dimanche 27 décembre 2009

Industrie forestière au Québec : Les emballages agro-alimentaires «sont un créneau porteur»

Les malheurs de l'industrie québécoise qui vit de la forêt se sont poursuivis en 2009. Mais ils sont de plus en plus nombreux à lui prédire une sortie en beauté de la crise. Sauf que ce ne sont pas tous qui en profiteront. Et que cela ne se produira pas nécessairement en 2010.

Pour Robert Beauregard, deux secteurs s'approchent «de la fin de la route». Le papier journal est de ceux-là, de même que le secteur des papiers fins, d'écriture. Mais, insiste-t-il, il y en a deux qui ont «un brillant avenir: tout ce qui est papiers hygiéniques, et le cartonnage et l'emballage».

Dans ce dernier cas, les perspectives optimistes s'appuient sur un dossier qui fait l'objet d'une mobilisation planétaire: la réduction des gaz à effet de serre. «Avec le rôle déclinant du pétrole, en marge des changements climatiques, les plastiques et tout ce qui est dérivé de la pétrochimie seront remplacés par d'autres produits. Les papiers cartons sont parmi les solutions de rechange évidentes.»

Luc Bouthillier le note. Les emballages agro-alimentaires «sont un créneau porteur». Imaginer des papiers «intelligents» ne relève pas de la science-fiction. L'universitaire donne l'exemple d'un emballage en carton où un signe de tête de mort pourrait apparaître lorsque la bactérie E. coli se forme sur de la viande hachée!
Innover

Au Conseil de l'industrie forestière, Guy Chevrette dit croire dans «une réorientation» des produits. Il y a dans l'air des projets pour la bioénergie, la fabrication de dérivés chimiques de la fibre ou la construction d'usine pour produire des granules pour le chauffage. «Mais, lance-t-il, tout ça ne se fait pas en criant lapin.»

Ce qui n'est pas toujours vrai, en tout cas, pas pour tous les produits, constate Luc Bouthillier. Quand la chaîne de restauration St-Hubert «a décidé de passer au vert, d'utiliser le carton pour ses emballages, de ne plus utiliser une once de styromousse, ça s'est fait en quelques semaines».

Cliquez ici pour lire l'intégralité de l'article.
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lundi 21 décembre 2009

Pastiques oxo-(bio)dégradables : mises au point et questionnements

Je reviens sur un commentaire publié sur le billet : Et le plastique oxo-dégradable arriva…au Maroc!
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Quelques mises au point et questionnements :
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1- Est-il possible de nous fournir les publications scientifiques qui démontrent la biodégradabilité des oxo ; Ceci pourrait éclairer tout le monde
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2- Oui, l’oxo est recyclable, mais on parle de problèmes de contamination dans les centres de Tri ; comment les distinguer dans les centres de tri ? Comment s’assurer des bonnes proportions ? Quels sont les bonnes proportions sur terrain à l’échelle industrielle? Tout cela pour dire que les centres de tri et recycleurs n’en veulent pas. C’est la réalité du terrain.
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3- Oui, en effet, la dernière étude du CRIQ (2007): Évaluation de l’impact des sacs biodégradables sur le recyclage des sacs en plastique traditionnels, montre que : les sacs oxo-biodégradables « NéoSac et EPI » présentent une excellente compatibilité avec les sacs traditionnels lors de la préparation des mélanges et lors de l’extrusion des profilés et des pellicules. Toutefois, les pellicules obtenues à partir des mélanges entre les sacs « NéoSac » et les sacs traditionnels présentent une dégradation rapide et considérable après seulement quelques jours de vieillissement accéléré. Ces sacs ne peuvent donc pas être considérés comme étant parfaitement compatibles avec la filière de recyclage des sacs de plastique traditionnels.
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Juste pour rappel, le CRIQ avait réalisé en 2002 une étude afin d’évaluer les différents types de sacs dégradables sur la qualité du compost. L’étude montrait que certains sacs oxo-biodégradables contiennent des quantités significatives de cobalt, de chrome et de plomb. Notons par ailleurs que les effets à long terme de la présence de ces sacs dans le compost sont encore méconnus.
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4- Concernant la position du CNE soi-disant contredite. Est-il possible de nous fournir les définitions claires sur les bioplastiques proposés par les comités d’expert européens. Qui sont-ils ?
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5- Oui, les oxo ont le vent en poupe, surfent sur la vague verte. Je suis vraiment épaté par leur force marketing et leur présence sur le net. J’en apprends beaucoup.
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6- Citer EUPBIO c’est assez risible ! Quand est-il du BPI : BPI clarifies standards statement by oxo-bio industry
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7- Encore une fois, je ne prends position pour aucun produit, et je ne fais de lobbying pour aucun plastique et je ne défends pas pour autant les bioplastiques. PakBec s’est donné un champ d’intérêt plus large que les débats autour des bioplastiques et des plastiques oxo-(bio)dégradables. Pakbec s’intéresse aussi aux nouvelles tendances en matière d’emballage émergents (éco-responsables et intelligents, actifs ).
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Bref beaucoup de questions qui attendent réponses afin d’enrichir le débat sur les plastiques biodégradable et d'éviter les amalgames et la confusion.
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Promouvoir la (bio)dégradabilité des plastiques auprès des consommateurs peut aussi comporter le risque d’augmenter les cas d’abandon sauvage alors que les comportements à encourager doivent rester la réduction à la source, la réutilisation et le recyclage. Les plastiques (bio)dégradables n’ont vraiment de valeur ajoutée environnementale que lorsqu’il n’est pas possible d’envisager les 3R.
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Finalement, il s’avère impératif de mieux informer les consommateurs pour qu’ils comprennent quelle est la véritable valeur ajoutée environnementale de ces produits. Il ne faudrait pas qu’ils leur attribuent des vertus miraculeuses qui les déresponsabiliseraient d’une gestion plus éco-responsable des matières résiduelles commençant par une réduction à la source.
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Vous pouvez consulter ici le dossier sur les plastiques oxo-dégradables
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samedi 19 décembre 2009

