mercredi 31 mars 2010

Tetra Pak lance les briques « vertes » avec Carrefour

A la veille de la semaine du développement durable, Carrefour et Tetra Pak annoncent aujourd'hui la mise sur le marché, dès le mois d'avril, des premières briques alimentaires certifiées FSC (Forest Stewardship Council), pour le lait et les jus de fruits. Objectif : en écouler 100 millions d'ici à la fin de l'année.

C'est une première en France en matière d'emballage de liquides alimentaires. A partir du mois d'avril, les consommateurs du lait de montagne de la marque Carrefour achèteront les toutes premières briques certifiées par le Forest Stewardship Council. Sans même s'en apercevoir, s'ils ne sont pas assez observateurs pour remarquer le logo FSC arboré par leur emballage habituel qui reste, par ailleurs, identique. Invisible à l'oeil nu, la différence se niche au niveau de la matière première essentielle, le carton, qui pèse 75 % de la composition d'un emballage Tetra Pak. En quoi est-il plus vert ? « La présence de cette certification garantit à l'acheteur du produit qu'il est issu de forêts bien gérées, respectant le plus haut niveau d'exigence sociale et environnementale », explique Stéphane Guéneau, président de Forest Stewardship Council France.

Lire la suite…

A Lire aussi :

Vers une brique 100 % renouvelable

Démystifier les systèmes de certification papier : Comment se retrouver dans cette « forêt » de logos ?
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dimanche 28 mars 2010

Easter eggs have too much packaging

Chocolate companies have been accused of using far too much packaging, after a study found that some Easter eggs have boxes that are ten times the size of the treats themselves.
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A survey of 12 leading Easter eggs by Jo Swinson, the Liberal Democrat MP, found many eggs were still sold in enormous boxes, with an extravagant use of plastic.
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While many chocolate companies had improved their green credentials in recent years, all but two of the eggs were packaged in boxes that were at least twice the volume of the eggs inside.
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Guylian, the Belgian manufacturer, came out worse from the study, selling an egg that was half a litre in size (590ml) but packaged in a box that would hold more than 6 litres (6301ml).
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Lindt was only marginally better with an egg that took up just 10 per cent of the box.
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Sainsbury's came out top with an egg that took up nearly two-thirds of the box.
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Ms Swinson said: "Consumers are frustrated with the amount of packaging included with the products they buy. The costs of excess packaging are invariably passed on to consumers.
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"In fact, the consumer pays three times for excess packaging: once at the checkout (the average family spends £470 each year on packaging), once for the disposing of waste packaging,and once again for the environmental costs."
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Many chcolate companies have, in the last two years, started to make Easter eggs or bunnies with minimal packaging, with just the chocolate treat wrapped in foil. These include Cadbury’s ‘Eco-Eggs’, Lindt chocolate bunnies and Nestlé’s Milkybar hollow chocolate cow.
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However, too many of the standard mid-market eggs, which cost less than £6 or so, fail to meet the basic packaging regulations, set out by the Depatment for Business.
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"The Packaging (Essential Requirements) Regulations, which require producers to limit the volume and weight of packaging to the ‘minimum amount necessary’, are in most cases not being met," the report said.
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samedi 27 mars 2010

Bioplastiques : quelle perception par le grand public ?

A l’occasion du Salon de l’Agriculture 2010, une enquête BVA sur la perception des bioplastiques par le grand public a été présentée par Passion Céréales, la collective d’information de la filière céréalière, et par le Club Bioplastique, lequel réunit l’AGPB, l’AGPM (producteurs de maïs), l’UNPT (producteurs de pommes de terre), l’USIPA (industrie de l’amidonnerie) et des industriels de la plasturgie.
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Réalisée auprès de1065 Français, constituant un échantillon national représentatif de la population française connectée Internet et âgée de 15 à 65 ans, cette enquête fait ressortir :
  • 7% des français connaissent les bioplastiques au moins de nom (9% des hommes et 5% des femmes).
  • 7% ont déjà eu un produit fabriqué en bioplastique entre les mains (des sacs en plastiques 5% et des emballages 3%). C’est principalement l’information qui figure sur les produits qui permet leur identification.
  • Pour 37% des français, les bioplastiques sont «biodégradables et d’origine végétale». «Biodégradable» est d’ailleurs mieux adapté que compostable pour qualifier les bioplastiques (73% en faveur de biodégradable).
  • Globalement, les français ont une opinion très positive des bioplastiques: 64% d’entre eux les trouvent très intéressants et 67% pensent qu’ils peuvent contribuer à résoudre les problèmes de l’environnement.
  • Les bioplastiques gardent une bonne image même après présentation de leurs principaux inconvénients: 45% des français pensent qu’il s’agit d’un produit d’avenir et 44% croient que son développement peut contribuer à réduire l’impact de l’homme sur l’environnement.
  • Les français voient dans ce matériau deux avantages principaux: sa contribution à la réduction des gaz à effet de serre (69%) et sa biodégradabilité qui participe à la transformation des déchets en compost (67%).
  • 39 % des français sont prêts à payer plus cher un produit en bioplastique. 67% d’entre eux accepteraient de payer au moins 20%de plus pour un produit d’une valeur de 5€.

