downsizing». Le plus souvent, le consommateur ne s’en aperçoit pas car cela se dissimule derrière un nouveau design plus moderne et plus alléchant. 

Ce phénomène a toujours existé, mais les compagnies sont de plus en plus nombreuses à le pratiquer. Depuis l’automne 2008, on assiste à une recrudescence de cette pratique qui s’est largement accentuée en raison de la crise. Selon plusieurs études de marché, près de 30% des biens emballés, et pas seulement des produits alimentaires seraient concernés par une réduction de taille (poids/volume).

Il est pourtant certain qu’il serait plus rentable pour les entreprises de communiquer sur ce « grignotage de contenu » et de l’expliquer au grand public, plutôt que de le passer en douce. Cela pourrait en effet affecter l’image de la marque. Le consommateur fidèle pourrait en effet se sentir berner et finir par bouder celle-ci. En la matière, comme dans d’autres domaines, la transparence a ses vertus. Par ailleurs, cela pourrait être l’occasion pour les manufacturiers de communiquer sur la dimension environnementale d’une telle démarche de « Shrinking ». En effet, la plupart du temps, réduire l’emballage à la source peut être l’occasion de diminuer grandement l’impact environnemental du produit.


Vous pouvez consulter ici le dossier sur le phénomène du «downsizing»

dimanche 25 novembre 2012

Packaging gotchas: Mad at hard-to-open, shrinking, undersized, or overwrapped products?


You’d think that companies would get it right. They spend $130 billion a year on boxes, bags, and blister packs. You spend on packaging, too. According to Joe Angel, vice president and publisher of the trade publication Packaging World, packaging accounts for roughly 7 percent of a product’s overall cost, and some of that gets passed along to consumers.

Yet illogical, misleading, and over-the-top packaging continues to annoy consumers, and we have the letters, e-mail, and photos to prove it. The annoyances come in four basic types. 
  1. Oysters, our term for hard-to-open products. Often, they’re gadgets imprisoned in clear, tight-fitting plastic. That displays merchandise from all angles and discourages theft. But it also foils honest folks, who have tried razor blades, scissors, box cutters, and saws to free the contents they’ve bought. Other oysters: cereals in stiff bags that split and spew their contents when you pry them open and pills in blister packs that give you a headache even as you’re trying to treat your ulcer.
  2. Black holes, or products surrounded by lots of air. Federal law is supposed to prevent excessive “slack fill,” nonfunctional or empty space. But there are loopholes in the law if, for instance, the space limits breakage or discourages theft, or if the package does double-duty as a dispenser. One company we were about to criticize actually changed its packaging after buyers complained. Archway modified the tray design for its Original Windmill Cookies “to accommodate a more tightly packaged product,” a spokesman told us.
  3. Downsized products, shrunken by companies unwilling just to raise the price. Downsizing can occur in sneaky ways, as when Huggies reduced the number of Pull­Ups diapers from 72 to 70 but kept the words “New Larger” on the label. Companies usually blame downsizing on higher costs of ingredients, labor, and energy.
  4. Golden cocoons, tiny doodads shipped in giant cartons, sometimes with enough paper, bubble wrap, or airbags (called “void fill” in the packaging industry) to cradle a priceless vase. At least some companies are aware of the problem. (Read “Frustration-Free Packaging May Be Baffling,” below.)

Here you'll find a showcase of our latest examples of packaging faux pas, submitted by Consumer Reports readers and Facebook fans. For each product, we asked a company rep to explain the packaging decision. Usually we received an answer, though not always to the question we asked.


 

mardi 18 septembre 2012

“Inflation masquée”: Moins dans l’emballage au même prix

L’industrie agro-alimentaire est fortement touchée par l’augmentation des prix des denrées alimentaires (sucre, farine et lait surtout), à laquelle s’ajoute l’augmentation du prix de l’emballage, lui-même, tiré à la hausse par l’explosion des cours du pétrole. 

