dimanche 31 août 2008

Packaging of the week: Ecolean Sustainable Packaging

Via Ecolect



Ecolean makes a packaging system that uses a material which is based on calcium carbonate (aka, made from a chalk). They are calling their patented material “Calymer” and it consists of 40% calcium carbonate, natural chalk and polymers (PE and PP) as the binding agent. The packages are manufactured and printed by Ecolean in accordance with each food producer’s instructions. They are then delivered on reels to the factory (who will be adding the contents), hygienic and hermetically pre-sealed. Their Calymer material should not be confused with biodegradable plastics on the market as they follow a different life-cycle. According to their site, upon disposal, a used Calymer package can either be recycled as a traditional plastic or “recovered as energy by incineration.”

The Ecolean Calymer material comes with a full Food Contact Approval Certificate and has improved organoleptic properties over traditional plastic packaging options, meaning that it will preserve the freshness and protect the containers contents longer. The system requires a their proprietary production line with filling machines and packing stations. The filling machine opens, fills and re-seals the packages in 2.4 seconds. Although their Ecolean packaging is available with the system, the Calymer material itself is not for sale.

Product Diversification Catalogue

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samedi 30 août 2008

Listériose : des «emballages intelligents» pour éviter la contamination

La crise de la listériose aurait pu être évitée, ou du moins atténuée, si l’industrie agroalimentaire canadienne s’était con­vertie plus tôt au dernier cri en matière d’emballage, les «emballages intelligents», déplore un spécialiste.
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Selon Islem Yezza, de l’Institut de technologie des emballages et du génie agroalimentaire (ITEGA), au collège Maisonneuve, la technologie des emballages a beaucoup progressé au cours des dernières années. «Cela ne joue plus seulement un rôle de barrière, comme avant. (…) Ce que cet épisode de listériose nous dit, c’est qu’il nous faut des emballages qui donnent des informations (sur la qualité du produit emballé) que le consommateur peut voir.»
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Et il est maintenant possible, dit-il, de fabriquer des emballages qui détectent certains microbes et avertissent l’acheteur éventuel que leur contenu est contaminé. L’entreprise américaine Sira Technologies, par exemple, produit des emballages dont le code barre se brouille lorsque la viande est infectée. Ces étiquettes intelligentes ne pourraient évidemment pas prévenir l’infection, mais elles éviteraient que de fortes doses de microbes atterrissent dans nos assiettes.
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Or, poursuit M. Yezza, dont le travail consiste à sensibiliser l’industrie à ces percées technologiques, «nous sommes très en retard par rapport à ce qui se fait en Europe (...où), avec la crise de la vache folle, les gens portent vraiment attention à ça. (…) Ici, il y a un potentiel, mais il faudrait une vision à plus long terme et arrêter d’attendre que le problème survienne pour agir.»
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M. Yezza espère que la crise de la listériose servira au moins à ouvrir les yeux de l’industrie. «Évidemment, ces emballages coûtent plus cher. Mais avec tout ce qui vient de tomber sur Maple Leaf, cela montre qu’attendre peut coûter très cher aussi…» Aux États-Unis, dit-il, le marché des emballages intelligents croit au rythme de 30 % par année.
---Il n’a pas été possible, hier, de s’entretenir avec le Conseil de la transformation agroalimentaire du Québec pour avoir l’opinion de l’industrie dans son ensemble. Chez l’entreprise Olymel, cependant, le porte-parole Richard Vigneault dit que ces emballages intelligents ne sont pas utilisés. La compagnie, dit-il, prend toutes les précautions nécessaires et a des experts qui demeurent «à l’affût» de ce genre d’innovations, mais ceux-ci n’en ont apparemment pas encore trouvé qui fasse l’affaire.

«Si Olymel avait connaissance d’un emballage qui permet de faire ces choses-là, on le considérerait sérieusement, c’est certain», dit-il.

Source : Jean-François Cliche, Le Soleil, Québec
À lire ou à relire :
Crise de la Listeria : l’emballage intelligent à la rescousse

Des emballages intelligents à la rescousse?
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jeudi 28 août 2008

Paksense: Enabling Better Quality and Safety Decisions


PakSense time and temperature monitoring labels are flat, about the size of a sugar packet, and are able to digitally record time and temperature of a product.s environment during the entire distribution cycle. Acceptable temperature range specifications are pre-programmed into each label by PakSense and can be customized for each product application, such as meats, seafood, produce or pharmaceuticals. The user simply snaps the corner of the label to activate it and attaches it to product. Labels are encased in food-grade packaging, are waterproof, and can record data for up to eight weeks. Each label is identified by a unique serial number. PakSense TXi Labels are easy to use and provide incredible insight into what happens to product during distribution.


mercredi 27 août 2008

TRACEO® : à la « track » de la rupture de la chaine du froid

La société française Cryolog a mis au point une solution très innovante : Traceo, un indicateur microbiologique de rupture de la chaîne du froid. Il s’agit d’une étiquette qui indique par la couleur une accumulation de ruptures de la chaîne du froid.


Traceo est une étiquette adhésive dont le principe est basé sur l’intégration d’un indicateur Temps/Températures. Elle combine deux outils : un témoin qui informe par une lecture intuitive le consommateur de l’état de fraîcheur du produit et un film intelligent qui permet de bloquer la lecture des codes-barres si le produit n’a pas été correctement conservé. Cette étiquette exploite une réaction biologique déclenchée par la présence effective d'une flore bactérienne, le but étant d'empêcher la lecture du code barres et donc le passage en caisse.

Traceo s’adapte à une large gamme de produits thermosensibles dans l’agroalimentaire et dans l’industrie pharmaceutique et apporte une solution d’ensemble, du protecteur au consommateur, au problème de santé publique qu’est la rupture de chaîne du froid. Les applications les plus concrètes de TRACEO® sont :

  • Le traçage des produits alimentaires frais en grande distribution
  • Le suivi des plateaux repas et des bacs de restauration dans le secteur de la restauration hors foyer
  • La surveillance des produits pharmaceutiques thermolabiles (vaccins, poches de sang, produits de diagnostic...)
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lundi 25 août 2008

XtendLife : la conservation maîtrisée des produits de boulangerie emballés !

