dimanche 31 mai 2009

Vaisselle compostable : il faut éduquer le consommateur…

Il y a quelques mois, j’ai publié un post sur la fin de vie des bioplastiques : le casse-tête :

Promouvoir et généraliser l’usage des bioplastiques compostables est louable. Mais la question se pose de savoir si ces déchets finissent bel et bien dans le compost.
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Dans la conclusion de ce billet, je faisais savoir que « la promotion des articles et produits compostables doit impérativement s’accompagner du développement et de la généralisation d’infrastructures adéquates permettant le compostage ».

Toutefois, je pense qu’il faut ajouter un autre volet tout aussi important : l’éducation du consommateur.

Les bioplastiques sont des produits relativement nouveaux. Il s’avère impératif de mieux informer les consommateurs pour qu’ils comprennent quelle est la véritable valeur ajoutée environnementale de ces produits. Il ne faudrait pas qu’ils leur attribuent des vertus miraculeuses qui les déresponsabiliseraient d’une gestion plus éco-responsable des matières résiduelles commençant par une réduction à la source.

Plusieurs cafétérias du Québec fournissent de la vaisselle compostable, sans toutefois proposer un bac destiné au compostage. Cette vaisselle prend donc la direction des sites d’enfouissement. Mais le problème est d’autant plus complexe que si une partie de la vaisselle est compostable, l’autre (couvercles du bol de soupe, ustensiles…) est composée d’autres types de plastiques pétrochimiques (PS, PP, PET…). Donc, même si l’on prévoyait un bac de compostage, il faudrait compléter le dispositif par un intensif placardage de panneaux d’informations sur les différents modes de disposition pour chaque type de plastique.

En conclusion, le consommateur et le fournisseur pensent faire un geste éco-responsable, mais ce soit disant « virage vert » s’avère coûteux et contre-productif sur le plan environnemental.
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vendredi 29 mai 2009

Package design of the week: Kleenex “Perfect Slice of Summer”


Los Angeles-based Illustrator Hiroko Sanders created the illustrations for the Kleenex “Perfect Slice of Summer”, new limited edition tissue box series for Target Stores. Since the illustrations are the primary part of each carton, the challenge was to create artwork utilizing a style that embodies the spirit of summer, and that works uniquely with the carton design. The three boxes are images of different fruits rendered with a stylized realism that unifies the design of the package with the brand and product.

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jeudi 28 mai 2009

NAPCOR Calls for Restraint in the Use of Degradable Additives in PET Packaging

The National Association for PET Container Resources (NAPCOR) today urged restraint in the use of degradable additives in PET packaging. NAPCOR, the trade organization for the PET packaging industry, is concerned that no data has been made publicly available to substantiate or document:
  • 1) the claims of degradability of PET resin products containing degradable additives;
  • 2) the effect of degradable additives on the quality of the PET recycling stream;
  • 3) the impacts of degradable additives on the products made from recycled PET; and
  • 4) the true impact on the service life of these products.

“We urge manufacturers of PET resin and packaging to refrain from introductions of degradable additive-containing products until data is made available for review and verification so we can better understand these products and their potential ramifications,” said Tom Busard, NAPCOR’s Chairman.

In 2007, 1.4 billion pounds of PET post consumer containers were recycled in the United States. The post consumer recycled PET infrastructure depends on the quality of the recyclate and its suitability for a variety of next-life product applications. The value of recycled materials, such as PET, is an important economic driver for curbside recycling programs throughout the country.

“Without the testing and data necessary to understand the potential impacts of degradable additives in PET, it’s not an overstatement to say that they could potentially put the whole PET recycling system at risk,” said NAPCOR Executive Director Dennis Sabourin. “We don’t yet understand the impacts that these additives could have on the quality of the PET recycling stream, let alone the impacts on the safety and functionality over time of next-use PET products like recycled-content PET packaging, carpeting, or strapping.”

Aside from the potential impacts on recycling, NAPCOR questions the value of the concept itself. Whether or not it’s proven that packaging will safely degrade in landfills, or as roadside or marine litter, the value of the inherent energy used in the manufacture of plastic packaging is lost, not recaptured as it is through a recycling and re-manufacturing process.

Even if a package were to disappear or fragment – and we’ve not yet seen this evidence – it would not make the package sustainable, nor does it provide any positive impacts in terms of greenhouse gas emissions or resource conservation,” said Mr. Sabourin. “Degrading plastic provides no useful nutrients to the soil, and the impacts to soil and sea of reducing the plastic to molecules using degradable additives is unknown.”