St-Hubert abandonne le Bioxo et adopte des emballages plus éco-responsables

Deux ans après l’adoption du Bioxo, un contenant en mousse de polystyrène oxo-dégradable pour les mets à emporter et les livraisons, St-Hubert vient de lancer une nouvelle gamme d’emballage 100% éco-responsables. Le bioxo a été remplacé par du carton à 100% recyclé, dont 35% post-consommation.

L'entreprise présente ainsi le résultat d'une démarche globale qui visait notamment "le retrait des matériaux moins écologiques utilisés dans la fabrication des emballages et leur remplacement par des matières recyclables ou compostables".

Selon St-Hubert, l'adoption de matériaux recyclables équivaudra à l'élimination de 412 tonnes de déchets acheminés annuellement aux sites d'enfouissement ; tandis que l'optimisation des pièces d'emballage permettra une économie en papier et carton de 136 tonnes par année.

Un autre objectif était d'effectuer une réduction à la source des matières utilisées, en éliminant le suremballage et en concevant des pièces d'emballage de plus petit format. Par exemple, la boîte individuelle utilise 6,8% de moins de matière, optimisant du même coup le transport et l'entreposage.
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vendredi 18 décembre 2009

Nanotechnologie: les nanoparticules pour des emballages intelligents

Le Club MCAS - Matériaux pour contact alimentaire et santé - qui a tenu en début de semaine son 18è séminaire a réuni de nombreux conférenciers parmi lesquels Alain Mimouni du CTCPA invité à présenter les perspectives de développements des nanotechnologies liées aux matériaux d’emballage.