Pour en savoir plus, télécharger ici l'ensemble des résultats

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vendredi 26 mars 2010

Inquiétant: Les emballages jetables, du « cancer en boîte » ?

La prochaine fois que vous irez au restaurant, si vous dites « da bao » (打包,emballez-le), faites attention, car vous pourriez bien finir par attraper une maladie pouvant mettre votre vie en jeu. Tout au moins, c'est ce qu'un expert en emballages alimentaires prétend.
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D'après Dong Jinshi, Vice-président de l'Association Internationale de l'Emballage Alimentaire (AIEA), basée à Hong Kong, près de la moitié de la vaisselle jetable utilisée dans le pays est dangereuse, car elle contient des quantités excessives de produits chimiques pouvant causer des cancers.
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Dans les grandes villes, dit-il, la situation est meilleure, ajoutant qu'à Beijing, par exemple, 30% environ de la vaisselle jetable est de mauvaise qualité.
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M. Dong dit que ces données sont basées sur un projet de recherche d'une durée de neuf ans, conduit par son association, venant en plus de documents en provenance de la principale administration de surveillance de la qualité en Chine, l'Administration Générale du Contrôle de la Qualité, de l'Inspection et de la Quarantaine.
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Lire la suite…inquiétant…
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mercredi 24 mars 2010

« Less is More » : Moins d’emballages pour Plus d’avantages

PepsiCo has committed to reducing packaging weight by 350m lb (159,000 tonnes)by 2012 and will continue to expand the use of recycled PET for its soft drinks bottles.

Sony has made a huge effort to cut down on the packaging associated with delivery at every step from the factory to the consumer. Overall it has achieved a 10% reduction in CO2 emissions from factory to store compared with previous models.

Grâce à la suppression de certains emballages carton, Danone souhaite réduire de 30 % son empreinte carbone d'ici à 2012.

Bolloré Thin Papers a créé une cellule éco-conception qui rend le papetier autonome en matière de développement de nouveaux produits éco-conçus ou de modification des gammes existantes.


Sous les pressions sociétales, réglementaires et politiques, de plus en plus d’entreprises optent pour l’éco-conception des emballages, qui s’avère finalement plus une opportunité qu’une contrainte.
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Inspiré par l’adage « Less is more », l’éco-conception se traduit par moins de matières premières, moins de consommation d’énergie et une meilleure optimisation du transport. Le gain est non seulement environnemental mais également économique. Cette démarche est fréquemment profitable pour l'entreprise puisque, dans la majorité des cas elle contribue à augmenter les profits de l'entreprise, soit par une augmentation des ventes, soit par une réduction des coûts de production. Mais le gain n’est pas seulement économique et environnemental, c’est aussi un gain en termes d’image auprès des consommateurs.
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Bref, l’éco-conception permet d’augmenter vos profits, d’accroitre vos ventes et de réduire vos coûts de production.
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Vous pouvez consulter ici le dossier consacré à l’éco-conception des emballages
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lundi 22 mars 2010