Depuis toujours les manufacturiers doivent trouver la juste équation entre, d’une part le prix de leur produit, leurs profits, l’emballage et, d’autre part, les aléas du marché comme l’augmentation des prix de la matière première, et une compétition de plus en plus féroce. Pour rester concurrentiels et plutôt que d’opter pour une augmentation des prix de leurs produits, plusieurs marques ont trouvé une solution miracle : procéder à une belle cure d’amaigrissement de l’emballage et tant qu’à faire du contenu. Si la taille de l’emballage diminue, et si le contenu est réduit, le prix reste toutefois le même; c’est ce qu’on appelle le «Shrink Packaging». Le plus souvent, le consommateur ne s’en aperçoit pas car cela se dissimule derrière un nouveau design plus moderne et plus alléchant. 

Ce phénomène a toujours existé, mais les compagnies sont de plus en plus nombreuses à le pratiquer. Depuis l’automne 2008, on assiste à une recrudescence de cette pratique qui s’est largement accentuée en raison de la crise. Selon plusieurs études de marché, prés de 30% des biens emballés, et pas seulement des produits alimentaires seraient concernés par une réduction de taille (poids/volume).

Il est pourtant certain qu’il serait plus rentable pour les entreprises de communiquer sur ce « grignotage de contenu » et de l’expliquer au grand public, plutôt que de le passer en douce. Cela pourrait en effet affecter l’image de la marque. Le consommateur fidèle pourrait en effet se sentir berner et finir par bouder celle-ci. En la matière, comme dans d’autres domaines, la transparence a ses vertus. Par ailleurs, cela pourrait être l’occasion pour les manufacturiers de communiquer sur la dimension environnementale d’une telle démarche de « Shrinking ». En effet, la plupart du temps, réduire l’emballage à la source peut être l’occasion de diminuer grandement l’impact environnemental du produit.

mardi 8 février 2011

Alimentation: pour ne pas hausser les prix, on réduit les formats

Je partage avec vous l’article de Marie Allard publié aujourd’hui dans le quotidien LaPresse :

Vous n'avez pas rêvé. L'oeuf de Pâques Cadbury est plus petit qu'avant, mais son prix n'a pas baissé. Alors que les cours des matières premières atteignent des records - ceux du cacao ont monté de plus de 25% en deux mois, selon l'AFP - les fabricants sont nombreux à réduire les formats en douce.

Ce n’est pas un nouveau phénomène. Au début de cette année, ce sujet a fait la une de plusieurs journaux américains (Cliquez ici) : Le Shrink Packaging.

Depuis toujours les manufacturiers doivent trouver la juste équation entre, d’une part le prix de leur produit, leurs profits, l’emballage et, d’autre part, les aléas du marché comme l’augmentation des prix de la matière première, et une compétition de plus en plus féroce. Pour rester concurrentiels et plutôt que d’opter pour une augmentation des prix de leurs produits, plusieurs marques ont trouvé une solution miracle : procéder à une belle cure d’amaigrissement de l’emballage et tant qu’à faire du contenu. Si la taille de l’emballage diminue, et si le contenu est réduit, le prix reste toutefois le même; c’est ce qu’on appelle le «Shrink Packaging». Le plus souvent, le consommateur ne s’en aperçoit pas car cela se dissimule derrière un nouveau design plus moderne et plus alléchant.

Ce phénomène a toujours existé, mais les compagnies sont de plus en plus nombreuses à le pratiquer. Depuis l’automne 2008, on assiste à une recrudescence de cette pratique qui s’est largement accentuée en raison de la crise.

Vous pouvez consulter ici le dossier sur le phénomène du «Shrink Packaging»

mardi 4 janvier 2011

Shrink packaging: Less is less…Contents Slim Down But Cost the Same

Consumer Reports' latest investigation, featured in the February issue and online at http://www.ConsumerReports.org, found that more and more producers are downsizing their commodities but not the prices you are charged for them. From toothpaste to tuna fish, hot dogs to hand soap, companies have been shaving ounces and inches from packages for years. Companies often hide their handiwork when they shrink their packages - indenting the bottom of containers, making plastic wraps thinner, or whipping air into ice cream are a few subtle ways companies downsize their products.

