lundi 29 novembre 2010

Les Français sont plus sensibles aux emballages

Le CREDOC vient de réaliser pour le compte de l'ADEME une enquête sur les attitudes et comportements des Français en matière d’environnement. Parmi ses résultats, l'enquête 2010 souligne que l’acte de trier ses déchets s’est véritablement ancré dans les pratiques quotidiennes. Les consommateurs sont maintenant de plus en plus vigilants sur les emballages au moment de l’achat et la pratique du tri contribue à façonner un nouveau rapport aux emballages tout au long du cycle de consommation.

Télécharger la synthèse de l'étude (PDF - 154K - 29/11/2010)

L'étude sur le site du CRÉDOC

samedi 27 novembre 2010

Emballage des Viandes : Éco-responsable, Actif & Intelligent

Ce mardi je suis invité par Martin Michaud à donner une conférence dans le cadre du cours sur « Les procédés de conservation des viandes » à la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Montréal à St-Hyacinthe.


Ma présentation s’intitule: Emballage des Viandes : Éco-responsable, Actif & Intelligent. Voici un aperçu des 3 thèmes qui seront abordés :
Emballage: un ami de l’environnement!
  1. Éco-conception: plus une opportunité qu’une contrainte. Permet d’augmenter vos profits, d’accroitre vos ventes et de réduire vos coûts de production
  2. Il est impératif de mieux informer les consommateurs pour qu’ils comprennent la véritable valeur ajoutée environnementale des produits biodégradables
  3. Les comportements à encourager doivent rester la Réduction à la source, la Réutilisation et le Recyclage. Les bioplastiques n’ont vraiment de valeur ajoutée environnementale que lorsqu’il n’est pas possible d’envisager les 3R
Emballage : un partenaire actif!
  1. Un emballage actif entre en interaction avec l’aliment ou s’adapte à son environnement pour préserver, le plus longtemps possible et de façon optimale, ses qualités organoleptique et nutritionnelle
  2. Les emballages MAP rendent la viande plus attrayante tout en prolongeant sa durée de conservation.
  3. Les emballages actifs limitent le recours aux conservateurs et sont bénéfiques pour la sécurité alimentaire et la réduction du gaspillage  
Emballage: un indicateur intelligent!
  1. Auparavant passif, l’emballage devient plus intelligent: Surveiller, détecter et communiquer
  2. En proposant des dispositifs d’information qui «parlent» directement au consommateur, les emballages intelligents devraient permettre de garantir la traçabilité, la qualité et la sécurité des produits jusqu’au consommateur
  3. Les ITT apportent une valeur ajoutée aux produits et garantissent un lien de confiance entre le consommateur et le produit, voire la marque
De plus j’exposerai les nouvelles solutions innovantes et éco-responsables proposés par Cascades pour l’emballage des viandes afin de remplacer les boites cirées non recyclables.

dimanche 21 novembre 2010

Les emballages conjuguent écologie et praticité pour continuer à séduire

Pour des raisons économiques, environnementales et marketing, les industriels de l'emballage misent sur l'innovation écologique, sous la pression des consommateurs qui réclament moins d'emballages, sans toutefois vouloir renoncer à leurs avantages pratiques.

Qu'il s'agisse de carton, plastique ou métal, les fabricants d'emballages "ont placé les innovations en faveur du développement durable au centre de leur stratégie", selon le spécialiste Bertrand Perri, dans une étude du cabinet d'études économiques Xerfi.

D'ici 2014, le marché des emballages respectueux de l'environnement devrait doubler à 170 milliards de dollars, d'après une étude de Pike Research citée par Annette Freidinger, consultante pour le salon international de l'emballage, qui ouvre lundi à Villepinte, près de Paris.

Ce sont d'abord des obligations réglementaires qui ont poussé les acteurs de l'emballage, à l'image des géants Verallia, Impress, Gascogne ou Tetra Pak, à parier sur le développement durable.