Xtendlife, développé par le groupe Lesaffre, est une nouvelle alternative à l’utilisation des conservateurs artificiels.

  • La maîtrise de la durée de vie : XtendLife garantit l'absence de moisissure sur le pain de mie jusqu'à la date limite de consommation, et ce, quelque soit la période de l'année ou les conditions climatiques.

  • L'allongement de la durée de vie : XtendLife allonge la durée de vie des produits de panification emballés, permettant d'espacer les fréquences d'approvisionnement des points de vente et ouvrant de nouveaux marchés.

  • Une formulation "Clean Label" : XtendLife n'est pas considéré comme un conservateur. Son étiquetage se résume par exemple à "farine fermentée déshydratée, correcteur d'acidité...". Cela représente un véritable "plus" à l'heure où les consommateurs sont très attentifs à ce qu'ils mangent.
Au salon Europain, le salon mondial de la Boulangerie, XtendLife a décroché le prix de l’innovation 2008.
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samedi 23 août 2008

Protecting Your Meat From oxygen

John Solomon is business development leader, specialty foods and consumer goods for Multisorb Technologies. He has 12 years experience in the packaging industry for food service and retail applications.

How does oxygen degradation affect meat?
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JS: Oxygen exposure degrades and spoils food in four main ways: colour oxidation, flavour oxidation, lipid or fat oxidation and microbiological spoilage. Colour change is the main reason to regulate the oxygen content of meat packaging—usually a loss of redness in products such as ham or turkey. Consumers see this as signs of aging, possible mishandling or potential spoilage.

Various microorganisms can also produce colour changes in food. Pseudomonas turn it yellow, green, or red. Bacilli blacken food. Yeasts typically form white colonies on meat, or create red to pink discoloration in sea food. Fungi can exhibit a wide range of watersoluble colors. Temperature and packaging integrity play a role in the rate at which food degrades. But most of the pathogens—or organisms that cause disease—that spoil meat need oxygen to survive. (Processed meats are formulated to combat the growth of anaerobic pathogens that can live without oxygen.) Microbiological spoilage can go undetected in packaging, and in extreme cases pathogens can multiply to levels that cause food poisoning.

Ham packed with oxygen sorbents had lower counts of yeast, mould and psychrotrophic bacteria than meat without. The product looked better, as it turned grey more slowly.

A slimy texture can form on meat as bacteria grow, giving an unattractive iridescent ‘shine’. Putrefaction occurs as bacteria break down the proteins, creating foul odours that taint flavours. Pseudomonas, bacilli, and fungi hydrolyse proteins, giving food a bitter and offensive taste, and loss of nutrition. The biochemical oxidation of fatty acids can affect both colour and flavour. Food will also become rancid through the hydrolysis of triglycerides. Each of these degradation processes can be slowed by oxygen sorbents inside processed-meat packaging.

What methods are available to combat and control oxygen degradation and food spoilage?

JS: Modified-atmosphere packaging (MAP) techniques replace the air in the container by flushing it with nitrogen (N2) or carbon dioxide (CO2). The tray is then sealed with a plastic film. MAP will always leave some oxygen behind, and more oxygen will seep through the plastic film. Sorbents can eliminate both the residual oxygen and the additional gas that seeps in over the expected shelf life of the product.

How can the removal of oxygen in packaging enhance brand appeal?

JS: With the oxygen removed, the natural colour of meat can be preserved for several weeks. The redness of cured meat is faint. It’s easily oxidised by a free-radical reaction that’s started by light. So it’s important to remove oxygen before the product is exposed to daylight or display lighting. That way, it will keep an appealing and healthy appearance. If not, the colour will fade within a few hours of packaging. The product will turn completely brown or grey within a few days. There are other less-obvious benefits to removing oxygen: natural aromas and flavours are retained; rancidity is minimised.

How can sorbents increase shelf life?

JS: Removing oxygen also slows spoilage by aerobic microorganisms, including yeasts, bacteria and moulds. For example, users of Multisorb’s Outgredients oxygen sorbents say shelf lives sometimes double.
The objective is to pull the oxygen level down to 100ppm within a few hours, and to zero within 24 hours. This avoids rapid discolouration in meats. Storage life is extended. Pseudomona bacteria that spoil food can’t grow as there’s not enough oxygen.

How can oxygen sorbents enhance MAP?

JS: Oxygen sorbents are not alternatives to MAP. In fact, the two processes complement each other to produce even better results. MAP lines using Multisorb’s Outgredients have been found to operate faster and better.
For example, Cornell University tested packaged ham with and without oxygen sorbents over 79 days. (The meat was N 2:CO2 (70:30) back-flushed, vacuum, and atmospheric pressure packed.) Ham packed with oxygen sorbents had lower counts of yeast, mould and psychrotrophic bacteria than meat without. The product looked better, as it turned grey more slowly. In the middle and late stages of the experiment, you could easily see that the ham was redder.

Are Outgredients necessary for products packaged in plastic?

JS: All plastics are permeable to gas. Oxygen transmission rates of lidding films used in vacuum packaging are low. Typically they’re around 40cc/m /24h/atm at 25°C at 100 percent rh. But rates of 5 to 50cc/m 2/24h/atm have been recorded. Over time enough oxygen will seep into a plastic pack to discolour meat. Of course, you could use aluminium-foil laminate as the metal layer is impervious to gas. But many consumers like to see meat before they buy it. The metal may block the oxygen, but it also hides the meat. So clear film is still necessary, and oxygen ingress is unavoidable.

How are oxygen sorbents placed inside packaging?