France : Le casse-tête de la réduction des emballages

Danone a planché trois ans pour supprimer le carton autour de ses yaourts Activia et Taillefine.
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Finis les emballages carton sur les yaourts Activia et Taillefine. À la fin du mois, Danone France aura supprimé les «cartonettes» de ses packs de quatre yaourts. La filiale du leader mondial des produits laitiers frais, qui a baptisé son projet «nude» (nu, en anglais), «déshabillera» 126 millions de packs d'ici à la fin de l'année. Avec 1 600 tonnes de carton en moins, il réalisera plus de 2,5 millions d'euros d'économies, soit deux centimes par pack. «Ce n'était pas le driver de Danone, assure Stanislas de Gramont, directeur général de Danone Produits Frais France. Tout est réinvesti dans l'outil de production.» Du coup, le prix du pack ne baissera pas de 2 centimes.
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Danone souhaite réduire de 30 % son empreinte carbone d'ici à 2012 et permettre à ses clients de faire un geste quotidien en faveur de l'environnement. «75% des consommateurs jugent le suremballage carton inutile, ajout e Stanislas de Gramont. Nous devions y aller, même si la démarche représentait pour nous un risque à court terme.»
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Activia et Taillefine représentent en effet 40% des ventes de Danone France. Et la suppression du carton est en fait un casse-tête, sur lequel la société planche depuis trois ans. Le suremballage est un élément clé du transport, de la sécurité et surtout de la visibilité du produit en magasin. «C'est grâce à lui que le consommateur repère le produit en rayon», reconnaît Nativité Rodriguez, chef du projet.
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Adapter le packaging
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Pour réussir la transition, Danone a d'abord supprimé le suremballage pour un seul parfum sur le marché test de Sens. Résultat : les ventes ont baissé de 20% ! Les consommateurs n'arrivaient pas à retrouver leurs yaourts habituels. Tout en multipliant les tests, les équipes de Danone ont dû s'y reprendre à trois fois pour adapter le packaging. «Nous ne pouvions pas nous contenter d'un copier-coller sur les pots, il a fallu repenser les éléments clés de repérage », raconte Nativité Rodriguez. Il a fallu redessiner les opercules et les banderoles entourant les pots, désormais différentes sur les 4 yaourts d'un même pack. Pour plus d'efficacité, leur calage a été défini au millimètre près.
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Dans les trois usines produisant Activia et Taillefine, les machines ont été reparamétrées. Des petites bulles d'air ont été ajoutées au fond des pots pour renforcer leur résistance, sans ajouter de plastique. Il a fallu également retravailler l'adhésion de l'opercule, pour éviter qu'il ne se décolle pendant le transport.
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Les distributeurs s'attaquent aussi aux emballages superflus des produits vendues sous leur marque. Auchan a ainsi supprimé le mois dernier l'emballage carton de ses dentifrices et mousses au chocolat. Et Leclerc a «mis à nu» une vingtaine de produits de sa Marque Repère. Sur ses dentifrices, désormais présentés en rayons debout dans des barquettes, Leclerc réalise 40% d'économies d'emballage. «Les économies sont substantielles, reconnaît Antoine Couturier, porte-parole de Marque Repère. Mais nous sommes volontaristes dans la démarche et nous répercutons la baisse des prix». Les distributeurs espèrent ainsi donner l'exemple... aux industriels.
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dimanche 21 mars 2010

Quebec : Paying for packaging makes sense

Packaging is a $5-billion-a-year industry in Quebec, so one of the first things to say about the Charest government's proposed law on recycling, which specifically targets packaging, is that it displays a certain political courage. The new legislation will also benefit both the environment and the taxpayer.

In an ideal world, recycling would pay for itself. That was the original promise. In practice revenue from recycled waste hasn't met that optimistic expectation.

Accordingly, companies in Quebec that sell packaged goods currently pay municipalities 50 per cent of the cost of blue-box recycling and the follow-up sorting process.
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Recycling costs - which cover the collection and sorting of packaging like cereal boxes, juice containers, tins, etc., and also newspapers - have reached more than $125 million a year in Quebec. Taxpayers and packaging manufacturers now split that cost.
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Under the new law, companies will become responsible for 100 per cent of recycling costs by 2015. The province says recycling costs will will be about $143 million by then. (The newspaper industry is exempt from packaging rules but will pay recycling costs of $3.8 million by 2015.)
Ultimately, of course, it's consumers who will pay, through higher retail prices. But this is a fairer deal that the current one, in which all taxpayers bear the cost for packaging from goods only some of us actually buy and enjoy.
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Quebec's approach of forcing the producer to pay the costs directly should have the effect of encouraging manufacturers to rethink how much packaging is needed. There will be issues of fairness in collecting these fees, but those can be managed.
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The onus will quite properly fall on manufacturers who have, after all, gotten a free ride for decades. Thanks to the environmental movement, we all understand now that when it comes to throwing things away, there is no "away." Someone has to pay to bury, burn, stockpile, or recycle what's left once a product and its packaging have reached the end of their useful lives.
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When recycling becomes the responsibility of manufacturers, ways will be found to reduce packaging and to recycle it more efficiently. Plastic detergent bottles, for example, have shrunk, as manufacturers make a more concentrated version of their product.
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With the rate of recycling plateauing across the country, Quebec was right to turn to legislation as a way of moving forward. Legislation worked wonders several years ago when European rules forced the electronics industry to eliminate toxic substances from products, and to take them back and recycle them.
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The effect of those European directives has been to make the world a safer, less toxic place. Quebec's new law could result in dramatically less packaging. It's a step worth taking.
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Source
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vendredi 19 mars 2010

Bioplastics News : Durability under pressure and recycled PLA

Bioplastic industry remains strong despite recession
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The recession has molded the bioplastics industry into a stronger contender. The global bioplastics industry has proven its flexibility in navigating the recession, as companies restructured, delayed projects or significantly cut costs.
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New business formed to buy post-consumer PLA

BioCor has announced its launch as a new venture in the business of buying, aggregating and processing post-consumer polylactic acid (PLA), the 100 percent plant-based bioplastic. BioCor says it will capitalize on the ease with which PLA can be converted back to its original lactic acid feedstock for subsequent use in a variety of existing end markets.
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PLA can be completely converted back into its fundamental building block, lactic acid, and then reformulated into a biopolymer. PLA can also be commercially composted and used for soil enrichment. BioCor’s primary focus is on supplying recycled PLA to those interested in lactic acid uses.
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jeudi 18 mars 2010