Depuis 1998, les industriels doivent prendre en compte les exigences liées à l'environnement et la priorité donnée à la diminution des déchets a été renforcée par une directive européenne de 2004. Le Grenelle de l'Environnement a été plus loin, en fixant un objectif de taux de recyclage de 75% à 2012.

Fabricants et concepteurs se sont d'abord livrés à "une course à l'allégement", selon M. Perri.

Depuis 1998, les seuls acteurs du Conseil national de l'emballage (CNE) en France ont réduit de 75.000 tonnes le poids des emballages, tous matériaux confondus, soit le volume de 5.000 camions par an.

Par ce biais, le vert devient aussi une carte à jouer économique, en réduisant les besoins en matières premières. Atout non négligeable quand plastique, pâte à papier ou aluminium renchérissent.

Cette source d'économie est d'autant plus recherchée que, si 2010 s'annonce en légère reprise, le marché mondial de l'emballage, tributaire de la consommation, a souffert de la crise, baissant de 2,6% en 2009 à environ 415 milliards d'euros, selon Annette Freidinger.

En France, le chiffre d'affaires du secteur, qui rassemble 1.500 entreprises, a perdu environ 10% à 19 milliards, d'après le Comité de liaison des industries françaises de l'emballage (Clife).

Mais le seul allègement a ses limites, ce qui stimule la recherche d'innovations technologiques "éco-conçues", comme l'emploi de matériaux biosourcées ou recyclés.

"Il existe encore une marge de réduction de poids pour certains produits emballés, mais il serait erroné de croire que l'on puisse réaliser les mêmes réductions que celles réalisées ces dix dernières années", souligne Bruno Siri, délégué général du CNE, association créée en 1997 diffusant des bonnes pratiques de conception d'emballages.

Trop léger, l'emballage risque de perdre son intérêt: bouteille trop fine qui se broie quand on la prend en main, ou pot de yaourt s'écrasant dans le chariot du supermarché.

Outre l'obligation réglementaire et l'intérêt économique, le développement durable est devenu un atout marketing non négligeable pour séduire les consommateurs, qui sont 59% à considérer que la recyclabilité est une fonction à part entière de l'emballage, selon un sondage Ipsos réalisé pour le salon de l'emballage.

Mais "même si le consommateur réclame des emballages recyclables et recyclés, il ne souhaite pas revenir en arrière sur les fonctionnalités que l'emballage lui a données jusqu'à présent", comme l'ouverture facile ou les monodoses, relève Mme Freidinger.


mercredi 17 novembre 2010

lundi 15 novembre 2010

Emballage in green

Résultats d'un sondage Ipsos dans six pays européens à l'occasion d'Emballage 2010 : plus que jamais le recyclable est une des fonctions essentielles du packaging.


A l'occasion du 39 ème Salon International de l'Emballage, Ipsos a interrogé les consommateurs européens sur leurs attentes et leurs perceptions en matière d’emballage (*). Cette étude intitulée « Les Européens et l’emballage en 2010 ». montre clairement que l’emballage porte désormais des valeurs sociales et environnementales.

Premier enseignement de l'étude : pour tous les Européens, l’emballage, doit, au même titre qu’il protège ou préserve, être recyclable ou en matériau recyclé. La recyclabilité est ainsi devenue une fonction attendue. L'emballage porte des valeurs sociales et environnementales.

Si la majorité des consommateurs perçoit l’emballage comme une partie intégrante du produit, qui doit permettre : sa préservation (77%), son ouverture pratique (71%), son stockage (62%) et son transport (59%). Et 59 % des personnes interrogées mettent en avant la recyclabilité des emballages comme une fonction à part entière.

Le principe de recyclabilité s’impose désormais comme une évidence. Il figure également dans le top 3 des attentes, sur l’ensemble des pays interrogés.