JS: Asian consumers look for the sorbent inside packaging and will not buy food where a sorbent cannot be easily seen. For these applications Outgredient sachets can be dropped into the package. But North American and European consumers aren’t used to loose components inside packaging so there are alternatives. Self-adhesive oxygen sorbents can be discreetly applied to the underside of lidding stocks, and hidden under outside branding labels. Consumers don’t usually see them.

Are they safe?

JS: Sorbents are made with food-safe ingredients. They’re resinbonded and don’t leak or spill if sliced open with a knife.

Source: Asia Food Journal
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vendredi 22 août 2008

Crise de la Listeria : l’emballage intelligent à la rescousse

Les autorités de santé publique du Canada ont confirmé, vendredi, un troisième décès possiblement imputable à une virulente infection bactérienne, la listériose, qui a atteint au moins 17 personnes à travers le Canada.

La société torontoise de fabrication alimentaire Maple Leaf, qui a retiré cette semaine plusieurs produits de viande emballés du marché et fermé temporairement l'usine où la bactérie responsable de la maladie a été détectée, est pour le moment considérée comme la source probable.

Je suis avec d’autant plus d’intérêt ce dossier qu’à la mi-septembre, je dois donner une conférence à Toronto sur les emballages intelligents et actifs dans l’industrie des viandes. Un symposium organisé par le conseil des viandes du Canada (voir ici la présentation: Active and intelligent packaging for meat industry).

Active/intelligent packaging for meat industry
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La solution à ce type d’intoxication alimentaire peut se trouver dans l’emballage. Le temps où les emballages ne jouaient qu'un rôle de barrière inerte et imperméable entre l’aliment et l'environnement extérieur est révolu. Les progrès technologiques ont permis le développement des emballages actifs et des emballages intelligents. Ces derniers surveillent et contrôlent l'évolution des conditions dans lesquelles un produit alimentaire a été emballé. Ils fournissent également des informations complémentaires sur la qualité du produit pendant toutes les étapes de transport et de stockage précédant sa consommation.

Cette crise alimentaire qui pourrait traumatiser les consommateurs canadiens devrait convaincre de l’utilité et de la pertinence des indicateurs intelligents sur les produits les plus sensibles. En proposant des dispositifs d’information qui «parlent» directement au consommateur, les emballages intelligents devraient permettre de garantir la qualité et la sécurité des produits jusqu’au consommateur.

L’investissement nécessaire pour le développement et la généralisation de ce type d’emballage est finalement peut-être plus rentable qu’il n’y parait. En effet, ces nouveaux emballages, en plus de sauver des vies, prémuniraient les industriels de l’agro-alimentaire des pertes considérables occasionnées par le rappel massif de leurs produits, sans compter l’impact négatif que cela peut causer à leur image de marque.

Ci-dessous un exemple d’étiquette intelligente qui pourrait être utilisée afin de prévenir un tel empoisonnement alimentaire.


The Food Sentinel System™ (SIRA Technologies, California, USA) is a biosensor system capable of continuous detection of pathogens in food packages. In this system, a specific-pathogen antibody is attached to a membrane-forming part of the barcode. The presence of contaminating bacteria such as Salmonella sp., Escherichia coli 0157:H7 and Listeria monocytogenes will cause the formation of a localized dark bar, rendering the barcode unreadable upon scanning.

mercredi 20 août 2008

Emballages emballants pour l'environnement

Les emballages de produits alimentaires jouent un rôle essentiel dans la conservation du produit, sa manutention, sa protection et pour fournir l'information au consommateur. À l'heure actuelle, les aspects environnementaux prennent de plus en plus d'importance. En fait, c'est un défi majeur qui attend les entreprises de transformation qui doivent intégrer tous ces aspects.

Que faire alors? Comme l'expliquait M. Islem A. Yezza, chargé de projet à l'Institut de technologie des emballages et du génie alimentaire, le 7 février dernier lors de la Journée d'information en transformation alimentaire, certaines entreprises se tournent vers l'analyse des cycles de vie, une approche qui permet d'inventorier les impacts d'un produit sur l'environnement pour identifier ce qui peut être amélioré. Pour l'emballage, par exemple, il peut s'agir d'en réduire la quantité, mais aussi de choisir des matériaux dont l'empreinte environnementale est moindre (origine, volume, facilité de recyclage, etc.)…Lire suite

Packaging of the week: Mr Clean Eco


Mr. Clean Eco proposes a new green approach to Mr. Clean, in keeping with consumer demand for more sustainable products. The label clearly describes the proposal. The barcode represents a new way of describing the material and recycling conditions for the packaging. The consumer returns unsorted bottles to a recycle point at the local shopping center. The Magic of the barcode is that it enables the Automated recycling point to identify the bottle (material, chemical content, colors...), sort it, shred it and dump it in the appropriate mass transportation hopper. This reduces sorting and shipping costs in the recycle value chain as well as enabling coupon based rewards to be issued to the recycling consumer for use in the store for products by the same manufacturer. The system can be used by the manufacturer to gain credit for recycling as the amount of returned bottles is now known. It could also be used to avoid (future) costs levied against Retailers and Brands for the cost of county recycling programs. The design reflects a more modern approach to Mr. Clean. New man if you like, more sensitive and refined. The use of translucence invokes a more sensuous feeling in the product as does the subtle tilting of the form to imply dynamic movement - fitting for a strong man like Mr. Clean. Careful attention has been paid to the recycling issues. There is no label, the graphics are printed directly onto the packaging to eliminate problems in the recycling process and increase the yield of recycled pure materials. This has in turn driven a new fresher look for the Mr. Clean brand.

mardi 19 août 2008

Japon: l'empreinte carbone affichée sur les emballages

D’après l’AFP, le gouvernement japonais a invité mardi les fabricants à afficher sur les emballages d'articles du commerce la quantité de dioxyde de carbone (CO2) émise, de leur production à leur livraison en rayon, afin de responsabiliser les industriels, les détaillants et les consommateurs.