Loi contre le suremballage au Québec : Revue de Presse

Québec pose un geste de plus pour réduire le suremballage. Hier, la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Mme Line Beauchamp a annoncé le dépôt d’un projet de loi afin d’augmenter graduellement à 100 % le taux de la compensation versée aux municipalités par les entreprises pour la collecte sélective des contenants, des emballages, des imprimés et des journaux.
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Voici une petite revue de presse sur le sujet :
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Pour Islem Yezza, qui s'intéresse de près à cette question, l'annonce d'hier est un pas dans la bonne direction. «C'est un bon début. Si on compare à l'Europe, on est toutefois bien loin», dit celui qui tient un blogue où il traite notamment de la question du suremballage.
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Là-bas, certaines marques de dentifrice ont même laissé tomber la boîte qui entoure le tube de pâte. Il croit que les entreprises doivent réaliser qu'il y a des économies à faire de bien gérer les emballages. «Réduire de deux grammes un emballage peut paraître bien peu, mais si on multiplie par des millions, ça peut permettre de diminuer énormément de plastiques», illustre-t-il.
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Sans compter que les entreprises peuvent «vendre» leur réduction d'emballage. On parle de marketing vert, une technique qui a notamment fait un malheur dans certains domaines à cause de la plus grande préoccupation des citoyens face à l'environnement.
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Québec haussera progressivement, d'ici 2015, de 50 % à 100 % le taux facturé aux entreprises pour couvrir les coûts de la collecte sélective (bac vert ou bleu) par les municipalités.
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Selon la ministre, cette hausse devrait inciter les entreprises à réduire à la source les matières qui finissent aux ordures ou au recyclage, comme les emballages inutiles, composites ou exagérément importants.
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La Presse Canadienne : Le coût du recyclage sera entièrement assumé par l'industrie à compter de 2015
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Québec passe enfin aux actes dans le dossier du financement de la collecte sélective, et entend faire assumer la totalité des coûts à l'industrie mais de façon progressive. C'est-à-dire que la part payée par l'industrie passera de 50 pour cent à 70 pour cent en 2010 et augmentera graduellement par la suite pour atteindre 100 pour cent en 2015.
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Selon les calculs du ministère, l'industrie devra débourse près de 50 millions $ de plus en 2015 pour défrayer les coûts de la collecte sélective, soit un total de 143 millions $ plutôt que les 94 millions $ qui lui seraient facturés en vertu des normes actuelles. La somme n'équivaut pas à une proportion de 50 pour cent parce que certaines dépenses ne seront plus comptabilisées de la même manière dans le nouveau régime.
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Même si plus d'argent proviendra des entreprises – producteurs et distributeurs –, la Fédération québécoise des municipalités (FQM) estime que la ministre Beauchamp et le gouvernement « abandonnent les municipalités et renient leur engagement ».
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Leur principale récrimination concerne le délai de cinq ans pour atteindre le 100 % promis depuis trop longtemps. En effet, le Ministère veut instaurer une augmentation graduelle, passant de 50 à 70 % pour 2010, à 80 % pour 2011-2012, à 90 % pour 2013 et 2014 avant d’arriver à 100 % pour 2015.
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La FQM déplore également le fait que le cadre financier ne reconnaît pas la totalité des frais d’administration des municipalités et que Recyc-Québec continuera à percevoir un montant à même la part réservée aux municipalités.
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La FMQ, ainsi que tous les intervenants dans le dossier, pourront faire entendre leur voix dans le cadre d’une commission parlementaire.
Si le Front commun pour une gestion écologique des déchets (FCQGED) applaudit ce geste, les villes de taille moyenne réunies au sein de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) s'en désolent. Tout comme le Parti québécois, elles estiment que le transfert des coûts au privé ne se fait tout simplement pas assez vite.
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Au Parti québécois, on ne comprend tout simplement pas pourquoi la pleine compensation n'est pas encore chose faite. «Si la solution proposée avait été merveilleuse, on aurait pu leur pardonner. Mais elle est non seulement tardive, elle est aussi trop compliquée», selon Scott McKay, porte-parole en matière environnementale.
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En fin de compte, disent-ils, même si on peut s'attendre à ce que la facture soit ultimement refilée au consommateur, la différence sera minime, soit par exemple environ 0,7 ¢ pour un litre de jus. L'écart est si faible, en fait, qu'on peut se demander s'il s'agit vraiment d'un incitatif à diminuer l'emballage, puisque augmenter le prix d'un litre de jus de 1 ¢ ne le rend pas moins concurrentiel et permet de garder les avantages de marketing de l'emballage abusif. Mais Mme Beauchamp rétorque qu'«on a déjà assisté au phénomène con¬traire quand on a introduit la compensation de 50 %. La taille réduite des boîtes de détergents à lessive, qui sont maintenant plus concentrés, en est un exemple. [...] Quand une entreprise a un poste de dépenses, elle l'examine sous toutes les coutures pour voir comment le diminuer.»
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Dans la nouvelle mouture du règlement, il faudra faire la preuve que d'autres options plus vertes (dans l'ordre : la réduction à la source, le réemploi et le recyclage) ne sont pas possibles avant de pouvoir «valoriser» un produit en en tirant de l'énergie.
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mercredi 17 mars 2010