Une Europe à deux vitesses sur les "pratiques vertes"

Sur la question des « pratiques vertes », trier ses emballages est un éco‐geste massivement partagé par les euro‐consommateurs questionnés (à 77%), les Belges étant toutefois les champions européens du tri des emballages vides tous matériaux confondus Les deux derniers pays européens en matière de pratique du tri des emballages (l’Italie et l’Espagne), se montrent, à l’inverse, les tous premiers à aspirer à des « pratiques vertes » : 34% pour l’Italie et 26% pour l’Espagne. De leur côté, les consommateurs Français occupent la situation la plus performante sur le sujet : non seulement ils trient, mais en plus, ils continuent à aspirer aux pratiques vertes (à 25%).

Chez les consommateurs belges (20%), allemands (16%) et britanniques (16%), l’aspiration à ces pratiques est bien moindre, dans la mesure où elles sont devenues des réalités du quotidien.

La véritable innovation serait celle d’un emballage plus « juste » : réutilisable, en matériau végétal, avec moins d’emballage… La contribution de l’emballage à la protection de l’environnement est devenue une réalité pour une majorité d’euro‐consommateurs sensibles aux alternatives qui leur sont proposées. Emballages réutilisables et systèmes de recharges sont les innovations les plus connues par 56 % et 54 % des euro‐consommateurs et essentiellement en Allemagne et en Belgique.

Mais on constate que les systèmes de recharges sont jugés comme des innovations moins enthousiasmantes que les emballages réutilisables (45% versus 53%) et que, si les emballages en matériaux végétaux sont moins connus (35%), ils enregistrent de l’intérêt pour l’avenir pour plus de 4 européens sur 10.

En ce qui concerne l’innovation technologique, elle doit prouver un bénéfice clair et essentiel avant tout Les packagings portant un indicateur de conservation ou de pastille de couleur (par exemple, avec des puces indiquant la fraicheur des aliments), l’emballage qui, après réchauffage au four, se transforme en assiette… représentent, en l’occurrence, des innovations enthousiasmantes (38% pour les premiers, et 22% pour les seconds).

A l’inverse, des emballages à codes permettant, grâce à son Smartphone, d’avoir accès à des informations sur internet, ou des emballages ludiques permettant aux enfants de jouer virtuellement en 3D sur internet sont jugés beaucoup moins enthousiasmants (15 et 10%).
En ce qui concerne l’attractivité de l’emballage sur les linéaires de 2010, on constate que : si tous les européens se rejoignent sur l’importance des mentions « premiers prix » et/ou « offre spéciale », en premier lieu, l’argument de la marque est le second point qui attire l’euro‐consommateur. En troisième position, on retrouve la couleur du packaging : ce sont surtout les Anglais et les Allemands qui y sont sensibles, à l’opposé des Belges, nettement moins sensibles.

* Etude réalisée en septembre 2010 dans 6 pays (France, UK, Allemagne, Belgique, Italie et Espagne) auprès d’un échantillon représentatif de 6 150 personnes (1 000 personnes par pays), âgées de 16 à 64 ans.

mercredi 10 novembre 2010

Chemicals in Fast Food Wrappers and Popcorn Bags Show Up in Human Blood

The evils of fast food are seemingly endless: they are hazards to both our health andto the environment, and who knows what the consequences of all the preservativesare. But now, turns out the packaging also leaches its own worrisome problems directly into the food wrapped inside them.

A new study has found that perfluoroalkyls, synthetic chemicals that repel oil and are used on paper packaging like food wrappers and popcorn bags to prevent grease from leaking through them, can migrate directly into food—and then into human blood, where these chemicals have already been found.

ENS reports that in addition to food packaging, perfluoroalkyls are used in "surface protection products such as carpet and clothing treatments and coating for paper and cardboard packaging," but the Agency for Toxic Substances & Disease Registry, a branch of the CDC, shows that perfluoroalkyls are also used in "fire-fighting foams."

There are different types of perfluoroalkyls and the agency does not specify which is used for this purpose, but if it's even a different acid in the same category, how comforting is that?