Many examples of downsized products are reported here

You can find here all the post related to «Shrink Packaging»






mercredi 29 décembre 2010

Le Bilan de 2010 : Entrevues médias

En 2010, j’ai donné quelques entrevues médias :

La PresseVous pouvez consulter ici l’article de Stéphanie Bérubé: Hausse du prix du sucre: les cuisiniers changent de recettes

«Certaines entreprises profitent d'un nouveau look pour subtilement réduire la quantité», rappelle Islem Yezza, auteur du blogue Pakbec qui s'intéresse à l'industrie de l'emballage. Le phénomène a été remarqué à la fin de 2008, alors que le prix des denrées s'emballait. Certaines multinationales ont depuis emprunté cette avenue. Leclerc y songe. «Ça pourrait être une option qu'on serait forcés de prendre pour conserver nos marges», confie Jean-Marc Lemoine.

«Les consommateurs sont très sensibles aux augmentations de prix, mais ne remarquent pas s'il y a eu une réduction de la quantité. Surtout que parfois, il ne s'agit que d'un gramme ou deux», dit Islem Yezza, qui travaille présentement pour une entreprise d'emballage en France. La demande pour de nouveaux formats est toujours très forte, dit-il. En France, un magazine spécialisé en consommation a d'ailleurs formé l'Observatoire de l'inflation masquée pour répertorier les produits qui ont subi une subtile cure d'amaigrissement, tout en gardant le même prix. «C'est tout à fait légal, estime Islem Yezza, mais en fait, c'est de l'inflation masquée!»

Le Journal de Montréal. Vous pouvez consulter ici l’article de Éric Yvan Lemay : Québec s'attaque au suremballage

Pour Islem Yezza, qui s'intéresse de près à cette question, l'annonce d'hier est un pas dans la bonne direction. «C'est un bon début. Si on compare à l'Europe, on est toutefois bien loin», dit celui qui tient un blogue où il traite notamment de la question du suremballage.

Là-bas, certaines marques de dentifrice ont même laissé tomber la boîte qui entoure le tube de pâte. Il croit que les entreprises doivent réaliser qu'il y a des économies à faire de bien gérer les emballages. «Réduire de deux grammes un emballage peut paraître bien peu, mais si on multiplie par des millions, ça peut permettre de diminuer énormément de plastiques», illustre-t-il.

Magazine Imagine. Vous pouvez consulter ici l’article de Guillaume Jousset : Éco-conception des Emballages : Verts, Innovants et Emballants

«Le problème, ce n’est pas l’emballage, totalement indispensable, mais le suremballage, qui coûte cher au fabricant et à l’environnement, tout en agaçant prodigieusement les clients».

En 2008, chaque Québécois a généré une moyenne de 1,69 tonne de résidus, dont plus d’un tiers d’emballages. Au final, seulement 57% de nos déchets sont récupérés et revalorisés. Le reste encombre les sites d’enfouissement. Dans la ruée vers une consommation responsable, les emballages sont de plus en plus dénoncés et pourtant, ils sont un mal nécessaire, ne serait-ce que pour des questions de sécurité alimentaire, de résistance ou d’étanchéité du produit.

lundi 12 avril 2010

Cut the slack: Let the air out of food packaging

"Slack fill" may not be the biggest problem with packaged foods, but it’s one of the most irksome. Slack fill is when we break open a package and find it only half full (though the net weight is accurate).

The Center for Science in the Public Interest (CSPI), a non-profit consumer advocacy group which focuses on nutrition and food safety, claims food manufactures are adding too much "slack fill" to packaged food products. The CSPI calls it a form of deception—and an environmental nightmare to boot.
“It would be disheartening, even shocking, if it weren’t so commonplace,” said CSPI executive director Michael F. Jacobson. “But as consumers we’ve almost come to expect that our food packages will be half full of food and half full of air.
“Slack fill is just one trick that food marketers employ to make us thing we’re getting more for our money than we are.”