Québec pose un geste de plus pour réduire le suremballage

Hier, dans mon post intitulé : Éco-conception des emballages : une opportunité plutôt qu'une contrainte, je me demandais, Qu’en est-il du Québec au niveau de la lutte contre le suremballage?

En septembre dernier, un article publié dans le Journal de Québec, faisait savoir que le ministère du Développement durable, Environnement et Parcs n’entendait pas sévir contre le suremballage. Il n’est pas question de loi sur le suremballage », dit Dave Leclerc du ministère du Développement durable, Environnement et Parcs. Le ministère estimait que le système de redevance déjà en place et une sensibilisation viendront à bout de certaines mauvaises habitudes.
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Aujourd’hui la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Mme Line Beauchamp fait volte face et annonce le dépôt d’un projet de loi afin d’augmenter graduellement à 100 % le taux de la compensation versée aux municipalités par les entreprises pour la collecte sélective des contenants, des emballages, des imprimés et des journaux.
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En vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE), le régime de compensation prévoit actuellement que les entreprises doivent rembourser aux municipalités jusqu’à 50 % des coûts nets associés aux programmes municipaux de récupération et de mise en valeur de leurs produits.
« Je suis convaincue qu’une plus grande participation des entreprises au financement de la collecte sélective favorisera l’éco-conception et la réduction des emballages et qu’elle aura pour effet d’augmenter le taux de récupération des matières recyclables. Il importe que ces matières ne soient plus enfouies et qu’on les envoie dans les centres de tri afin de créer de la richesse et des emplois dans toutes les régions du Québec », a mentionné la ministre.
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Par ailleurs, le projet de loi entend réviser la LQE afin d’assurer le respect de la hiérarchie des différents modes de valorisation possibles. À moins qu’une analyse environnementale ne démontre le contraire, la réduction à la source, le réemploi, le recyclage (ce qui comprend le traitement biologique), toute autre méthode de valorisation de la matière, la valorisation énergétique et l’élimination doivent être privilégiés dans cet ordre.
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Rappelons que cette modification législative a été annoncée dans la nouvelle politique québécoise de gestion des matières résiduelles, dévoilée en novembre 2009. « Le projet de loi que je dépose aujourd’hui nous permettra de franchir une nouvelle étape vers le développement d’une société sans gaspillage, verte et prospère », a fait savoir la ministre Beauchamp.
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C’est finalement une bonne nouvelle qui devrait inciter plusieurs à repenser leur façon d’emballer. Ce nouveau projet de loi confirme que le développement durable dans le domaine de l’emballage constitue un élément important et surtout que les consommateurs se montrent intéressés par cette thématique.
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Il s’agit essentiellement de privilégier la réduction à la source, d’encourager la réutilisation et le recyclage, et de promouvoir la mise au point de matériaux renouvelables. Cette notion se trouve à la base de l’éco-conception des emballages, qui vise à minimiser l’impact de ces derniers sur l’environnement tout au long de leur cycle de vie.
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Avec des emballages éco-conçus, l'entreprise utilise moins de matières premières, moins d'énergie et optimise le transport, ce qui se traduit non seulement par un gain environnemental mais aussi par un gain économique. C’est une démarche volontaire, très valorisante pour l’image d’un organisme ou d’une entreprise et qui permet de crédibiliser sa communication environnementale dans la perspective d’un développement durable.
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En conclusion, les entreprises doivent comprendre qu’il s’agit davantage d’une opportunité que d’une contrainte. Elles doivent saisir la balle au bon…
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Vous pouvez consulter ici le dossier consacré au suremballage (Over-packaging)
Vous pouvez consulter
ici le dossier consacré à l’éco-conception des emballages
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mardi 16 mars 2010

Éco-conception des emballages : une opportunité plutôt qu'une contrainte

En France, deux ans après la signature d'une convention entre le ministère chargé de l'Écologie et la Fédération des entreprises du Commerce et de la Distribution (FCD), engageant les distributeurs à promouvoir les produits vertueux et à rendre leur activité plus durable, les deux parties dressent un bilan plutôt positif.