Selon lui, c’est principalement via les emballages «intelligents» que les nanoparticules pénétreront sur le marché, que ce soit au niveau de l'éco-conception (poids, résistance physique), de la sécurité et de la conservation des aliments (perméabilité variable aux gaz, bactéricides...) ou bien de la nano-détection (microorganismes pathogènes, niveau de fraîcheur. Les nanoparticules peuvent contribuer notamment à “améliorer des propriétés des polymères pour augmenter la durée de vie des produits, et servir à fabriquer des capteurs intelligents imprimés et des indicateurs pour les emballages flexibles» a-t-il précisé. Ainsi, l’intérêt des nanocapteurs semble «s’imposer comme une des applications intéressant la sécurité alimentaire». Les nanocapteurs intégrés à l’emballage alimentaire peuvent ainsi détecter les composés chimiques, les pathogènes et les toxines dans l’aliment, par exemple. Les capteurs nanométriques peuvent être imprimés sur l’emballage.
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Mais A. Mimouni a aussi souligné les points négatifs qui existent aujourd’hui concernant l’évaluation sur la santé de l’homme, et les nombreuses interrogations qui demeurent. «En deçà d’une certaine taille, les propriétés physiques et chimiques se modifient, et leur toxicité dépend de leurs niveaux de concentration. Aujourd’hui, on ne connaît pas bien les mécanismes de destruction» a–t-il déclaré. On s’interroge sur les interactions entre matériaux et aliments qui peuvent entraîner un phénomène de migration, et dans ce contexte, les nanoparticules incorporées au matériau peuvent migrer dans l’aliment. ll faut encore beaucoup d’études et une métrologie adaptée pour pouvoir parfaitement évaluer la toxicité effective des nanoparticules, a indiqué A. Mimouni. Les nanoparticules intéressent l’emballage et au delà.
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Précisément pour éclairer davantage les parties prenantes à ces développements, un débat public est organisé suite aux travaux du Grenelle. Des organisations professionnelles de l’emballage y participent.

Pour les applications courantes et potentielles de la nanotechnologie dans l’emballage je vous invite à consulter la présentation intitulée : "Printed Intelligence in Packaging: Current and Potential Applications of Nanotechnology" que j’ai donnée dans le cadre du 2009 TAPPI Flexible Packaging Summit, à Columbus (Ohio, USA).
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mercredi 16 décembre 2009

Et le plastique oxo-dégradable arriva…au Maroc!

Après le Moyen orient, le nouveau marché d’expansion des plastiques oxo-dégradables semble être le Maghreb. L’arrivée des plastiques oxo-dégradables au Maroc est annoncée en grande pompe.

Chaque année, 3 milliards de sacs en plastique sont distribués au Maroc. Ces derniers mettent près de 400 ans à se décomposer bien que leur utilisation est en général brève. Ils se retrouvent donc par la suite dans la nature, dégradant considérablement l'environnement.
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Une solution à ce problème environnemental semble se dessiner avec l'arrivée au Maroc, dès janvier prochain, de sachets en plastique biodégradable à durée de vie contrôlée. Un challenge qu'ont réussi Symphony environmental et son partenaire marocain Greenberry, en incorporant un additif au polyéthylène, matière première de la fabrication du plastique.

"Le plastique biodégradable disparait, après une durée de vie utile programmée, pour ne laisser que de l'eau, du CO2 et une faible quantité de biomasse. Un atout par rapport au sac en plastique traditionnel, dont la combustion sauvage provoque une acidification de l'atmosphère et son incinération, du gaz à effet de serre. " Edwin Sluismans, Greenberry
"C'est une très bonne initiative d'avoir le sac en plastique biodégradable sauf qu'au lieu de le limiter au niveau de la grande distribution (précisément à Label Vie/Carrefour) je pense qu'il est nécessaire et économique d'élargir la cible." M. Ouafa, responsable de l'Ong AFAK pour le Civisme et le Développement.
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Mais n’ont-t-ils pas succombé aux fausses promesses des oxo-dégradables?

Mais qu'est-ce au juste que le plastique oxo-dégradable ? C’est un plastique contenant un agent oxydant (dithiocarbamate de fer, du nickel, du manganèse ou du stéarate de nickel) pour favoriser la dégradation.
  • Ils sont peu biodégradables, mais plutôt « oxo-dégradables » avec réduction de poids moléculaire avec fragmentation
  • Les impacts des produits de dégradation restent méconnus à long terme (même si le matériau devient invisible à l’œil nu)

De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer les problèmes que suscitent les plastiques oxo-dégradables et s'interroger sur leur véritable valeur ajoutée environnementale. On parle beaucoup de confusion et de fausses affirmations.