NAPCOR calls for restraint: proper testing and verification must be conducted before degradable additives are introduced into the consumer product stream. Moreover, NAPCOR calls on brand owners and decision makers to fully consider the impacts behind the use of degradable additives in light of the larger issues of sustainability, climate change and resource conservation.

Press release
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mercredi 27 mai 2009

Burgopak: Giving your brand visibility


Strong, imaginative packaging should embody all your brand values, becoming a major representative of all your business stands for.

Burgopak’s famous patented ‘slider’ box has been getting brands noticed and talked about since 2002. From mobile phones and CDs to SIM cards, gift cards and DVDs, the Burgopak doesn’t just display products, it differentiates them.

Read more:

Diary of a packaging innovation

Inventing a smart package
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lundi 25 mai 2009

Packaging of the week: Beer in a CarboPouch


The CarboPouch™ development allows craft draft beer brewers to fill on-site, a clean, ready-to-go Single45™ or Single25™ pouch with spout and cap. Storage and shelf-life requires refrigeration. Low-carbonated water and shelf-stable energy drinks can also be filled. The organoleptic film structure ensures no off flavor. The patented film structure is designed to handle the pouch “stretch” after filling and carbonation expansion. The automatic filling process is such that there is no headspace after filling. The three-side seal pouch has a smooth side comfort grip feature. The combination of these factors makes the CarboPouch™ a true economical innovation for distribution of craft draft beers to the consumer’s home.
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Concilier Emballage et Environnement

Les emballages sont souvent réduits au mot «déchet» par les consommateurs... qui sont de plus en plus sensibles à leur diminution !

Mais la réduction du poids et/ou du volume d’emballages n’est que la partie émergée de l’iceberg. Les PME, grandes entreprises et laboratoires travaillent aussi sur les process, les décors, les flux, les déchets générés en interne...

Autant d’actions généralement «transparentes » d’un point de vue consommateur, mais qui peuvent pourtant avoir des conséquences importantes sur la préservation de l’environnement.
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Breizpack vous propose une journée pour réfléchir à ces actions, échanger avec les chefs d’entreprise, et mieux concilier emballage et environnement grâce à une vision globale.

Cette journée se déroulera à Quimper le mardi 9 juin prochain.

La matinée débutera par une série de conférences, qui permettront d'aborder la face la moins visible de l'éco-conception grâce à des témoignages d'industriels du secteur de l'emballage. De nouvelles pistes réalistes pour des matériaux innovants seront alors présentées, suivie d'une application commerciale de ces réflexions dans le secteur agroalimentaire.

L'après-midi débutera sous forme de table ronde, afin de mieux comprendre les fins de vie réelles des emballages et les voies d'optimisation.

La conférence finale permettra alors de s'ouvrir à une vision plusprospective.

Cliquez ici pour visualiser le programme détaillé

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dimanche 24 mai 2009

Plastiques agricoles : les bioplastiques à la rescousse?

D’après le site LeProgrés.fr, on apprend qu’en Haute-Loire (France), la collecte des plastiques agricoles (bâches d'ensilage et autres sacs d'engrais) va devenir payante. Le coût du pétrole, qui a fortement baissé depuis la fin 2008, n'incite pas les usines à recycler ces plastiques.
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Les agriculteurs n'entendent pas payer deux fois. Assez logique puisque depuis le 1er janvier dernier, ils versent une éco-contribution à l'achat de leurs plastiques, pour permettre leur recyclage. D’autant plus que ceux qui n'auront pas les capacités de stocker leurs plastiques pourraient être tentés de les brûler. Une solution pas très écologique… Si la chute du prix du baril a rendu l'addition moins salée à la pompe, c'est la nature qui risque, au final, de payer l'addition.

Pourtant, une solution pourrait venir de l’utilisation des bioplastiques ; je parle ici de plastiques compostables et non pas de plastiques dégradables comme les polyoléfines oxo-additivées.

Je crois que le principal débouché des plastiques compostables se retrouve dans le secteur des plastiques agricoles. Ce serait alors une illustration concrète de la philosophie « Du berceau au berceau » (cradle to cradle): la matière première qui provient de la terre, retourne à la terre (sous forme de compost).
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samedi 23 mai 2009

Bioplastics are Flourishing

Shopping bags, fast-food utensils, and garbage sacks that decompose into compost after use: bioplastics are not only environmentally-friendly, but they can also be economically advantageous. They improve image, flourish despite economic crises, and are practical even without a surge in oil prices. Ceresana Research's newest market study informs you about these promising materials.