Cette convention engageait notamment les distributeurs à réduire les emballages et à favoriser l'intégration de matériaux recyclés. Sur 25 cas documentés, 72.886 tonnes de matériaux ont été économisées, pour une réduction à la source de 9,4 %. Pot thermoformé et suppression du carton d'emballage pour des yaourts (49 t évitées), suppression des emballages individuels pour dosettes à café (91 % de matériaux économisés), optimisation de la forme d'une bouteille en plastique (27 % de matériau économisé) font partie des actions développées par les adhérents de la FCD et leurs partenaires industriels. Si ces réductions sont la preuve qu'il est possible de diminuer les déchets à la source, la FCD estime que ''la marge de progression s'avère, avec le temps, de plus en plus étroite et les efforts buttent aujourd'hui sur diverses limites, notamment technologiques et comportementales''.
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Qu’en est-il du Québec? L’engagement vert des marchés d'alimentation se résume pour l’instant au bannissement des sacs en plastiques. Je pense qu’il est temps pour les Loblaws, Maxi, Metro, IGA, Provigo et compagnies de passer au crible l’emballage de certains de leurs produits. Ils doivent notamment étudier les emballages existants afin de repérer les exagérations et surtout exiger de leurs fournisseurs des emballages plus éco-responsables. Ces enseignes peuvent commencer par donner l’exemple en travaillant sur l’emballage de leur marque maison (Sélection Mérite, Choix du Président, No Name…).

La solution passe par l’éco-conception. Eco-concevoir intègre les considérations environnementales dans le raisonnement de cycle de vie des produits. Pour être plus précis, ce concept signifie réduire dés la conception les impacts en termes économique, social, environnemental, et maximiser la notion de développement durable sur l’ensemble des étapes du cycle de vie d’un produit.
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Cette démarche est fréquemment profitable pour l'entreprise puisque, dans la majorité des cas elle contribue à augmenter les profits de l'entreprise, soit par une augmentation des ventes, soit par une réduction des coûts de production. Mais le gain n’est pas seulement économique et environnemental, c’est aussi un gain en termes d’image auprès des consommateurs.
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vendredi 12 mars 2010

FPA presents 2010 Flexible Packaging Achievement Awards

Be they standup pouches with perforations and reclosable zippers, stiff-yet-elastic wraps, bags and pouches that double as handy serving bowls or storage devices, the winners of the Flexible Packaging Association's 2010 Flexible Packaging Achievement Awards offer added value. This year's award winners also feature compartmented structures that combine two or more products in one package and glowing printing techniques that offer color shifts or different depths of color, Special constructions appeared on the scene this year, designed to enhance stability or display properties, or, outfitted with special layers, withstand the stresses of retorting. Other noteworthy winners include environmental structures that replace volatile packaging components with more sustainable elements.
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The winners were chosen from 85 submitted entries in 117 categories. Of those, 22 packages were honored with 23 achievement awards, all announced on March 10 during the FPA's annual meeting in Orlando, FL.
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The winners receive gold and/or silver awards in Packaging Excellence, Printing Achievement, Technical Innovation and Environmental & Sustainability Achievement categories. Winners also can earn the Highest Achievement award, which along with the gold winners, are presented here.
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jeudi 11 mars 2010

''oxo-degradable'' plastic bags may not be as eco-friendly as thought

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''Biodegradable'' plastic bags used by major supermarkets do not break down as quickly as believed and may not be as environmentally-friendly as they sound, according to Government-funded research.
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A study into ''oxo-degradable'' plastics, often labelled as degradable or biodegradable, found there was uncertainty about their impact on the natural environment.
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The carrier bags, bin bags and flexible packaging, made from common plastics with small amounts of chemicals to speed up their breakdown, are also not suitable for recycling with other plastics, reuse or composting, the research by Loughborough University found.
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In the wake of the study funded by the Department for Environment, Food and Rural Affairs, ministers called on the industry not to claim the plastics were better for the environment than more conventional ones. And the Co-operative said it would not be using carrier bags made from that type of plastic in its stores in future.
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Oxo-degradable plastics contain additives to help them degrade into smaller pieces more quickly with the help of heat or light. They then have to biodegrade, a process caused by microbes. The report said adding the metal compounds to the plastics did not improve their environmental performance and ''potentially gives rise to certain negative effects''.
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Researchers said it was hard to estimate how long the plastics would take to degrade, though somewhere between two and five years has been suggested if they are left out in the open UK environment. But they do not degrade in the absence of oxygen so are unlikely to break down in landfill, where much of the plastic would end up. And the process of biodegrading, which can only happen once the plastic has initially broken into smaller fragments, takes place slowly – many times slower than for compostable bags.
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One of the claims made for oxo-degradable plastics is they reduce litter as they are biodegradable, but the report said they would still be lying around for several years before they broke down in the environment. And there are concerns about the impact the degraded fragments of plastic could have in the natural world, potentially being consumed and building up in insects, animals and fish. The report said there was no evidence either way as to whether this posed a problem for wildlife.
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The study warned that consumers may be confused by labelling the products as ''biodegradable'' and may put them in with compostable materials – even though they take much longer to break down.
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The additives also make the plastics unsuitable for recycling with mainstream plastic packaging and for reuse, particularly for long term storage because they will begin to disintegrate.
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The report called for the description of the plastics as ''biodegradable'' to be replaced with a greater explanation of how exactly it will break down, or the correct method of disposal.
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Environment minister Dan Norris said: ''The research today clearly shows us that consumers risk being confused by some claims made about oxo-degradable plastics. ''As these plastics cannot be composted, the term 'biodegradable' can cause confusion. ''Incorrect disposal of oxo-degradable plastics has the potential to negatively affect both recycling and composting facilities. ''We hope this research will discourage manufacturers and retailers from claiming that these materials are better for the environment than conventional plastics.''
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Iain Ferguson, environment manager for the Co-operative Food, said: ''We have already decided to stop purchasing carrier bags with the oxo-biodegradable additive and with the support of our customers and staff, we have reduced carrier bag numbers by 60% in the last three years.''
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Defra said bags and other products made from compostable plastic are tested to make sure they are able to bio-degrade within six months, and are marked with logos showing they are suitable for composting.
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To see the final report use the link below:
Assessing the Environmental Impacts of Oxo-degradable Plastics Across Their Life Cycle
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Vous pouvez consulter ici le dossier sur les plastiques oxo-dégradables
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mardi 9 mars 2010

