La Commission européenne proposera mardi de protéger les consommateurs contre les étiquettes électroniques dites "RFID", de plus en plus fréquentes sur les biens de consommation et parfois assimilées à des puces espionnes.
Protéger les consommateurs des puces espionnes est devenu un des objectifs de la Commission européenne qui publie ce mardi des recommandations contre les étiquettes électroniques dites "RFID".
Ces puces, qui peuvent être lues à distance et pourraient remplacer les codes-barres, apparaissent un peu partout : dans les péages de transport, les cartes de métro, les conteneurs de transport pour les pister le long de la chaîne d'expédition, les billets de spectacle pour les sécuriser... voire sous la peau de clients de discothèques qui se passent ainsi de cartes d'identité et de paiement. Ces puces pourraient permettre un jour au réfrigérateur de détecter qu'il n'y a plus de lait ou qu'il est périmé, et d'en commander directement au supermarché via internet.
Mais certains y voient aussi des puces espionnes dans la mesure où les données qu'elles contiennent peuvent être lues à l'insu de leur propriétaire. Et révéler ses habitudes de consommation, ses déplacements, voire des renseignements personnels, adresse ou date de naissance. "Aucun Européen ne devrait porter une puce dans l'un de ses biens sans savoir précisément à quoi elle sert, avec la possibilité de la retirer ou de l'éteindre à n'importe quel moment", avait souligné récemment la commissaire européenne chargée des nouvelles technologies, Viviane Reding.
Les recommandations publiées mardi par la Commission visent à permettre aux consommateurs de contrôler les puces présentes sur les objets qu'ils achètent. Bruxelles estime ainsi qu'elles devraient être automatiquement désactivées en magasin, sauf si le consommateur demande expressément à ce qu'elles restent actives. Selon des données de la Commission, 2,2 milliards d'étiquettes RFID ont été vendues dans le monde en 2008, dont un tiers en Europe.
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Protéger les consommateurs des puces espionnes est devenu un des objectifs de la Commission européenne qui publie ce mardi des recommandations contre les étiquettes électroniques dites "RFID".
Ces puces, qui peuvent être lues à distance et pourraient remplacer les codes-barres, apparaissent un peu partout : dans les péages de transport, les cartes de métro, les conteneurs de transport pour les pister le long de la chaîne d'expédition, les billets de spectacle pour les sécuriser... voire sous la peau de clients de discothèques qui se passent ainsi de cartes d'identité et de paiement. Ces puces pourraient permettre un jour au réfrigérateur de détecter qu'il n'y a plus de lait ou qu'il est périmé, et d'en commander directement au supermarché via internet.
Mais certains y voient aussi des puces espionnes dans la mesure où les données qu'elles contiennent peuvent être lues à l'insu de leur propriétaire. Et révéler ses habitudes de consommation, ses déplacements, voire des renseignements personnels, adresse ou date de naissance. "Aucun Européen ne devrait porter une puce dans l'un de ses biens sans savoir précisément à quoi elle sert, avec la possibilité de la retirer ou de l'éteindre à n'importe quel moment", avait souligné récemment la commissaire européenne chargée des nouvelles technologies, Viviane Reding.
Les recommandations publiées mardi par la Commission visent à permettre aux consommateurs de contrôler les puces présentes sur les objets qu'ils achètent. Bruxelles estime ainsi qu'elles devraient être automatiquement désactivées en magasin, sauf si le consommateur demande expressément à ce qu'elles restent actives. Selon des données de la Commission, 2,2 milliards d'étiquettes RFID ont été vendues dans le monde en 2008, dont un tiers en Europe.
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