Expectations for bioplastics are great: a better image for plastics, independence from petroleum products, solutions for waste problems, contributions to environmental protection, as well as a new source of income for the agricultural sector. However, the characteristics and potentials of different bioplastics vary substantially - accordingly, there is a high demand for information.

Increasing competition for petrochemicals

Plastics made from renewable materials and biodegradable polymers are rapidly catching up. Bioplastics are already unbeatable in certain, special applications - for example, medical implants, which dissolve in the body, or compostable mulch films for agriculture. As a result of remarkable advances in development, bioplastics are also increasingly capable of replacing common, standard polymers.

More and more use in everyday products

Packaging materials constitute the most important application area for bioplastics; for example, filler materials that are utilized in very large amounts. Supermarkets are increasingly offering compostable shopping bags. However, the largest growth rates, concerning the application of bioplastics, are seen in the automotive and electronics industries - for instance in consoles or cellular phone cases. During the past eight years alone, consumption of biodegradable plastics based on starch, sugar, and cellulose (up so far the most important raw materials) has increased by 600%. Starch-based plastics currently dominate in Europe, and polylactic acid is considered to be particularly promising.
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vendredi 22 mai 2009

EU project aims to create bioplastics with complete hydrosolubility

A new type of packaging obtained from non-food agricultural raw materials which after use can be disposed of with ease thanks to its complete hydrosolubility. That is the aim of the ReBioFoam (Renewable Bio-polymer FOAMs) research project, financed under the EU Seventh Framework Programme and which involves 10 partners from 8 European Countries (Italy, Poland, Spain, the Czech Republic, Ireland, Germany, the Netherlands, and the United Kingdom), in association with ERRMA (European Renewable Raw Materials Association), a body devoted to Europe-wide promotion of the use of renewable raw materials in the energy and materials sectors.

The aim of project, coordinated by Novamont, a leading Italian company in the bioplastics sector, is to develop a new flexible and eco-sustainable process with a low energy impact for the production of expanded biodegradable packaging containing renewable raw materials. The expansion of the biopolymers will be obtained using microwave technology (using specially designed molding presses with innovative coatings), which will take advantage of the water naturally present in the materials used (Novamont biopolymers) as expansion agents.

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mercredi 20 mai 2009

Pack news of the week: Sustainable packaging and eco-friendly materials

One-Third of All Packaging Materials to be Eco-Friendly by 2014

In the industrialized world, packaging for all types of products has become both necessary and truly ubiquitous. As more people become “modern consumers” around the world, it is an increasing burden on producers, individuals, and the environment. According to a new study from Pike Research, sustainable packaging is a fast-growing segment of the global packaging industry, and will grow to 32% of the total market by 2014, up from just 21% in 2009.

Cryovac sustainable packaging honored by PAC

Flexible-packaging converter Sealed Air’s Cryovac® In-the-Bag™ merchandising for roasts (left) was honored with a silver award in the 2009 Sustainable Packaging Competition sponsored by the Packaging Association of Canada.

Cryovac® vacuum packaging materials are thinner and lighter, allowing for a reduction in materials. In addition, Cryovac® vacuum packaging reduces the number of leakers and keeps products fresher for longer, so retailers lose fewer products and can keep their cases stocked with a mix of value cuts that are ready to merchandise as needed.

Sony Going Green With Blu-ray, DVD Packaging

All future Blu-ray and DVD titles from Sony Pictures Home Entertainment will be sold in more sustainable packaging. Sony has pledged to reduce carbon emissions associated with its DVD manufacturing by 2 million pounds in North America by 2010. The packaging, which uses less plastic and more recycled paper, makes its debut in the Blu-ray release of “Paul Blart: Mall Cop.”

Going forward, all single-disc Sony standard definition DVDs will use paper made from 30 percent post-consumer waste, according to a press release. Previously, the firm used 100 percent virgin paper.

Ultra-light discs will contain 20 percent less plastic and will be covered with plastic shrinkwrap that is 20 percent lighter.
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Concours Éco-responsabilité de l’industrie graphique

Le Concours Éco-responsabilité souhaite valoriser les efforts déployés par les professionnels de la chaîne graphique engagés dans une démarche de développement durable en vue d’une production d’imprimés respectueuse de l’environnement et reflétant l’engagement social et économique des établissements de l’industrie.
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Le Concours Éco-responsabilité de l'industrie graphique s’adresse aux professionnels de la chaîne graphique qui fabriquent des imprimés : établissements de designers, photographes, pré-pressiers, imprimeurs (tous procédés et tous secteurs), reprographes, transformateurs, professionnels de la finition et du façonnage.



