dimanche 25 janvier 2009

Emballage de l'huile d’olive : "Think outside the Box"

Stéphanie Bérubé, journaliste à La Presse a publié aujourd'hui deux articles sur la fraude alimentaire, un phénomène largement répandu, mais néanmoins méconnu. Dans le premier intitulé : Les escrocs de l'alimentation, on apprend notamment que :

«Le consommateur n'y verra que du feu. Et à moins que l'auteur de cette arnaque soit très malchanceux, il s'en sortira indemne puisque les contrôles sont rares. Très rares.»

«Tout le monde a déjà eu entre les mains un aliment contrefait»

«Selon le FBI, la contrefaçon sera le crime le plus important au XXIe siècle, y compris dans l'alimentation.»
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« Des amendes peu dissuasives : Un constat d'infraction ne mène pas nécessairement à une condamnation. Pour l'année 2006-2007, 18 contrevenants canadiens ont été contraints de payer des amendes totalisant...12 000$! »
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Dans le second, la journaliste se penche sur le cas de l’huile d’olive :

Une bouteille d'huile d'olive sur trois vendues au Canada n'est pas conforme. On y a ajouté de l'huile de canola ou une autre huile moins chère pour la diluer et tout de même la vendre sous l'appellation huile d'olive extra vierge.
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Le consommateur pris en otage. On se demande comment les consommateurs peuvent se prémunir contre de telles fraudes?

Je pense que ce n’est pas en augmentant le nombre d’inspection qu’on va résoudre le problème. Il faut s’attaquer à la racine du problème en offrant de nouveaux emballages, dits « intelligents ». Un emballage attrayant ne suffit plus.

Le temps où les emballages ne jouaient qu'un rôle de barrière inerte et imperméable entre l’aliment et l'environnement extérieur est révolu. L’emballage doit désormais informer le consommateur sur la qualité du contenu. Ces emballages peuvent surveiller et contrôler l'évolution des conditions dans lesquelles un produit alimentaire a été emballé. Ils fournissent également des informations complémentaires sur la qualité du produit pendant toutes les étapes de transport et de stockage précédant sa consommation.

Il faudrait donc «Penser au-delà de la boîte», les emballages intelligents sont souvent considérés comme un moyen prometteur d’améliorer la qualité et la sécurité alimentaire pour le consommateur final.
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