  • Le National Advertising Division (NAD) : réglementation laxiste, confusion et fausses affirmations
  • Le New York Times renonce aux sacs oxo-dégradables
  • Relation publique (PR) vs. Environnement : davantage un argument de marketing qu’une réelle opportunité environnementale
  • Le Conseil National de l’emballage (CNE, France) : recommande d’interdire de les qualifier de «bioplastique» et/ou de «biodégradable». Les oxo ne sont pas biodégradables et ne sont pas compostables selon la norme NF EN 13432
  • L’association européenne des fabricants de bioplastiques (European Bioplastics) s’inquiète des confusions que l’emploi erroné de ces qualificatifs pourrait engendrer auprès des consommateurs, en particulier si un produit, censé être biodégradable ou compostable, se révèle, ensuite, ne pas l’être

Le débat sur la recyclabilité des sacs oxo-biodégradables gagne également les centres de tri. On apprend en effet que ces derniers ne sont pas recyclables et qu’ils contaminent la chaîne de recyclage. Des appels ont même été lancés aux citoyens pour qu’ils jettent ces sacs dans les bacs à déchets voués à l’enfouissement.

  • Maux de tête aux centres de tri du Québec : contaminent la chaîne de recyclage
  • Le syndicat américain de l’industrie de l’emballage en (PET), le National Association for PET Container Ressources (Napcor) : réduire d’urgence l’utilisation des additifs dégradables
  • Les recycleurs européens (EuPR) s’inquiètent des oxo : incompatibles avec le recyclage mécanique

Vous pouvez consulter ici le dossier sur les plastiques oxo-dégradables

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mardi 15 décembre 2009

Oxo-biodégradables : Recyclables ou non, les sacs EPI ?

La confusion la plus totale règne quant au chemin que doivent prendre les sacs oxo-biodégradables de type EPI, comme le Publisac. Doit-on les déposer dans le bac de recyclage en Estrie? Non, répond le centre de tri de la région sherbrookoise. Oui, soutient la Ville de Sherbrooke, l'une des six MRC desservies... par ce même centre de tri.
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«Pour nous, c'est clair que ce n'est pas une matière qui, en soi, est recyclable. On ne veut pas avoir les sacs de type EPI dans le bac de recyclage», affirme Guy Labbé, porte-parole de la Régie de tri et de récupération de la région sherbrookoise. Ces sacs ne sont pas compostables et ne doivent donc pas être déposés dans le bac brun. «On peut s'en servir pour les déchets», avance M. Labbé.
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Contrairement aux sacs de plastique traditionnel qui prennent jusqu’à 400 ans à se décomposer lorsqu’ils sont enfouis, les sacs de type EPI se dégradent totalement en moins de 120 jours après leur enfouissement et se biodégradent dans les 12 à 24 mois suivants, lit-on sur le site web de Publisac. La compagnie précise que ses sacs sont compatibles avec la filière du recyclage traditionnel. L’additif permettant la dégradation rapide des sacs EPI diminue toutefois la qualité du plastique conçu à partir de cette matière recyclée, affirme Guy Labbé. Les sacs EPI contaminent les ballots de sacs de plastique et font diminuer leur prix de vente, déplore-t-il.

Présentement, les sacs de plastique recyclé ne trouvent pas preneurs au Québec, indique le porte-parole du centre de tri de Sherbrooke. Ces sacs sont donc acheminés en Chine et en Inde, à un très faible prix compte tenu des coûts de transport.

«Si on veut de bons débouchés solides et constants au Québec, il faut obtenir de la belle matière, souligne Guy Labbé. C’est pour cette raison qu’on ne veut pas de sacs EPI ou compostables dans les ballots de sacs de plastique que les gens acheminent au centre de tri.». Cette position rejoint celle du réputé centre de tri Gaudreau, dans la MRC d’Arthabaska, qui refuse les sacs EPI depuis un an.

« Faites comme avant »

Du côté de la Ville de Sherbrooke, on persiste à dire que les sacs EPI peuvent être ensachés avec les autres sacs de plastique. «Les gens doivent continuer de faire comme avant», affirme la chef de la division de l’environnement, Christine Fliesen.

Mme Fliesen est consciente que cette position «ne fait pas vraiment l’affaire des centres de tri». «On parle le même langage», insiste-t-elle néanmoins.

D’après la chef de la division de l’environnement, les sacs EPI seraient appelés à disparaître.
Il a été impossible de confirmer cette information auprès de Publisac, hier. «On espère que Publisac va s’adapter au marché», mentionne Mme Fliesen.