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mardi 19 mai 2009

Campina rappelle des bouteilles de lait

Un autre cas de migration de benzophénone vers les aliments.

L'entreprise de produits laitiers Campina rappelle du marché les bouteilles de 500 ml de lait écrémé, demi-écrémé, demi-écrémé calcium et lait entier portant une date de péremption comprise entre le 19/05/2009 et le 31/08/2009, ainsi que le code sanitaire BE M322A EG. Campina conseille aux consommateurs de ne pas consommer ces produits.

L'entreprise a décidé de prendre cette mesure de précaution en commun accord avec l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA). On peut en effet trouver dans ce lait des traces de benzophénone, qui provient de l'étiquette apposée sur l'emballage. Les différents points de vente ont été informés que les produits ne peuvent plus être mis en vente.
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Vous pouvez consulter ici le dossier sur la migration des composants des encres vers les aliments.
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lundi 18 mai 2009

Évolution des barèmes Eco-emballages en France (2)

L’annonce de l’évolution du barème d’Eco-emballages, depuis presque un an à présent, avait de façon logique été reliée à cette phrase tirée du grenelle de l’environnement : «...les contributions des industriels aux éco-organismes seront modulés en fonction des critères d’éco-conception… »

Après avoir suivi le cycle de réunions présentant ce nouveau barème, force est de constater que si le barème augmente dans son intégralité (+25%), et que certains emballages ciblés, « perturbateurs du recyclage », verront leur cotisation majorée, trois point importants n’ont pas été explorés :
  • Absence de création de nouvelles filières (de recyclage de matériau compostable ou compostage) ou d’élargissement du gisement (par exemple barquettes).
  • Absence de minoration pour les industriels ayant déjà pris en compte des critères d’éco-conception tels que le passage d’un emballage multi-matériaux à un emballage mono-matériau, le changement ne donnant pas lieu à une réduction de poids significative (ce qui peut être le cas pour une barquette avec un opercule mono-matériau : ce changement, même s’il permet en théorie le recyclage, ne donne pas lieu à une diminution de la contribution).
  • Absence de prise en compte des matériaux fragmentables (des plastiques « classiques », auxquels ont été ajoutés des additifs permettant au matériau de se diviser en petits fragments, sous l’influence de divers facteurs, une fois leur phase d’utilisation terminée). Ces plastiques font l’objet de rejet de la part de nombreux centres de tri québécois car la présence d’une faible part de ce matériaux « additivés » parmi le gisement « classique » suffit à diminuer de façon conséquente la qualité de la matière recyclée produite. Ces matériaux fragmentables sont aussi utilisés en France, pour l’instant majoritairement pour la fabrication de sacs et sachets. Mais demain ? des bouteilles des PET dégradables viennent d’être mises sur le marché canadien ; l’éventualité de leur arrivée sur le sol français ne peut donc être exclue. Or aucun équipement de tri ne peut actuellement les différencier de façon sûre des bouteilles PET « classiques ». Les filières de recyclage des flacons-bouteilles seront donc irrémédiablement polluées à terme. Attendrons-nous qu’elles le soient effectivement pour formaliser des interdictions ou des surtaxes ?
Les efforts réalisés depuis 15 ans sous l’impulsion des différents éco-organismes ont indéniablement donné des résultats probants en termes de valorisation des déchets d’emballages. Cependant, améliorer la valorisation passerait par de nouvelles pratiques, dont certaines seraient peut-être restrictives, mais qui seules permettraient l’amélioration d’un système qui a peut être atteint ses limites

*Contribution spéciale d’une lectrice de ce blog.
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Évolution des barèmes Eco-emballages en France (1)

Ce sigle vous est familier ? Et pour cause, il est présent depuis près de 15 ans sur tous les produits emballés (dits « de grande consommation ») qu’on peut acheter en France.

Mais que signifie ce logo ? Pour une majorité de citoyens, il évoque bien un lien avec l’environnement : réutilisable ou recyclable, peut être recyclé, voire un meilleur bilan carbone … Des images éloignées de la réalité puisque le point vert indique uniquement qu’une contribution financière a été payée de façon à permettre la collecte et la valorisation des emballages usagés. Ces « contributions industrielles » sont versées à un organisme agréé par l’État, comme « Eco-emballages » pour citer le plus important d’entre eux. [Actuellement la contribution est la somme d’une part unitaire fixe et d’une part variable en fonction du matériau et du poids d’emballage].