CSPI Calls on FDA, State Attorneys General to Crack Down on "slack fill".
---

lundi 1 février 2010

Hausse du prix du sucre: les 3 options de l’industrie agor-alimentaire

Stéphanie Bérubé de La Presse a publié aujourd’hui un article intitulé : Hausse du prix du sucre: les cuisiniers changent de recettes.
La semaine dernière, le prix du sucre a atteint un sommet en 29 ans sur les marchés internationaux, à plus de 30 cents US la livre. La précieuse denrée, dont le prix a doublé depuis un an, est une nouvelle source d'inflation et force l'industrie alimentaire à s'ajuster
Elle présente les 3 options qui s’offrent à l’industrie agro-alimentaire :
---
Première option: augmenter les prix
---
«Dans un contexte où l'économie vit une période difficile, on ne peut pas vraiment augmenter le prix des produits», tranche Georges Gaucher, président des crèmes glacées Lambert.
---
Deuxième option: garder le même produit, modifier la recette
---
Avec le sucre, les choses ne sont pas simples. Les produits sucrants sur le marché sont généralement plus chers, à l'exception du sirop de maïs à haute teneur en fructose. Mais celui-ci a bien mauvaise réputation. Très présent dans les produits sucrés commerciaux, on l'a directement lié à l'épidémie d'obésité.
---
Troisième option: la réduction des portions, au même prix (shrink packaging)


«Certaines entreprises profitent d'un nouveau look pour subtilement réduire la quantité», rappelle Islem Yezza, auteur du blogue Pakbec qui s'intéresse à l'industrie de l'emballage. Le phénomène a été remarqué à la fin de 2008, alors que le prix des denrées s'emballait. Certaines multinationales ont depuis emprunté cette avenue. Leclerc y songe. «Ça pourrait être une option qu'on serait forcés de prendre pour conserver nos marges», confie Jean-Marc Lemoine.
---
«Les consommateurs sont très sensibles aux augmentations de prix, mais ne remarquent pas s'il y a eu une réduction de la quantité. Surtout que parfois, il ne s'agit que d'un gramme ou deux», dit Islem Yezza, qui travaille présentement pour une entreprise d'emballage en France. La demande pour de nouveaux formats est toujours très forte, dit-il. En France, un magazine spécialisé en consommation a d'ailleurs formé l'Observatoire de l'inflation masquée pour répertorier les produits qui ont subi une subtile cure d'amaigrissement, tout en gardant le même prix. «C'est tout à fait légal, estime Islem Yezza, mais en fait, c'est de l'inflation masquée!»

Vous pouvez consulter ici le dossier sur le phénomène du «Shrink Packaging»
---

dimanche 17 janvier 2010

Shrink Packaging : Moins dans l’emballage au même prix

L’industrie agro-alimentaire est fortement touchée par l’augmentation des prix des denrées alimentaires (sucre, farine et lait surtout), à laquelle s’ajoute l’augmentation du prix de l’emballage, lui-même, tiré à la hausse par l’explosion des cours du pétrole.

Depuis toujours les manufacturiers doivent trouver la juste équation entre, d’une part le prix de leur produit, leurs profits, l’emballage et, d’autre part, les aléas du marché comme l’augmentation des prix de la matière première, et une compétition de plus en plus féroce. Pour rester concurrentiels et plutôt que d’opter pour une augmentation des prix de leurs produits, plusieurs marques ont trouvé une solution miracle : procéder à une belle cure d’amaigrissement de l’emballage et tant qu’à faire du contenu. Si la taille de l’emballage diminue, et si le contenu est réduit, le prix reste toutefois le même; c’est ce qu’on appelle le «Shrink Packaging». Le plus souvent, le consommateur ne s’en aperçoit pas car cela se dissimule derrière un nouveau design plus moderne et plus alléchant.

Ce phénomène a toujours existé, mais les compagnies sont de plus en plus nombreuses à le pratiquer. Depuis l’automne 2008, on assiste à une recrudescence de cette pratique qui s’est largement accentuée en raison de la crise. Selon plusieurs études de marché, prés de 30% des biens emballés, et pas seulement des produits alimentaires seraient concernés par une réduction de taille (poids/volume).

Il est pourtant certain qu’il serait plus rentable pour les entreprises de communiquer sur ce « grignotage de contenu » et de l’expliquer au grand public, plutôt que de le passer en douce. Cela pourrait en effet affecter l’image de la marque. Le consommateur fidèle pourrait en effet se sentir berner et finir par bouder celle-ci. En la matière, comme dans d’autres domaines, la transparence a ses vertus. Par ailleurs, cela pourrait être l’occasion pour les manufacturiers de communiquer sur la dimension environnementale d’une telle démarche de « Shrinking ». En effet, la plupart du temps, réduire l’emballage à la source peut être l’occasion de diminuer grandement l’impact environnemental du produit.
---
Vous pouvez consulter Ici le dossier sur le phénomène du «Shrink Packaging»
---
Crédits photos : Mouse Print
----

dimanche 5 octobre 2008

Shrink packaging ou l"inflation masquée"