Packaging in the Sustainability Agenda: A Guide for Corporate Decision Makers

Via Bestinpackaging

The European Organisation for Packaging and the Environment (Europen) and Efficient Consumer Response (ECR) Europe have launched a guide to help businesses better understand how packaging can contribute to a sustainable economy.

This guide is intended as a reference for corporate decision makers. It is not a packaging design guide, nor a technical document.

Since the impact of packaging on sustainability involves an assessment of the life cycle of the package and of the product it contains, this guide illustrates how designers, manufacturers, and users of packaging should collaborate to optimise the performance of packaging while minimising the risks of supply chain inefficiencies.

Each section or chapter has been structured such that if required it can be read as a unit by readers with a specific interest.

• Preface: addresses the rationale behind the production of this guide.
• Executive Summary: presents the central arguments of the guide, key conclusions and recommendations for action.
• Chapter 1: provides readers with an understanding of the multiple functions and roles of packaging in society.
• Chapter 2: contains key definitions related to sustainability. It offers summaries of the tools that can be used to assess the environmental profile of packaging, and reviews the legislation related to its environmental aspects.
• Chapter 3: explores how sometimes conflicting needs and obligations interact with packaging, and outlines how to reach sound packaging decisions.
• Chapter 4: offers practical advice about developing packaging plans that support a company’s overall sustainability goals; choosing the right metric(s); and ensuring decisions interact positively with others along the supply chain.
• Appendices include notes on further reading references and a glossary of terms.
• References
– A superscript number 1 refers to a footnote on the same page
– A number in parentheses (1) refers to an entry in the bibliography at the end of the document

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lundi 8 mars 2010

Stand-Up Pouches News: Market, Ready-to-Drink Cocktails and Baby Portable Pouches

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According to a new study from The Freedonia Group, the World demand for food containers is forecast to increase 3.8 percent per year to $115 billion in 2013. Factors contributing to rising demand will include growth in global food output and trends toward convenience-oriented food options as a result of fast-paced lifestyles. In addition, demographic trends will continue to have significant influence on food container demand. For instance, the rising percentage of urban population and women in the workforce, coupled with increases in the number of single-person households, will fuel packaged and processed food spending, due to more limited time for meal preparation and convenience benefits. Products made from biodegradable materials will post robust advances, albeit from a low base, the result of greater pressure on packaging producers to reduce their environmental footprint.
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Overall, bags and pouches will remain the largest product type by a wide margin, supported by ongoing developments in high-barrier resins and value added features such as microwaveable bags and resealable stand-up pouches. Demand for bags and pouches will benefit from the products’ environmentally friendly image, as they are often associated with reduced packaging efforts. In addition, cost advantages of bags and pouches compared to rigid containers -- especially considering their lighter weight (which imparts transportation cost savings), their smaller size (which imparts storage space savings) and their lower energy requirements during production will aid gains.
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Multilayer barrier pouches are entering food and beverage markets that were never before penetrated. Spirits are the latest application, specifically ShotPak, a 50 ml flask-shaped pouch filled with ready-to-drink cocktails that can go where glass containers can't.
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The easy-tear pouch is a patented laminated structure containing LLDPE, nylon, foil and a proprietary layer. Shelf-stable for a full 18 months, the structure guards against leaching of the alcohol in the mixed cocktail and after extensive organoleptic testing by BPG, no flavor changes were noted.
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There's a source-reduction story to tell, as the pouch takes up far less space than a bottle, weighs 20 times less than a bottle with comparable volume, uses far less energy to make, and has a lower CO2 footprint than a bottle. In states that have garbage incineration in place, such as BPG's home state of Florida, plasma arcing can vaporize the plastic components of the pouch, generating electricity, while collecting the metal left behind. This slag can be used for road construction projects.
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Plum Organics baby food has come out with a product that will help many parents on the go. This product is their new “portable pouches” and it allows the parent to take baby food instead of bringing it in the breakable glass jars they are normally in, or the tiny pouches with the pop off lid.
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The organic fruits and vegetables are gently cooked and pureed until smooth, then packaged in a BPA-free pouch that pours easily onto a spoon for a mess-free eating experience – a method that eliminates the need for double dipping and concerns of cross contamination.
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vendredi 5 mars 2010