Le Bureau de normalisation du Québec planche aussi sur un programme de certification pour les sacs de plastique recyclable. Les centres de tri vont probablement améliorer leurs installations afin de pouvoir trier les sacs de plastique recyclable de ceux qui ne le sont pas, ajoute Mme Fliesen.

«Nous sommes confiants que la problématique va se résorber d’elle-même, indique-t-elle. Nous ne pouvons pas inciter les citoyens à changer leurs habitudes de recyclage aux six mois. [...] Présentement, nous devons mettre les efforts pour convaincre ceux qui ne recyclent pas de le faire plutôt que d’essayer de peaufiner les matières qui sont acheminées au centre de tri.»

Rappelons que la Régie de tri et de récupération de la région sherbrookoise traite les matières de la Ville de Sherbrooke et des MRC du Val-Saint-François, des Sources, de Memphrémagog, du Haut-Saint-François et de Coaticook.

Source : David Bombardier, La Tribune, Sherbrooke, 15-12-2009

Vous pouvez consulter
ici le dossier sur les plastiques oxo-(bio)dégradables

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Bioplastics News: Copenhagen Summit, Novozymes, Braskem, Novomer

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Delegates at the climate change summit in Copenhagen are drinking cold beverages from Huhtamaki cups made from Naturework's Ingeo bioplastic.
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The conference organisers have ordered 285,000 BioWare cups, as well as 12,000 deli containers, for the 15,000 delegates who are expected to attend the two-week summit in the Danish capital.
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Novozymes, it seems, is flooding my inbox with lots of news from Copenhagen, but this one is pretty significant for the bioplastic market.
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Novozymes and Brazilian chemical company Braskem announced today that they formed a research partnership to develop large-scale polypropylene production from sugarcane. The sugar-based propylene production will use Novozyme's fermentation technology, although the development is expected to run for at least 5 years.
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A new technology from Novomer promises to use carbon dioxide as a feedstock for producing packaging and coating applications. Novomer says the the process uses half as much energy as traditional plastics manufacturing, reports Plastics Today.
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Novomer, which along with Eastman Kodak intends to commercialize the process, received funding of $400,000 from the New York State Energy Research and Development Authority, reports The Boston Globe.
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The process could produce bottles and plastic shrink wrap that is used in numerous consumer packaged goods applications. The new plastic also offers an improved oxygen barrier, which will help preserve some sensitive perishable items.
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lundi 14 décembre 2009

OK biobased: Vinçotte’s new and unique eco-label

Halfway through the 1990s, Vinçotte developed the OK compost conformity marks for products meeting the European EN 13432 standard, thereby playing a pioneering role during that period of time. Thanks to the new OK biobased certification system manufacturers can officially demonstrate the use of renewable raw materials via the independent OK biobased conformity marks.
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This is the first time an official certification body has launched a similar conformity mark based on exact measurements. Demand rose in particular from the packaging industry, as it is constantly on the look-out for renewable materials, owing to growing pressure on raw material prices and the way environmental regulations are being changed all over the world. The buying public’s growing awareness of environmental concerns is also ensuring an expanding market for these products. What is more, consumers are anxious to have a rock-solid guarantee about the claims found on packaging. Thanks to the new OK biobased eco-label, Vinçotte can offer a completely independent guarantee about the origin of products. In this case, “biobased” refers to products of a biologically renewable rather than a fossil origin.
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Petroplastics versus bioplastics
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The keen interest in bioplastics can be summed up in one concept: carbon footprint. Biobased products help limit our carbon footprint, while making us less dependent on fossil fuels. For several years now a whole host of companies have been marketing bio-resources partly or entirely on the basis of biologically renewable carbon.
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OK biobased certification: clear and straightforward
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Apart from fuels, products (partly) made from bioplastics and/or materials of natural origin are eligible for the OK biobased certification mark. The basic material is assessed in the light of exact analyses for determining the renewable organic carbon content. The same analysis method (C14) is used for dating bones. A straightforward calculation can be used to convert the analysis findings into an exact ‘biobased’ percentage.As a result of promoting correct and documented claims, Vinçotte is making a contribution to the harmonized development of alternative and sustainable technologies.
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One to four stars
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The communication strategy is based on a logo with one to four stars. The principle is quite straightforward: the more stars there are, the higher the biobased carbon content: one star means between 20% and 40% biobased material, two stars between 40% and 60%, three stars between 60% and 80% and four stars over 80%.
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Source
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dimanche 13 décembre 2009

Packaging of the Week: Feez, milk-based drinks

Via Lovely Package

Designed by HvingtQuatre Country: France

“A range of milk-based drinks with a take-away size in 4 flavours; Strawberry, Blackberry, Blueberry and Raspberry.