Dans son numéro d’octobre, 60 Millions de Consommateurs révèle que certains fabricants de produits alimentaires ont recours à une série d'astuces pour cacher au client la hausse des prix de certains articles, dénonçant ainsi une "inflation masquée". La technique "la plus fréquente" est le "Shrink packaging":

Pour rester concurrentielles et plutôt que d’opter pour une augmentation des prix de leurs produits, les grandes marques ont trouvé une solution miracle : une belle cure d’amaigrissement de l’emballage et tant qu’à faire du contenu également. Le plus souvent, le consommateur ne s’en aperçoit pas car cela se dissimule derrière un nouveau design plus moderne et plus alléchant.

Ces pratiques ont toujours existé, mais sont de plus en plus pratiqués par un grand nombre de compagnies (ici et ).
---

vendredi 12 septembre 2008

"Danone Eco-Pack" : " Shrink packaging" et pouvoir d’achat

Devant la crise du pouvoir d'achat, Danone, le numéro un mondial des produits laitiers frais, vient de lancer en France, une nouvelle offre 100 % conçue pour ne pas dépasser le seuil psychologique de l'euro: Danone Eco-Pack. Assortis de la mention “la qualité Danone à prix mini”, cette «prouesse» a été rendue possible grâce à plusieurs éléments :

  1. Une réduction des quantités d’emballages : il n’y a plus d’étui en carton

  2. Une gamme limitée à 4 arômes

  3. Lancement sans publicité, ni promotion

  4. Une réduction du format du pot de yaourt qui passe de 125 g à 115 g
A lire ou à relire :

Tropicana : nouvel emballage, mais moins de jus

« Shrink Packaging »: où comment berner le consommateur en réduisant le contenu?
---

lundi 1 septembre 2008

Tropicana : nouvel emballage, mais moins de jus

Tropicana comme beaucoup d’autres marques, se lance dans le « Shrink packaging » :

Pour rester concurrentielles et plutôt que d’opter pour une augmentation des prix de leurs produits, les grandes marques ont trouvé une solution miracle : une belle cure d’amaigrissement de l’emballage et tant qu’à faire du contenu également. Le plus souvent, le consommateur ne s’en aperçoit pas car cela se dissimule derrière un nouveau design plus moderne et plus alléchant.

Selon plusieurs études de marché (ici), prés de 30% des biens emballés, et pas seulement les produits alimentaires seraient concernés par une réduction de taille (volume). Quand la taille diminue, le prix reste le même.

En révisant le design de son emballage, Tropicana a réduit de quelques 20ml la quantité de jus comparé à l’ancien emballage et ce, tout en gardant le même prix. Le nouvel emballage se présente sous forme de pichet, facile à verser et à ouvrir. Notons au passage que le plastique semble plus fin.
---

lundi 18 août 2008

« Shrink Packaging »: où comment berner le consommateur en réduisant le contenu?

L’inflation n’épargne aucun secteur de l’économie. L’industrie agro-alimentaire est tout particulièrement touchée par l’augmentation des prix des denrées alimentaires, à laquelle s’ajoute l’augmentation du prix de l’emballage, lui-même, tiré à la hausse par l’explosion des cours du pétrole.

Pour rester concurrentielles et plutôt que d’opter pour une augmentation des prix de leurs produits, les grandes marques ont trouvé une solution miracle : une belle cure d’amaigrissement de l’emballage et tant qu’à faire du contenu également. Le plus souvent, le consommateur ne s’en aperçoit pas car cela se dissimule derrière un nouveau design plus moderne et plus alléchant.

Consommateurs, soyez vigilants…le Québec ne sera pas épargné par cette nouvelle tendance de l’emballage.

Voici quelques exemples:



A lire également, ces récents articles parus dans la presse :

Shoppers 'cheated' as supermarket brands downsize - so you pay the same for less

Packaging, Contents Slim Down But Cost the Same

Shoppers beware: Products shrink but prices stay the same

Favorite brands' packaging is shrinking

Food packages shrinking, but prices remain same

America's Shrinking Groceries

Grocery packaging shrinks but not prices

Shrinking Container Sizes, Rising (Eco-) Costs

---