Divers produits courants, allant du soda au détergent, feront apparaître, sur leur étiquetage, la quantité de CO2 rejetée avant qu'ils n'arrivent dans le panier de la ménagère, une information appelée "empreinte carbone".

Selon un exemple cité par le ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie, pour un paquet de chips dont l'empreinte carbone est de 75 grammes de CO2, 44% proviennent de la culture des pommes de terre, 30% de la transformation des ingrédients en chips, 15% du processus d'emballage, 9% du transport jusqu'au point de vente et 2% de la mise en rayon du produit.

De telles mentions à vocation écologique ont déjà été instaurées au Royaume-Uni et en France.

Ces initiatives inspireront-elles le gouvernement Québécois?
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Consortium Formed to Expand Recycling Options for Bioplastics

With "need" (how to ensure all of those alternative plastics - corn, soy, sugarcane- are reused, now that regular plastic is poo-poo'd), comes a "market." The Bioplastics Recycling Consortium was created to "develop an effective, efficient and economical recovery system and end markets for post-consumer bioplastic material."

Bioplastics are the alternatives to petroleum-based plastics, and are commonly made from corn, soy, sugar cane, or maize, and are thought to be a better source than petroleum-based plastic because they biodegrade - or at least can break down within a year under the right conditions. The Freedonia Group estimates that the demand for bioplastics will increase 20% every year through 2010, with film, bottles and food service products being the largest markets.

In order to do this though they will need a labeling system so that consumers can identify one plastic water bottle from a bioplastic one. Next, they are going to need a cost effective way to get this bioplastic to the appropriate recyclers so that they can turn it into its next use. With the increased demand and production of bioplastics they will have a source, but until the infrastructure is in place, it looks like the consortium has their work cut out for them.

There are additional downsides to this increase in bioplastics, the first being that using corn, soy, maize and sugar cane, etc for packaging is increasing food shortage problems in certain parts of the world. The second is that there are concerns over increased methane emissions from the breakdown of these plastics during recycling. Corn can't be recycled with traditional plastic because the polylactic acid present in the corn-plastic will ruin the petroleum-plastic waste stream.
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Makers of bioplastics include Novamont, Primo, which makes bottled-water from corn-based plastic, Wheatware and Natureworks. Novamont and Natureworks both report that production of bioplastics is less energy intensive than producing petroleum-based plastic products.

The Consortium is made up of representatives such as brand owners, recyclers, retailers, NGO's and academia. With this wide range in view points, they also get a complete view of the entire waste stream, so that the bioplastics can be recovered and turned into something that is useful for another use, indefinitely, in theory offering a truly sustainable product.


Source

FDA: BPA is safe for food and beverage packaging

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The U.S. Food and Drug Administration has reaffirmed its previous opinion that bisphenol A (BPA) is safe at the levels generally found in packaged foods. This comes shortly after the European Food Safety Authority came to a similar conclusion about the controversial chemical.
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BPA is used in a range of packaging, most commonly soft-drink bottles. But it’s also found in metal can linings, cups, and many other plastic products.
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The FDA’s opinion on BPA is likely to stir up an already heated debate about the chemical. The scientific community for years has questioned the safety of BPA, particularly when ingested by infants. Many cite evidence that it is a carcinogen.
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Among the most prominent of dissenting opinions is the state of California, which is considering a ban on BPA.
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According to many sources, BPA is found in the urine of more than 90% of Americans. However, the European Food Safety Authority’s recent judgment on BPA noted that humans eliminate the chemical from the body faster than animals that were tested for effects of BPA exposure.
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The full version of the FDA bisphenol A draft is available online.
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lundi 18 août 2008

« Shrink Packaging »: où comment berner le consommateur en réduisant le contenu?

L’inflation n’épargne aucun secteur de l’économie. L’industrie agro-alimentaire est tout particulièrement touchée par l’augmentation des prix des denrées alimentaires, à laquelle s’ajoute l’augmentation du prix de l’emballage, lui-même, tiré à la hausse par l’explosion des cours du pétrole.

Pour rester concurrentielles et plutôt que d’opter pour une augmentation des prix de leurs produits, les grandes marques ont trouvé une solution miracle : une belle cure d’amaigrissement de l’emballage et tant qu’à faire du contenu également. Le plus souvent, le consommateur ne s’en aperçoit pas car cela se dissimule derrière un nouveau design plus moderne et plus alléchant.

Consommateurs, soyez vigilants…le Québec ne sera pas épargné par cette nouvelle tendance de l’emballage.

Voici quelques exemples:



A lire également, ces récents articles parus dans la presse :

Shoppers 'cheated' as supermarket brands downsize - so you pay the same for less

Packaging, Contents Slim Down But Cost the Same

Shoppers beware: Products shrink but prices stay the same

Favorite brands' packaging is shrinking

Food packages shrinking, but prices remain same

America's Shrinking Groceries

Grocery packaging shrinks but not prices

Shrinking Container Sizes, Rising (Eco-) Costs

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dimanche 17 août 2008

Opinion : le cellulaire « vert » de Samsung

Samsung crée le buzz avec son nouveau téléphone cellulaire E200 Eco, lancé à Pékin : le «téléphone Vert». Un beau gadget, avec une coque verte faite de bioplastique extrait de maïs.


L’argument de vente de Samsung : La coque faite à partir de bioplastique devrait réduire les les émissions de CO2 à la production du téléphone comparé au plastique polycarboné. Selon Samsung, une tonne de bioplastique, utilisé dans la fabrication de l'E200 Eco réduit de 2,16 tonnes le CO2 émis par les polycarbonates dérivés du pétrole.

Le président du département Telecoms de Samsung, déclare : “Nous nous efforçons de sortir autant de produits verts que possible et d’améliorer de manière proactive le système de recyclage des téléphones”.