En retour ces éco-organismes financent partiellement (environ 60%) les systèmes français de collecte et valorisation mis en place par les collectivités (en France, ce sont les collectivités locales – les communes seules ou regroupées – qui ont cette mission). Les filières de recyclage/ valorisation actuellement mises en place sont donc exclusivement celles financées par Eco-emballages : papier/ carton, verre, métaux (acier et aluminium), plastiques (uniquement flacons et bouteilles, seuls considérés comme valorisables à l’heure actuelle), le choix des modes de valorisation (recyclage, compostage, valorisation énergétique) étant évidemment influencés par le montant des subsides.

Ces filières sont en place depuis plusieurs années et permettent actuellement un fonctionnement efficace, puisque la France atteint les objectifs de valorisation fixés par l’Union Européenne.

Cependant, dans un souci d’amélioration continue et en vue de se conformer à l’évolution des objectifs de valorisation imposés au niveau européen, il convient de souligner deux points :
  • Seule une partie des emballages est concernée. Ainsi, pour les matières plastiques, seuls les flacons et bouteilles, soient 40% du flux pourront être recyclés. Films, barquettes, opercules… souvent constitués de matériaux complexes et de plus potentiellement souillés par des résidus alimentaires, sont destinés uniquement à l’incinération.
  • Les innovations technologiques « en faveur de l’environnement » n’amènent pas forcément une diminution de la contribution industrielle de l’entreprise (par exemple passage d’un matériau complexe à un mono-matériau sans diminution de poids).

*Contribution spéciale d’une lectrice de ce blog
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jeudi 14 mai 2009

Oxo-biodegradable metalized polypropylene snack packaging

Multinational baking giant Grupo Bimbo SAB de CV of Mexico City has unveiled what it claims are the world’s first oxo-biodegradable metalized polypropylene snack bags. The packaging uses additives (d2w) developed by Symphony Environmental Technologies. According to Symphony CEO Michael Laurier, The packages degrade between three and five years after the end of a product’s predetermined useful life span.

Grupo Bimbo CEO, Daniel Servitje, stated that this action is part of the Grupo Bimbo Program: “Committed to the Environment,” within which, Barcel has spearheaded efforts to make its processes and all those in GB lead to improvements in five Program Areas:

  • Reducing emissions into the air
  • Saving energy
  • Saving water
  • Comprehensive solid waste management
  • Entrepreneurial social responsibility in environmental affairs.
I’m wondering: PR message? Greenwashing? Or Real environmental benefits?
  • How this product is profitable in environmental terms?
  • How this product helps to produce less waste in the environment?
  • The polypropylene degrades, what about the metalized coating?

Vous pouvez consulter ici le dossier sur les plastiques oxo-biodégradables

Bottles news of the week: Recyclable and renewable

The "PlantBottle™»: Innovative bottle made from renewable, recyclable, plant based plastic


The Coca-Cola Company unveiled today a new plastic bottle made partially from plants. The "PlantBottle™" is fully recyclable, has a lower reliance on a non-renewable resource, and reduces carbon emissions, compared with petroleum-based PET plastic bottles.

Traditional PET bottles are made from petroleum, a non-renewable resource. The new bottle is made from a blend of petroleum-based materials and up to 30 percent plant-based materials.

The "PlantBottle™" is currently made through an innovative process that turns sugar cane and molasses, a by-product of sugar production, into a key component for PET plastic. Coca-Cola is also exploring the use of other plant materials for future generations of the "PlantBottle™."

Manufacturing the new plastic bottle is more environmentally efficient as well. A life-cycle analysis conducted by Imperial College London indicates the "PlantBottle™" with 30 percent plant-base material reduces carbon emissions by up to 25 percent, compared with petroleum-based PET.

Another advantage to the "PlantBottle™" is that, unlike other plant-based plastics, it can be processed through existing manufacturing and recycling facilities without contaminating traditional PET. So, the material in the "PlantBottle™" can be used, recycled and reused again and again.

Green Label bottles: 36% lighter, 100% recyclable and create 29% fewer greenhouse gas emissions


One of the premium wine brands of Australian-based drinks manufacturer and exporter Fosters Group is now available in a 750ml PET bottle that the company says has significant environmental advantages.