Perfluoroalkyls are known to stay in the body for years—according to the Agency for Toxic Substances, "It takes approximately 4 years for the level in the body to go down by half, even if no more is taken in." The effects can include changes in sex hormones and cholesterol levels.

samedi 6 novembre 2010

The Paper Packaging Market 2010-2020

Visiongain's new materials report, The Paper Packaging Market 2010-2020 examines the industry trends prevailing in the global paper packaging industry and forecasts the development in the market over the next decade. The report also surveys recent market trends among major companies and reveals where the market will experience growth, laying out the market's strengths and weaknesses with targeted forecasts. Visiongain's analysis has concluded that the global value of the paper packaging market will is $228.3bn in 2010.

In this report, You will also find  my opinion on the future market of paper packaging: trends and developments prevailing in the current paper packaging industry? What are the technological developments? What challenges and opportunities?


6. Expert Opinion

6.1 Islem Yezza, Technical Director, Paper & Forest Products, Cascades
6.1.1 Recyclable Packaging Gaining Favours
6.1.2 Advancement of Paper Packaging
6.1.3 Competition with Low-Cost Plastic Packaging
6.1.4 Although Biodegradability of Paper Seen as its Forte, Cost is Still a Concern
6.1.5 Americas and Europe to Register Growth
6.1.6 Anticipated Growth Rates
6.1.7 Future Rise in Consumption

7. Leading Companies in the Paper Packaging Market

7.1 Cascades Inc.
7.2 Daio Paper Corporation
7.3 DS Smith Plc
7.4 Graphic Packaging Holding Corporation
7.5 International Paper
7.6 Metsäliitto Corporation
7.7 Mondi Group
7.8 Nippon Paper Group
7.9 Oji Paper Group
7.10 PaperlinX
7.11 Rengo Company Ltd.
7.12 RockTenn
7.13 Smurfit Kappa Group
7.14 Smurfit-Stone Container Corporation (SSCC)
7.15 Sonoco Products Company
7.16 Stora Enso
7.17 Svenska Cellulosa Aktiebolaget (SCA)
7.18 Temple-Inland Ltd.
7.19 UPM-Kymmene
7.20 Weyerhaeuser
7.21 Other Leading Companies in the Paper Packaging Industry

mercredi 3 novembre 2010

Les nanotechnologies peuvent-elles révolutionner l’emballage alimentaire ?

La nanotechnologie figure parmi les progrès technologiques les plus prometteurs. La nanotechnologie offre de nouvelles solutions en matière d’emballage alimentaire pouvant profiter à la fois aux consommateurs et à l’industrie. L’application de nouveaux matériaux à base de nanoparticules permet l’amélioration des propriétés mécaniques et thermiques ainsi que des propriétés barrières aux gaz (O2 et CO2) et à la vapeur d’eau.

La nanotechnologie favorise le développement des emballages dits intelligents intégrant des technologies prometteuses susceptibles d’assurer une meilleure traçabilité et de garantir la sécurité alimentaire au consommateur. Elle permet aussi la conception d’emballages actifs capables d’interagir avec la denrée alimentaire en vue de préserver ses propriétés organoleptiques et nutritionnelles et de prolonger sa durée de vie.

Certes, les nanotechnologies soulèvent de grands espoirs et sont porteuses de progrès, mais elles suscitent également des interrogations et des craintes quant aux risques sanitaires et environnementaux.

Ce numéro de BioTendance® offre un panorama des plus récentes applications des « nanos » dans le secteur de l’emballage alimentaire. Les enjeux et les menaces seront aussi évoqués.

Sommaire :
  1. Introduction
  2. Les nanotechnologies : c'est quoi au juste ?
    1. Définitions et applications
    2. Marchés et applications
  3. Nanotechnologie et emballage alimentaire
  4. Applications potentielles de la nanotechnologie dans l'emballage alimentaire
    1. Emballages aux propriétés particulières : nanocomposites
    2. Emballages biodégradables : nanobiocomposites
    3. Emballages actifs : nanomatériaux antimicrobiens
    4. Emballages intelligents : nanocapteurs
  5. Enjeux et défis industriels
  6. Cadres réglementaires et étiquetage
  7. Conclusion et perspectives
  8. Références
  9. Glossaire