Mais derrière tous ces arguments de vente, il faudrait faire entrer un peu de logique et que les journalistes posent les bonnes questions, pour que le consommateur ne soit pas berné. Il ne faudrait pas que l’utilisation des bioplastiques déresponsabilise les consommateurs et les industriels en laissant croire que ces produits «verts» ne posent aucun problème dans les sites d’enfouissement et constituent la solution miracle aux problèmes générés par les plastiques pétrochimiques.

Comme je l’ai déjà mentionné dans un post précédent (La fin de vie des bioplastiques : le casse tête), le défi réside encore au niveau de la fin de vie des produits : Que fera t’on du nouveau Samsung à la fin de son cycle de vie?

Se contenter de faire la promotion d’un article, en tout ou partie biodégradable, devrait être contraire à l’éthique environnementale de tout industriel. Il faudrait exiger de ce dernier qu’il indique sur le produit, la manière dont il faudra en disposer à la fin de son cycle de vie. Où et comment le consommateur doit-il s’en débarrasser?

En conclusion, si l’industrie des téléphones portables tient réellement à changer son image d’industrie polluante (batteries ayant une courte durée de vie, sollicitation des consommateurs pour de nouvelles tendances et exportation des déchets électroniques vers les pays en voie de développement), lancer une coque biodégradable sera loin d’être suffisante. Ce n’est qu’ajouter du gadget environnemental au gadget électronique!

La vraie solution pour ce type de produit reste : Recycler et Réutiliser.


NB : lire également l’éditorial du « The New York Times » : Corn-Phone

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samedi 16 août 2008

Survey: State of "green packaging"

According to the results of a survey (2007) sponsored by Packaging Digest and the Sustainable Packaging Coalition, sustainability is a hot button for the industry, and its impact is likely to grow in the coming years. The benchmarking study, which includes responses from 1,255 persons involved in packaging, shows that 73 percent of the respondents report that their companies have increased an emphasis on packaging sustainability during the last year. And while the awareness factor surges, adoption rates seem to lag as packaging businesses slowly incorporate sustainable practices into their business strategies... Read more









vendredi 15 août 2008

Smart Lid Systems: An innovative thermochromic coffee-cup lid

Australian firm Smart Lid Systems has invented a disposable coffee-cup lid that changes colour to indicate the temperature of the drink in the cup. It also indicates whether or not the lid is properly attached.

The smart lid alerts consumers their coffee may be too hot by changing from a dark coffee color to a bright red when the lid is applied to a hot drink. As the drink cools, the color of the lid changes back to the regular coffee color.



Download: Disposable beverage lids : Workings and Benefits
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jeudi 14 août 2008

Emballages alimentaires : état des lieux et dernières innovations

Vous trouvez ci-dessous le résumé et la présentation que j’ai donnée au début de l’année dans le cadre de la journée régionale en transformation alimentaire : Une journée emballante et innovante!, organisée par le MAPAQ (Sherbrooke, Qc, Canada).

L'emballage joue un rôle de plus en plus crucial dans l'industrie alimentaire. Dans un monde en constante mutation, l’innovation est un élément déterminant dans l’évolution des façons de faire, mais aussi un vecteur incontournable du développement. Ces observations s’appliquent à tous les secteurs économiques, y compris le secteur de l’emballage alimentaire.

Le temps où les emballages ne jouaient qu'un rôle de barrière inerte et imperméable entre l’aliment et l'environnement extérieur est révolu. L’emballage doit désormais fournir une facilité d’utilisation croissante aux consommateurs tout en préservant la fraîcheur du produit et en augmentant sa durée de vie. On assiste à l’avènement des emballages actifs, biodégradables et intelligents.

Devant les défis de la mondialisation et du développement durable, l’industrie de l’emballage alimentaire n’a d’autres choix que de s’adapter en développant de nouveaux produits mieux à même de respecter les attentes d’une clientèle plus soucieuse de la qualité nutritionnelle des aliments ainsi que de l’environnement. Les industriels de l’emballage doivent intégrer dans leurs activités la préservation de la salubrité et des qualités organoleptiques et nutritionnelles des denrées alimentaires, la prolongation de leur durée de vie et le respect de l’environnement.

Cette présentation entend tout d’abord exposer ce que sont les emballages alimentaires. Nous passerons également en revue les nouveaux emballages émergents : les emballages biodégradables, actifs et intelligents. Pour finir, quelques exemples des derniers progrès technologiques réalisés dans le domaine de l’emballage des denrées alimentaires seront présentés.

Emballages Alimentaires : État des Lieux et Dernières Innovations



Nb: Vous pouvez télécharger la présentation en format PDF sur le site du MAPAQ :
Emballages alimentaires : état des lieux et dernières innovations
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mercredi 13 août 2008

Les emballages : de plus en plus chers...

Dans un article paru aujourd’hui dans Le Figaro, on apprend que les prix des emballages continuent d'augmenter, entraînant ceux des produits finis.
  1. En juillet, Impress, un des leaders mondiaux de l'emballage alimentaire en acier (conserves en fer-blanc), a annoncé une hausse des prix de ses boîtes comprise entre 10 et 15 % pour l'Europe.
  2. Alcan Packaging a augmenté de 5 % en moyenne le prix de tous ses emballages en aluminium, hausse qui peut atteindre 15 % pour les résines.
  3. De son côté, Tetra Pak a augmenté ses prix de 2,9 % en janvier et prévoit une hausse au moins aussi importante pour janvier 2009.
Au final, le renchérissement des emballages vient gonfler le budget d'un ménage d'au moins 50 euros/an.

Face à cela, le consommateur dispose de peu de réponse. Tous les emballages sont concernés. Seules solutions, tenter de privilégier les marques qui réduisent leur packaging ou acheter des produits en vrac. Mais dans ce dernier cas, le produit lui-même est souvent plus cher que celui vendu en conserve !