The milk adorns the packaging, the tasty fruit is brought out on the milk and on the opening that enables the drinking.”

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vendredi 11 décembre 2009

Are Biodegradable Bags a Viable Option for Composting?

Industry and governmental groups partnered to launch a campaign in Thailand to test the option of composting as an effective means of waste management for the country, utilizing biodegradable bags in the collection of household organic waste in the process.

The pilot program will also serve as a foundation for developing Thailand’s bioplastics industry, which was initially conceived in 2008. Some estimates put Thailand’s potential fertilizer generation capacity in the range of 6 million tons annually, creating a potential export product for the country.
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As composting programs continue to grow in cities such as San Francisco, broader means of collecting organic waste could be a future challenge.
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The use of bioplastic bags could address this issue, and in Thailand, will “further raise environmental awareness and encourage the use of environmentally friendly products as a new social norm,” according to Suchinda Chotipanich, permanent secretary, Ministry of Science and Technology and chairman of the Bioplastics Industry Development Subcommittee.
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This is the first time the government has initiated measures like this at the community level.
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“In evaluating and developing sustainable options for end-of-life product waste management, we have to remember that landfilling of organic, biodegradable waste generates methane – a greenhouse gas 23 times more potent than carbon dioxide – and composting helps to reduce emission levels of this harmful green house gases,” said Chotipanich.
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Jens Hamprecht, head of Global Product Management, Biodegradable Polymers for BASF, the company that created the Ecoflex bags utilized in the pilot, is confident that the project will serve as an example for other programs.
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“We believe this project will also be an excellent showcase for other countries in the region which are considering a similar initiative,” he said.
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mercredi 9 décembre 2009

Bioplastique : L’Estrie sous la loupe de Novamont

L’Estrie, terre d’accueil d’une usine de bioplastique dérivé de matières premières d’origine agricole?

A Lire aussi :
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Les bioplastiques de Novamont convoités par l’Ontario

Nous sommes encore très loin de la coupe aux lèvres, mais la région estrienne fait tout de même partie de la réflexion de l’entreprise italienne Novamont, qui produit le Mater-Bi, une résine faite à partir de matières premières d’origine agricole et d’amidon non modifié génétiquement. Sa production se chiffre maintenant à 60 000 tonnes. Novamont approvisionne l’entreprise sherbrookoise Nova Envirocom, qui sert de cette résine dans la fabrication de ses ustensiles compostables. Le Mater-Bi permet de produire divers objets compostables, comme les ustensiles et les sacs.

Le directeur général de Novamont France, Christophe Doukhi de Boissoudy, est de passage à Sherbrooke ces jours-ci afin de rencontrer plusieurs intervenants, dont des représentants de l’université de Sherbrooke. Il a aussi prononcé une conférence, hier, à l’hôtel Delta, dans le cadre des rencontres maillage d’affaires, en collaboration avec le créneau Bio-industries environnementales de l’Estrie.

Novamont n’est pas encore installée en Amérique, mais elle regarde actuellement les possibilités qui s’offrent à elle.

«Nous souhaitons développer nos usines de production en fonction des bassins d’approvisionnement des matières premières. Nous utilisons des matières premières d’origine végétale, principalement l’amidon », explique M. Doukhi-de Boissoudy, qui est aussi président du Club Bioplastiques, une association française pour le développement des bioplastiques. L’entreprise créée en 1989 utilise aussi l’huile végétale, plus particulièrement l’huile de tournesol, dans ses procédés.

