Ce sigle vous est familier ? Et pour cause, il est présent depuis près de 15 ans sur tous les produits emballés (dits « de grande consommation ») qu’on peut acheter en France.
Mais que signifie ce logo ? Pour une majorité de citoyens, il évoque bien un lien avec l’environnement : réutilisable ou recyclable, peut être recyclé, voire un meilleur bilan carbone … Des images éloignées de la réalité puisque le point vert indique uniquement qu’une contribution financière a été payée de façon à permettre la collecte et la valorisation des emballages usagés. Ces « contributions industrielles » sont versées à un organisme agréé par l’État, comme « Eco-emballages » pour citer le plus important d’entre eux. [Actuellement la contribution est la somme d’une part unitaire fixe et d’une part variable en fonction du matériau et du poids d’emballage].
En retour ces éco-organismes financent partiellement (environ 60%) les systèmes français de collecte et valorisation mis en place par les collectivités (en France, ce sont les collectivités locales – les communes seules ou regroupées – qui ont cette mission). Les filières de recyclage/ valorisation actuellement mises en place sont donc exclusivement celles financées par Eco-emballages : papier/ carton, verre, métaux (acier et aluminium), plastiques (uniquement flacons et bouteilles, seuls considérés comme valorisables à l’heure actuelle), le choix des modes de valorisation (recyclage, compostage, valorisation énergétique) étant évidemment influencés par le montant des subsides.
Mais que signifie ce logo ? Pour une majorité de citoyens, il évoque bien un lien avec l’environnement : réutilisable ou recyclable, peut être recyclé, voire un meilleur bilan carbone … Des images éloignées de la réalité puisque le point vert indique uniquement qu’une contribution financière a été payée de façon à permettre la collecte et la valorisation des emballages usagés. Ces « contributions industrielles » sont versées à un organisme agréé par l’État, comme « Eco-emballages » pour citer le plus important d’entre eux. [Actuellement la contribution est la somme d’une part unitaire fixe et d’une part variable en fonction du matériau et du poids d’emballage].
En retour ces éco-organismes financent partiellement (environ 60%) les systèmes français de collecte et valorisation mis en place par les collectivités (en France, ce sont les collectivités locales – les communes seules ou regroupées – qui ont cette mission). Les filières de recyclage/ valorisation actuellement mises en place sont donc exclusivement celles financées par Eco-emballages : papier/ carton, verre, métaux (acier et aluminium), plastiques (uniquement flacons et bouteilles, seuls considérés comme valorisables à l’heure actuelle), le choix des modes de valorisation (recyclage, compostage, valorisation énergétique) étant évidemment influencés par le montant des subsides.
Ces filières sont en place depuis plusieurs années et permettent actuellement un fonctionnement efficace, puisque la France atteint les objectifs de valorisation fixés par l’Union Européenne.
Cependant, dans un souci d’amélioration continue et en vue de se conformer à l’évolution des objectifs de valorisation imposés au niveau européen, il convient de souligner deux points :
- Seule une partie des emballages est concernée. Ainsi, pour les matières plastiques, seuls les flacons et bouteilles, soient 40% du flux pourront être recyclés. Films, barquettes, opercules… souvent constitués de matériaux complexes et de plus potentiellement souillés par des résidus alimentaires, sont destinés uniquement à l’incinération.
- Les innovations technologiques « en faveur de l’environnement » n’amènent pas forcément une diminution de la contribution industrielle de l’entreprise (par exemple passage d’un matériau complexe à un mono-matériau sans diminution de poids).
*Contribution spéciale d’une lectrice de ce blog
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A lire aussi: Évolution des barèmes Eco-emballages en France (2)
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