L’avenir est-il aux emballages éco-responsables ou aux produits vendus en vrac ?
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mardi 12 août 2008

GreenBottle : An innovative eco-friendly milk jugs

The UK dairy industry and government have published in May 2008 a 'Milk Road Map' detailing how they intend to reduce the effect milk production has on the environment. The key road map targets are as follows:
  1. 50% of plastic milk bottles recycled into new bottles
  2. 30% reduction in water use per tonne of finished product
  3. All tertiary packaging to be recyclable or re-usable
  4. 10% of processors' non-transport energy to come from renewable sources of CHP
  5. Mandatory energy benchmarking for processorsFarmers to recycle or reuse 70% of non-natural waste
  6. 40% of energy used on farm comes from renewable sources
  7. 20-30% reduction in greenhouse gas balance from farms, compared with 1990 levels
  8. Retailers to ensure that all new stores emit less carbon than existing ones.

The GreenBottle is the first milk bottle in the UK to be 91% recycled and 99 % recyclable. Designed and manufactured in Britain, Greenbottle is an innovative recycled cardboard milk container that uses a smart two-part system to aid recycling. The outer shell is made from recycled waste office paper which can then be further recycled, or if left it will just decompose within a matter of weeks. The inner liner, which takes up less than 0.5% of the space of a plastic bottle if dumped in a landfill, prevents liquid from contaminating the paper outer.
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  • The GreenBottle consumes about a third of the energy required to make a plastic bottle.
  • Life Cycle Analysis (LCA) carried out by Pira International found the two-litre GreenBottle had a 48% lower carbon footprint than the equivalent plastic bottle.
  • The GreenBottles fit easily into the existing supply chain.
  • The GreenBottles can be used for milk, juices, smoothies, yoghurt drinks, squashes and concentrates, water, shampoos, hand creams, liquid detergents, engine oils and probably many more liquids that we don't even know about yet.

Asda, part of the Wal-Mart family, will start selling its own-brand milk in GreenBottle.

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lundi 11 août 2008

RipeSense : La maturité en un coup d’œil

Le détecteur RipeSense® indique la maturité des fruits (croquant, ferme, juteux) grâce à une puce qui change de couleur, positionnée sur un emballage protecteur. Ainsi le consommateur choisi le moment où il souhaite consommer le fruit et ce dernier n’est pas endommagé par des manipulations en magasin. RipeSense® permet de faciliter la gestion de la durée de vie des fruits individuels en stock.
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Pour plus d’informations :

vendredi 8 août 2008

Le Bioplastique, c’est politique!

Le Nouvel Observateur publiait l’été dernier un article intitulé : Le Bioplastique, c’est politique!; Je publie ici les passages que je trouve les plus pertinents.

Interdire ou pas les sacs plastique distribués à tout-va dans les magasins? La question vire au sac de nœuds... Lorsque nos députés ont envisagé de bannir tous les emballages en plastique non biodégradable d'ici à 2010, la salve de critiques est partie de haut. Aux côtés de l'Académie des sciences, le prix Nobel de physique Pierre-Gilles de Gennes a protesté qu'une telle décision ne permettrait ni de lutter contre la pollution, ni de préserver les ressources pétrolières, puisque la fabrication des emballages fossiles ne consomme que quelques centièmes - 4 % exactement dont 0, 2 % pour les pochons - de la production mondiale d'or noir !
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Un décret, toujours en cours d'élaboration, doit par ailleurs préciser « les usages du plastique pour lesquels l'incorporation de matières d'origine végétale est rendue obligatoire » ainsi que « les taux d'incorporation croissants imposés ». Le hic, c'est que Bruxelles vient de décider que les plastiques d'origine pétrolière satisfont en tout point à la réglementation de l'Union européenne en matière d'emballages : pas question, donc, de les prohiber.
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Pis, la décision de nos politiques, pourtant bien intentionnés, ne contente même pas les associations environnementales ! « Ce n'est pas aux sacs plastique pétroliers qu'il faut s'attaquer, mais aux sacs jetables, explique Grégoire Even, chargé de la question au WWF, l'organisation mondiale de protection de l'environnement.
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Avec les biodégradables, les consommateurs risquent de se sentir décomplexés et de les jeter sans discernement. Or ils mettent tout de même plusieurs semaines à disparaître dans la nature, et encore sous certaines conditions ! Donc le problème de la pollution visuelle ne sera pas réglé. Quant aux tortues marines, elles ne feront pas le distinguo entre un sac biodégradable ou non ! Elles risqueront tout autant de les avaler en les prenant pour des méduses ! » Les arguments sont recevables. Reste que l'idée de voir les déchets plastiques disparaître au bout de quelques mois des branchages bordant les rivières ou des abords de sites touristiques a tout de même son intérêt.
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Pour les écologistes, une seule alternative, donc : le cabas réutilisable, et encore pas n'importe lequel !
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Autre question, a-t-on calculé les conséquences environnementales d'une production accrue de tous les plastiques d'origine végétale (emballages, pneus, films agricoles ...) en France ? « Il suffirait d'y dédier 4 % de notre surface agricole utile », plaide John Persenda, président du groupe européen Sphère, spécialisé notamment dans les plastiques à base de féculents. Certes, mais il est déjà question de vouer 10 % de nos cultures à la production de biocarburants, et, de plus, les scientifiques alertent sur les quantités d'eau, d'engrais et de pesticides qu'elles vont consommer. A quand un véritable écobilan de la filière ? A tous les niveaux, les sceptiques fourbissent leurs arguments.
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Exemple : faute d'un marquage clair, le consommateur ne serait pas prêt à trier avec certitude les emballages compostables. La société Eco-emballages, investie depuis 1992 d'une mission d'intérêt général pour organiser le tri des emballages ménagers en France, plaide pour qu'ils finissent avec les 40 % de déchets actuellement brûlés en incinérateurs. Selon elle, c'est le meilleur moyen de valoriser ces rebuts trop légers et trop souvent souillés pour être traités différemment. La société s'appuie sur une « analyse environnementale de la fin de vie des emballages en bioplastique » menée pour son compte, avec le soutien de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Adem), par le cabinet Bio Intelligence Service d'Ivry-sur-Seine. Celui-ci a évalué par modélisation des plastiques compostables, également testés par nos soins (Ecoflex, Mater-Bi, NatureWorks). Il conclut notamment qu'en termes de toxicité (pour l'homme, la terre, l'eau), leur incinération serait préférable à leur enfouissement en décharge mais aussi à leur compostage !
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Un résultat à prendre avec des pincettes, selon Françoise Silvestre, de l'École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques de Toulouse (Ensaciet), également présidente du Comité français pour la biodégradabilité (Co-Bio) : « On a fait tourner un logiciel en le nourrissant de données parfois hypothétiques. On ne peut pas en effet évaluer les performances de la technologie des plastiques d'origine végétale qui n'en est qu'à ses débuts en lui appliquant les mêmes critères qu'à l'industrie du plastique pétrolier, solidement établie depuis cinquante ans ! »
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Car c'est là que se situe l'un des nœuds de l'affaire. Pour être performants sur le plan environnemental, les plastiques compostables doivent faire l'objet d'une collecte spécifique, avec les déchets organiques, comme en Italie du Nord ou dans certaines villes de Grande-Bretagne. Si la France ne décide pas de la mettre en place à quoi bon généraliser leur emploi ?
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jeudi 7 août 2008