Dans ses critères d’implantation, Novamont s’intéresse aux possibilités de transformation des matières premières et à la proximité des marchés. L’entreprise qui possède deux usines en Italie, dont une bio-raffinerie, veut se développer au niveau mondial.
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« L’incitation politique » influencera aussi la décision des dirigeants de la compagnie. « le développement des bioplastiques et des débouchés agricoles se font lorsqu’il y a un souffle qui est donné par les politiques », commente M. Doukhi-de Boissoudy, en entrevue à La Tribune. Interrogé sur ses volontés, il précise cependant qu’aucune étude de marché n’a été réalisée en Estrie. « nous avons à réfléchir aux endroits stratégiques », répond-il.
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Nova Envirocom qui importe la résine de Novamont, verrait évidemment de très bon œil l’arrivé possible d’une telle usine dans la région. Aux yeux de Pierre Morency, fondateur et président de Nova Envirocom, il est clair que l’Estrie et le Québec, ont été les leaders dans le domaine des bioplastiques. Les conditions préalables pour développer un tel marché sont réunies.
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De plus, selon lui, c’est dans la région que l’on retrouve le plus de terres en friche et la plus forte concentration d’agriculture biologique. Avec les changements climatiques qui augmentent les pertes de culture, M. Morency croit qu’il faut utiliser ces pertes comme matières premières dans la production de bioplastique.
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Selon un document de Nova Envirocom s’appuyant sur des données du chercheur Islem Yezza, l’emballage est l’une des plus grandes sources de pollution et la majorité des emballages disponibles sur le marché québécois sont à base de pétro-plastiques.
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Christophe Doukhi-de Boissoudy estime aussi que l’on pourrait développer une industrie autour de la pellicule servant à la fabrication de sacs, par exemple. Quelque 70% de la production de résine de Novamont sert à fabriquer cette pellicule.
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Source : La Tribune, Isabelle Pion, Sherbrooke, 9 décembre 2009.
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Emballer ou ne pas emballer la banane, telle est la question....pour Del Monte

Del Monte vient de développer un nouvel emballage qui permet de prolonger la durée de vie des bananes. Le nouvel emballage permet de doubler la "shelf life of bananas" à l’air libre, du coup il permet de diminuer le nombre de livraisons et de réduire les déchets.

Encore une fois, on fait face à dilemme : Emballer pour prolonger la durée de conservation et donc réduire la quantité de pertes ou réduire pour ne pas dire éliminer l’emballage et se retrouver avec plus de déchets. Diminuer le nombre de livraisons et réduire les déchets, est à l'évidence un progrès pour améliorer la rentabilité du secteur, mais les bananes ont-elles véritablement besoin d’être emballées ?

Del Monte regarde du côté d’un emballage biodégradable. Disons qu’un emballage compostable pourrait, à la rigueur, être une solution à condition que l’emballage et les pelures soient ensuite réellement destinés au compostage.

Mais une autre question doit tarauder le consommateur et l'amateur de banane : à tenter de prolonger la durée de vie (et donc ralentir le mûrissement de la banane), ne risque t-on pas de dénaturer le goût de la banane?
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mardi 8 décembre 2009

Bioplastic: Myriant biobased Succinic

Myriant Technologies LLC (as successor to BioEnergy International), a leading biotech developer and manufacturer of renewable biochemicals, has been selected by the U.S. Department of Energy (DOE) to receive up to $50 million for its planned biobased Succinic Acid facility in Louisiana. Notably, among the 19 integrated biorefinery projects that won funding or loan guarantees, Myriant was the only award focused exclusively on biobased chemicals rather than biofuels.
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The DOE and other third-party studies have previously identified biobased Succinic Acid as a priority among the top 12 chemicals by market size that can be derived from biomass. Succinic Acid is used in a wide variety of applications including plastics, fibers, polyesters and pigments.
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Myriant's production of biobased Succinic Acid will utilize both local sorghum and carbon dioxide (CO2) to displace petroleum-based feedstocks, using less energy than its petroleum alternative. In addition to the energy savings, by consuming CO2 rather than producing it via oil refining methods, Myriant's process dramatically reduces lifecycle greenhouse gas emissions.
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dimanche 6 décembre 2009

Lancaster Sun Sport : Stand-up pouch for active and nomadic lifestyle

Consumers’ nomadic life-styles have been captured by an attractive and handy 3D sample sachet for a new sun gel range from Lancaster Sun Sport.