The company said the PET bottles, when empty, were about one-tenth the weight of a comparable standard glass bottle.

Fosters claims the new bottles are shatterproof and have been subjected to a “full life-cycle analysis” by Melbourne-based environmental consultant Net Balance Management Group.

The consultancy analysed potential greenhouse gas emissions from all stages of the winemaking process, from grape growing to bottling, transport, and recycling and disposal of the bottles and cardboard stock cartons.

Fosters said the results show the Green Label bottles are 36 percent lighter, 100 percent recyclable and create 29% fewer greenhouse gas emissions.
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mercredi 13 mai 2009

Report on Active & Intelligent Packaging, 2009

IDTechEx was recently asked to give the keynote presentation at the Active & Intelligent Packaging conference, held at the Campden BRI food and packaging research facility in Chipping Campden, England. Some of the presentations were related to Printed Electronics; others were about other innovative chemical propositions - some of these may be printed at some time in the future. The event was attended by several major players in the consumer products industry, such as Unilever, Procter & Gamble, Premium Foods, Barilla, and Pernod Ricard. Below are the highlights of the event.

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mardi 12 mai 2009

Les puces espionnes dans le collimateur de l'Union européenne

La Commission européenne proposera mardi de protéger les consommateurs contre les étiquettes électroniques dites "RFID", de plus en plus fréquentes sur les biens de consommation et parfois assimilées à des puces espionnes.

Protéger les consommateurs des puces espionnes est devenu un des objectifs de la Commission européenne qui publie ce mardi des recommandations contre les étiquettes électroniques dites "RFID".

Ces puces, qui peuvent être lues à distance et pourraient remplacer les codes-barres, apparaissent un peu partout : dans les péages de transport, les cartes de métro, les conteneurs de transport pour les pister le long de la chaîne d'expédition, les billets de spectacle pour les sécuriser... voire sous la peau de clients de discothèques qui se passent ainsi de cartes d'identité et de paiement. Ces puces pourraient permettre un jour au réfrigérateur de détecter qu'il n'y a plus de lait ou qu'il est périmé, et d'en commander directement au supermarché via internet.

Mais certains y voient aussi des puces espionnes dans la mesure où les données qu'elles contiennent peuvent être lues à l'insu de leur propriétaire. Et révéler ses habitudes de consommation, ses déplacements, voire des renseignements personnels, adresse ou date de naissance. "Aucun Européen ne devrait porter une puce dans l'un de ses biens sans savoir précisément à quoi elle sert, avec la possibilité de la retirer ou de l'éteindre à n'importe quel moment", avait souligné récemment la commissaire européenne chargée des nouvelles technologies, Viviane Reding.

Les recommandations publiées mardi par la Commission visent à permettre aux consommateurs de contrôler les puces présentes sur les objets qu'ils achètent. Bruxelles estime ainsi qu'elles devraient être automatiquement désactivées en magasin, sauf si le consommateur demande expressément à ce qu'elles restent actives. Selon des données de la Commission, 2,2 milliards d'étiquettes RFID ont été vendues dans le monde en 2008, dont un tiers en Europe.

Source
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lundi 11 mai 2009

La lutte au suremballage

Le Sierra Club du Canada dénonce les efforts timides des détaillants pour faire la guerre au suremballage des produits.

Wal-Mart Canada s'est récemment engagé à réduire la taille de ses emballages de 5 % en cinq ans. Le porte-parole de l'entreprise Andrew Pelletier affirme que la mesure permettra de réduire de 213 000 le nombre de camions sur les routes.

Pour le Sierra Club, la réduction de 5 % des emballages est un objectif trop timide. Un porte-parole, Rod Muir, croit qu'une réduction de 50 % serait plus appropriée.

Sur les étagères, des produits de la taille d'un doigt sont parfois vendus dans un emballage de plastique 10 à 20 fois plus grand. Le premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty, a récemment qualifié la situation de gaspillage et a invité les consommateurs à laisser l'emballage superflu dans les magasins plutôt que de le rapporter à la maison.

Les environnementalistes se disent encouragés par ses propos.


Vigilance face au marketing environnemental

Depuis deux ans, le nombre d'entreprises qui se disent environnementales a augmenté de 80 %. Lise Beutel, de l'organisme TerraChoice, invite les consommateurs à se méfier de ce qu'elle qualifie de mascarade écologique. Elle donne l'exemple d'un shampoing qui se dit biodégradable, mais qui ne précise pas combien de temps est nécessaire avant qu'il soit dégradé. Au sujet des mentions sur le contenu recyclé, elle mentionne que les consommateurs doivent s'interroger à savoir quelle part provient véritablement du recyclage: est-ce 5 % ou 95 %?