RFID for meat authenticity and traceability

Consorzio del Prosciutto di San Daniele, a consortium of ham producers based in the northeastern Italian city of San Daniele del Friuli, has completed the first phases of an RFID based pilot designed to track the production of prosciutto and verify its authenticity. The group plans to expand tests of the passive RFID system over the next 12 months, eventually requiring its members to adopt the technology.

The main reason the consortium hired consultants to design and test the RFID system was to create a method for verifying a ham's authenticity. The group, however, also sought a way to increase its ongoing efforts to ensure that producers comply with health and hygiene standards. Toward this goal, the consortium eventually hopes to use RFID to track the entire production process, from the time pigs arrive at the slaughterhouse until the prosciutto is sent to warehouses and retail stores.



"We want to protect the consumer so that each person knows the story of each ham through RFID, including when the pig was born and details about its life and death," says Paola Visentin, a spokeswoman for Softwork, the company that designed and tested the system.


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mercredi 6 août 2008

La fin de vie des bioplastiques : le casse-tête!!!

Les bioplastiques sont en plein essor sur le marché canadien. Plusieurs organismes, événements sportifs et culturels font désormais le choix de cette alternative aux pétro-plastiques. Lors de la dernière coupe Rogers à Montréal, les organisateurs ont ainsi beaucoup communiqué (ici) sur le fait qu’ils ont utilisé de la vaisselle compostable. Cette initiative de Tennis Canada est intéressante et semble témoigner d’un engagement environnemental.


Promouvoir et généraliser l’usage des bioplastiques compostables est louable. Mais la question se pose de savoir si ces déchets finissent bel et bien dans le compost. Au Québec, le dernier Rapport sur la gestion des matières résiduelles (2008), mentionnait que le taux de récupération est actuellement très faible. Ainsi, pour le secteur municipal, seulement 8 % des toutes les matières organiques ont été récupérées en 2006 au lieu des 60% prévu dans la politique 1998-2008.

Les bioplastiques qui sont déviés de la voie du compostage risquent en effet, de causer plus d’impacts nocifs sur l’environnement ainsi que des dommages au sein de l’industrie de recyclage. En effet, la dégradation d’un bioplastique dans un site d’enfouissement génère du méthane, un des principaux gaz à effet de serre, dont le pouvoir réchauffant est environ 23 fois supérieur à celui du CO2. De même, les bioplastiques qui finissent dans un bac de recyclage risquent de contaminer la chaîne de recyclage, si l’on ne peut les différencier des pétro-plastiques.

Un récent article publié dans Packaging news intitulé : The PLA Puzzle, compare la destination finale du PLA, un bioplastique à base d’amidon, à un labyrinthe à plusieurs EXIT.

"Finding the most suitable final destination for packaging made from polylactic acid (PLA) can feel like trying to make your way out of a maze. A maze with more than one exit, and where the PLA players find it hard to agree on the right path to the finish."

L’industrie de recyclage américaine a mis aux défis NatureWorks, leader mondial des bioplastiques à base de PLA, de trouver une solution viable pour la fin du cycle de vie des contenants en PLA, plus spécifiquement les bouteilles, faute de quoi il faudrait, en attendant une solution, imposer un moratoire sur les nouvelles applications.

"Most PLA bottles are difficult to distinguish from PET or HDPE. Where more sophisticated equipment is used, PLA can be separated from other polymers. The real issue, says Eric Lombardi, president of the GrassRoots Recycling Network (GRRN), is the additional cost this imposes on sorting and recycling organisations. As a residue, these PLA bottles are likely to end up in landfill, without the benefit of recovery in any form."

En conclusion, la promotion des articles et produits compostables doit impérativement s’accompagner du développement et de la généralisation d’infrastructures adéquates permettant le compostage.

mardi 5 août 2008

Bioplastic: WRAP position

Waste and Resources Action Programme (WRAP, UK) believes that introduction of biopolymers should be done in a way which can demonstrate benefit to the environment. Pending a full life cycle assessment, it is likely that a benefit will be demonstrable in the following circumstances:
  1. Products using the new materials are designed to minimise the amount of material used;
  2. Use of the material provides improved performance or technical benefits e.g. a reduction in food waste;
  3. It is compostable – and preferably home compostable. Packaging should be certified as compostable and conform to EN 13432;
  4. It is clearly identified and differentiated from oil-based polymers;
  5. Users of the material are fully informed about how to distinguish it from other polymers and enabled to dispose of it appropriately at end of life;
  6. Practical arrangements can be made for the collection and appropriate treatment of the new materials; and
  7. Considering applications where established recycling systems are not in place.
The principal risks arise at the end of life phase. Instead of being composted, biopolymers may find their way into the recyclables stream which would increase the cost of recycling or prevent it completely. Alternatively biopolymers could be added to the residual waste stream and increase the biodegradable waste sent to landfill, making it harder for the UK to meet its legal waste obligations and increasing the amounts of methane gases generated. WRAP has identified the following priority activities which it will pursue with other interested parties:

  1. Development of standard “branding” and messaging for products using these materials to aid separation;
  2. Identification of technologies for separating polymers of different origins;
  3. Development of guidelines on the treatment of biopolymers in waste collections for composting;
  4. Development of a home composting standard;
  5. Life Cycle Assessment where appropriate;
  6. Publication of clear technical advice on biopolymers.