Produced by French contract packer and sachet specialist LCEsa, the convenient stand-up 10ml sachet is made from an alufoil-based multilayer laminate, with a reclosable cap.

Alcan Packaging Montreuil- Bellay, a specialist flexible packaging company for pharmaceutical and cosmetic applications, printed and laminated the PET/ALU/PE multilayer structure to give the right combination of flexibility and resistance for ease of dispensing. It also protects and preserves the active ingredients of the sun gel, even in extreme climate conditions.

The large decorative surface of the sachet features high quality rotogravure printing in 4-colours, which together with its stand-up position on shelf, provides excellent branding and promotional opportunities for the colour coded range of sun gels.

Another advantage of the 3D sachet is its higher ratio of product quantity to surface of laminate compared with the equivalent flat sachet.

Source (en)
Source (fr)

samedi 5 décembre 2009

Bioplastics assist in potential tumor cure

Biodegradable plastics have played a leading role in the first successful elimination of tumors in mammals.

According to a report in the newest issue of Science Translational Medicine journal, bioengineers and immunologists at Harvard University in Cambridge, Mass. recently used fingernail-sized plastic disks impregnated with a cancer vaccine to kill tumors in laboratory mice. The vaccine inside the disks reprogrammed the mice’s immune systems to attack the tumors, the report said.

The slender implants developed by the group measure 8.5 millimeters in diameter and are made of an FDA-approved biodegradable polymer. Ninety percent air, the disks are highly permeable to immune cells and release so-called cytokines, powerful recruiters of immune-system messengers called dendritic cells.
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mercredi 2 décembre 2009

Bioplastics News: NatureWorks, Novamont, Teknor Apex


In support of the UN Conference on Climate Change in Copenhagen, NatureWorks will be involved in a range of activities, including product placement in the main conference hall, new materials for the Nordic Fashion Association’s Copenhagen Fashion Summit, and a unique biotechnology showcase highlighting the latest innovations for everyday life.

NatureWorks, based in Minnetonka, Minnesota, is the company behind Ingeo™ fibers and bioplastics — innovative materials based on plants, not oil, which enable the creation of a unique and comprehensive range of consumer products, everything from packaging to electronics and from clothing to baby care. And, as a company with the unique mission of bringing to market a family of low carbon footprint performance biomaterials that offer a more responsible choice to the consumer, NatureWorks sees the Copenhagen summit as a critical platform to showcase those products.
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Novamont increases bio content of Mater-Bi

During the 4th European Bioplastics Conference (Berlin, Nov 10-11, 2009) Novamont, the leading Italian company in the bioplastics sector, presented the 2nd generation of Mater-Bi®, now available on an industrial scale. It is a wide range of grades for technical applications in the sectors of flexible films and coatings characterised by an increase in the content of renewable raw materials, low levels of production of greenhouse gases and less dependence on mineral oil based feedstocks.
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Behind the 2nd generation of Mater-Bi materials are the integration of Novamont’s starch-based technology with the technology of polyesters from vegetable oil, covered by an abundant patent portfolio and a significant investment in new plants and new capacity. Today Novamont’s Biorefinery has a total production capacity of 80,000 tons/year.

Starch compounds improve on previous bioplastics

Teknor Apex’s bioplastics division has developed a new range of compounds based on blends of thermoplastic starch (TPS) with petrochemical polymers, including polypropylene, linear lowdensity polyethylene, and biodegradable copolyester.

The Terraloy compounds are made using a process developed by Cerestech, Inc and licensed to Teknor Apex. The process converts granules of starch from corn, wheat, tapioca, or potatoes into a masterbatch containing TPS and a host polymer. When the blend is with another bioplastic or a biodegradable copolyester, the resulting compound is 100% biodegradable.

Bio-based plastics are often touted as “biodegradable.” But this term has several stipulations behind it. While these products may in fact have components that are capable of degrading, this process only occurs under specific conditions and biodegradable plastics cannot be composted in a backyard compost pile. Because the material requires very high heat, these plastics can only degrade in a commercial composting facility.

But is PLA better than your average PET bottle? According to Keith Christman, senior director Market Advocacy for the American Chemistry Council (ACC), it depends heavily on the product. In fact, in a study of traditional HDPE milk jugs versus glass jugs and PLA jugs, HDPE out-performed both materials.
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