Mme Beutel insiste sur le fait que les consommateurs doivent être vigilants afin d'éviter d'acheter un produit qui se dit écologique, mais qui ne l'est pas.

Source : Radio-Canada
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dimanche 10 mai 2009

Self-regulation of bioplastics claims

How much self-regulation should the supplier and user industries exercise regarding bioplastics, particularly claims of "compostable" and "biodegradable?" There is wiggle room---if one is so inclined---to use those claims self-servingly. At what point, however, do such liberties engender consumer mistrust and regulatory tightening?
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samedi 9 mai 2009

Quand les sacs oxo-biodégradables menacent le recyclage

Dans un récent article publié dans le Journal La Tribune (Sherbrooke), on apprend que certains centres de tri songent à ne plus recycler de sac de plastique…à cause des sacs oxo-biodégradables.

Pour ce qui est des sacs oxo-biodégradables, on en retrouve encore en grand nombre au centre de tri, tant et si bien qu'on songe maintenant à ne plus recycler aucun sac de plastique. «C'est dommage parce que c'est une ressource qui se recyclait très bien. Les sacs oxo-biodégradables sont venus contaminer la matière et il devient difficile de trouver une clientèle», a statué M. Béliveau.

Vous pouvez consulter ici le dossier sur les plastiques oxo-biodégradables--
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vendredi 8 mai 2009

Packaging of the Week: Silver Hills Bakery’s new visual identity

Silver Hills has got a brand new bag


The re-branded packaging has a distinct shelf presence that beckons to be picked up and examined. Using solid, matte colours, which are unusual for the category, the colourful, biodegradable bags include witty illustrations by Robert Hanson. The lighthearted illustrations evoke the new names visually and cleverly incorporate captivating bread windows to display the product.

Source

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jeudi 7 mai 2009

RFID News: Economy and Sustainability


In these days of environmental consciousness, what are RFID's green credentials? Is RFID a net positive or negative contributor to the campaign to help the planet?

Notwithstanding the list of possible negative effects above, when you look at the work being done by RFID solutions to help the environment, IDTechEx believes the balance is strongly in favour. Yes, RFID tags can be eco-unfriendy in some limited circumstances, but technology is helping to build a greener world, by:

  • Reducing vehicle emissions
  • Monitoring the health of wildlife
  • Protecting indigenous fauna
  • Encouraging container reuse
  • Conserving energy use in buildings
  • Improving waste disposal
  • Encouraging recycling
  • Protecting the sea floor
Importantly, most examples also have an economic benefit, which will encourage further deployment.

HIDE-Pack: An Innovative and Sustainable Approach to RFID-Enabled Packaging

It consists in embedding an RFID inlay within the structure of a package, so that the inlay is not visible from the inside or the outside of the package. Effectively, the RFID inlay becomes an integral part of the packaging medium. The HIDE-Pack process results in significant capital and labor saving for all users of packaging from consumer goods to perishable commodities.
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mercredi 6 mai 2009

Microwaveable packaging growing in popularity

According to the Allied Development study, which reviewed food from October to April, the U.S. microwaveable packaging market was estimated at $400 million in 2003 and is forecast to reach $1.7 billion by 2013, an annual growth rate of 16%. Current economic conditions have slowed organic growth, according to the study, but the expansion of applications and use of new technology continues unabated.
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Childhope : Amazing use of donation cans


Source
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Mirel resins meet all Vinçotte biodegradability standards for soil, water, and compost

Metabolix, Inc. announced that Mirel™ bioplastic resins have received the Vinçotte certification of “OK Compost” for compostability in an industrial composting unit and “OK Compost HOME” for compostability in home composting systems. Belgium-based Vinçotte is widely recognized in Europe for materials inspection, certification, assessments and technical training.

Mirel bioplastic resins received OK Biodegradable Soil and OK Biodegradable Water certifications announced in October of 2008. Mirel bioplastic resins are the only non-starch bioplastics to gain all four Vinçotte certifications.
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The OK Compost mark verifies that Mirel bioplastic resins will biodegrade under industrial composting conditions. All products certified with the OK Compost mark meet the EU packaging Directive as well as the EN 13432: 2000 standard. The OK Compost HOME mark confirms that Mirel bioplastic resins will biodegrade in home composting systems of varying temperatures.