    Source
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Packaging of the Week: The Baja BBQ Firepack

Via Notcot



The Baja BBQ Firepack is charcoal packaging that lights instantly and burns away in the grille, making the barbecue experience simple, clean and chemical free. Made from 100% recycled biodegradable paper pulp, the package contains 2 lbs of natural lump charcoal and features an integrated chimney that creates perfect hot coals in 15-20 minutes without the aid of chemicals or lighter fluid.

According to the designers’ web site, “14,500 tons of volatile organic compounds (VOCs) are emitted from the 46,200 tons of lighter fluid used in the United States every year”. Lighter fluid can also leave a residue of toxic chemical on grilled food. This is what inspired them to come up with a chemical free, non-messy alternative.
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lundi 4 août 2008

Liberté : Production éco-durable basée sur l’ACV

Liberté, une entreprise manufacturière de produits laitiers établie à Montréal a adopté une approche cycle de vie (ACV) dans sa gestion environnementale d’entreprise (cliquez sur Slide 1 pour visualiser la présentation donnée par Maria Martinez, Coordonnatrice au Développement Durable, Liberté).

L’ACV est une méthode normalisée au niveau international (ISO 14044) qui permet d'évaluer les effets quantifiables sur l'environnement d'un service ou d'un produit depuis l'extraction des matériaux nécessaires à son élaboration jusqu'aux filières de fin de vie. Cet outil devient incontournable dans la mesure où il fournit un inventaire systématique de l’impact d’un produit sur l’environnement et aide les fabricants à identifier les phases susceptibles d’améliorations.


Qu’a apporté l’approche cycle de vie à Liberté?
  1. Outil d’aide à la décision et à la gestion d’entreprise: Identification des bonnes priorités d’action

  2. Support de nouvelles actions: traitement des fournisseurs, politiques environnementales, politique d’achat, communication aux parties prenantes

  3. Amélioration des performances techniques et économiques

  4. Aide pour introduire la notion de “pollueur-payeur” chez les parties prenantes (fournisseurs) : distribution des responsabilités environnementales

dimanche 3 août 2008

What is Sustainable Packaging?



  • Is beneficial, safe & healthy for individuals and communities throughout its life cycle;

  • Meets market criteria for performance and cost;

  • Is sourced, manufactured, transported, and recycled using renewable energy;

  • Maximizes the use of renewable or recycled source materials;

  • Is manufactured using clean production technologies and best practices;

  • Is made from materials healthy in all probable end of life scenarios;

  • Is physically designed to optimize materials and energy;

  • Is effectively recovered and utilized in biological and/or industrial cradle to cradle cycles.

Downloads

One-page Definition of Sustainable Packaging (PDF - 32 k)
Full Definition of Sustainable Packaging (PDF - 173 k)


Source
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vendredi 1 août 2008

Bientôt une usine de fabrication de bioplastique à Sherbrooke?

La nouvelle a été rapportée dans plusieurs médias (ici, ici et ). La ville de Sherbrooke veut être reconnue comme pôle environnemental spécialisé dans les bioindustries, notamment pour la production de plastiques biodégradables. La société italienne Novamont, leader mondial des bioplastiques (le Mater-Bi®, le plastique à base d’amidon) serait, en effet, sollicitée pour venir s’installer en Estrie.

Jeudi dernier, j’ai réalisé une entrevue sur les ondes du "FM parlé de l'Estrie", à l’émission « Bonjour l’Estrie » pour commenter cette nouvelle.

Les bioplastiques devraient offrir dans les prochaines années des perspectives commerciales intéressantes. D’après une récente étude réalisée en 2007 par BCC Research, le marché mondial des bioplastiques a atteint 541 millions de livres et devrait passer à plus de 1,2 milliards de livres en 2012. En Amérique du Nord, ce marché reste relativement restreint (35-40 millions de livres, toutefois, il croît à un rythme très intéressant de l’ordre de 10-20%. Il n’existe pas de statistiques pour le marché québécois, mais on assiste à un véritable engouement sur les produits biodégradables et compostables.

L’installation d’une usine de fabrication de bioplastique à Sherbrooke présente de nombreux avantages :
  1. C’est un projet fort promoteur pour le développement de la région de l’Estrie, et ce d’autant plus, qu’il s’agit d’une région agricole. La matière première se trouve donc à proximité. La pomme de terre pourrait ainsi être une source intéressante d’amidon.
  2. Sherbrooke est une ville leader en matière de compostage avec le tri à 3 voies et les fameux bacs bruns. Les citoyens de l’Estrie sont particulièrement conscients des enjeux entourant la gestion matières résiduelles. Cela devrait donc faciliter l’implantation d’une telle usine.
  3. Le positionnement géographique de l’Estrie est un atout stratégique : près de la frontière, ce qui pourrait faciliter l’accès au marché américain.
  4. Ce projet présente des avantages en termes d’emploi dans la région.
  5. Plus largement, cela permet au Québec de se positionner comme une société et une économie ouverte aux technologies vertes et durables
Toutefois, le développement des bioplastiques au Québec doit être réalisé de façon raisonnée, c'est-à-dire qu’il faut pouvoir démontrer leurs bénéfices réels pour l’environnement, pour que le boom ne vire pas en Fiasco.
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