“Today’s environmentally conscious consumers and brand owners are seeking out eco-friendly products, and certification from Vinçotte confirms Mirel resins meet accepted standards for biodegradability and compostability,” said Bob Findlen, Vice President of Sales and Marketing for Telles. “Unlike most bioplastics, Mirel resins are engineered to meet these standards and provide brand owners with a uniquely biodegradable material for use in their products.”

“With organic material making up about half of all household waste, it is important for manufacturers to produce durable products that can be responsively disposed of via composting, along with food scraps and other organic waste,” said Petra Michiels, Contract Manager OK Compost of Vinçotte. “Composting decreases the amount of organic material and turns it into a valuable product that improves soil characteristics.”

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lundi 4 mai 2009

Nanotechnologies: Les eurodéputés appellent à plus de prudence

Les eurodéputés déplorent l’absence d’évaluation spécifique aux nanoparticules dans l’Union européenne. Selon eux, elles présentent des risques potentiels nouveaux tout à fait significatifs, du fait de leur taille, comme par exemple une réactivité et une mobilité accrues, conduisant éventuellement à une plus grande toxicité, le tout associé avec une pénétration plus facile dans le corps humain, impliquant des mécanismes nouveaux d’interférences avec la physiologie humaine et des autres espèces vivantes.
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Le Parlement demande donc à ce que les consommateurs soient informés sur l’utilisation des nanoparticules dans les produits de consommation : toutes les substances, mélanges ou articles présents sous forme de nanoparticules devraient ainsi être clairement identifiés sur l’étiquetage (par exemple en indiquant la mention nano entre parenthèses dans la liste des ingrédients à côté des substances concernées, comme ce sera bientôt obligatoire pour les cosmétiques).

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La sécurité alimentaire et la lutte contre la contrefaçon : les nano-emballages intelligents « imprimés » à la rescousse ?

Islem A. Yezza, Chargé de Projets emballages intelligents et écologiques à l’Institut des Communications Graphiques du Québec a donné une présentation intitulée : “Printed Intelligence in Packaging: Current and Potential Applications of Nanotechnology” dans le cadre du 2009 TAPPI Flexible Packaging Summit, à Columbus (Ohio, USA).

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samedi 2 mai 2009

Perfluorinated chemicals used in food packaging detected in humans for first time

Researchers at the University of Toronto in Canada have been able for the first time to detect the perfluorinated chemicals polyfluoroalkyl phosphoric acid diesters (diPAPs), which are used in food packaging, in pooled blood samples taken from more than 200 people in mid-western USA in 2004, 2005 and 2008. The levels found are reported to have been at low part-per-billion concentrations.

They also found diPAPs at 100 times those concentrations in sewage sludge samples collected from wastewater treatment plants in Ontario, Canada, they report in the journal Environmental Science and Technology.

Their findings are significant because they provide a traceable route for diPAPs which could lead to ways to reduce exposure. Until now, scientists have found widespread contamination of human blood with perfluorooctanoic acid (PFOA) and perfluorooctane sulphonate (PFOS) in humans but these are breakdown products from a large number of potential sources making it difficult to suggest ways to reduce exposure.
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vendredi 1 mai 2009

Printed Intelligence in Packaging: Current and Potential Applications of Nanotechnology

Back from Columbus. Very interesting Symposium on Nanomaterials for Flexible Packaging. Here is my speech :
Printed Intelligence in Packaging
Printed Intelligence in Packaging pakbec Nano-printed intelligent packaging is the results of “Thinking Outside the Box”. Nano printed intelligence has potential to influence the packaging sector greatly, as it fits perfectly with the food safety strategy and brand protection

Take home…Think outside the box
Demands on packaging are continually changing: increases in functionality, improvements in economics and meeting environmental and legislative measures.
  • Nano-printed intelligent packaging is the results of “Thinking Outside the Box”.
  • Nano printed intelligence has potential to influence the packaging sector greatly, as it fits perfectly with the food safety strategy and brand protection

Take home…Nano-Printed Intelligence
  • Printing technologies enable cost-effective, mass production of smart labels integrated in flexible packaging
  • Much of the technology is still confined to the lab
  • Consumer acceptance of the use of printed nano-materials in packaging is very important and will be greatly dependent on the demonstrated benefits and safety of the new packaging products
Think Big…Think Nano!!!
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