UK retailers to cut Packaging Carbon Footprint 10% by 2012

Asda, Boots, Tesco and Sainsbury’s are some of the biggest UK retailers that have voluntarily agreed to reduce the carbon footprint of their grocery packaging by 10 percent by 2012, according to Waste & Resources Action Programme (WRAP). Cuts will be achieved through weight reduction, increased recycling rates, and higher recycled content.

The 28 founding signatories are AG Barr, Apetito, Arla Foods, Asda, Boots UK, Britvic, Constellation Europe, Cooperative Retail, Dairy Crest, Danone Dairies, Danone Water, Fosters EMEA, HJ Heinz, Innocent Soft Drinks, Mars (UK), Molson Coors, Morrisons, Muller Dairies, Musgraves, Nestle, Northern Foods, Robert Wisemans, Sainsbury’s, Tesco, Unilever, Vimto, Waitrose, Warburtons and Weetabix.

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mercredi 3 mars 2010

Bioplastiques : un nouveau débouché pour la filière agricole

Avez-vous déjà entendu parler des « bioplastiques » ? Moins d’un Français sur dix répond positivement, selon une enquête d'opinion réalisée par l’institut BVA* pour l’association Passion Céréales et le Club Bio-plastiques et présentée à l’occasion du Salon de l’Agriculture. Pour cause, ces plastiques issus de matières végétales et biodégradables ne représentent qu'une goutte d'eau du marché européen du plastique : 0,2% ! Pourtant le secteur semble prendre son envol. La filière agricole française - blé, maïs, pommes de terre - s'intéresse aux débouchés offerts par la chimie verte dans les produits du quotidien.
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Une offre en croissance
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Si la notoriété des bioplastiques et la demande sont encore faibles, l'offre, en volume, est attendu en forte croissance dans les années à venir : entre 15 et 20% de hausse, selon les estimations.
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« Nous pouvons apporter des solutions là où les plastiques traditionnels (dérivés du pétrole, ndlr) posent des problèmes, en termes de pollution de l’environnement par exemple », explique Christophe Doukhi-de Boissoudy, président du Club Bio-plastiques. Cette association française réunit la filière bioplastique dans le monde de l’agriculture (producteurs de blé, maïs et pommes de terre, amidonniers-féculiers et fabricants de bio-plastiques).
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10 à 15% de part de marché en 2015
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L’association prévoit ainsi entre 10 et 15% de produits bio-sourcés sur le marché en 2015. Une visite de la Maison des céréales, présentée par l'association Passion Céréales sur le Salon de l'Agriculture, permet de se rendre compte de l'éventail des possibilités : emballages et sacs poubelles biodégradables (avec les sociétés Biolice, Alfapac, Sphère), cotons-tiges (Novamont), rasoirs jetables (Bic), textiles d'origine végétale, couettes, oreillers, moquettes, (Ingeo, Sommer Needlepunch) ou encore produits nettoyants (Bio Attitude).
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En amont, les producteurs français de blé, de maïs et de pommes de terres regardent de près ces nouveaux débouchés, en plus des marchés de l'alimentation. La féculerie du français Sphère, située à Haussimon (Marne) permet ainsi d'extraire de la pomme de terre, cultivée dans le nord-est de la France, la fécule, une matière constituant de l'amidon, à partir duquel il est possible de produire des granulés de bioplastique.
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Un produit encore cher
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En termes d'impact sur l'environnement, les deux tiers des français interrogés par BVA estiment que les bioplastiques peuvent apporter des solutions. Et ce malgré les inconvénients représentés par le mode de production des matières premières agricoles (pesticides, engrais) et la concurrence exercée sur l’alimentation humaine.
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Mais de nombreux freins existent encore avant un développement conséquent. Et d'abord le prix. Alors qu’il y a dix ans, les bioplastiques étaient en moyenne 10 fois plus chers que les plastiques traditionnels, ce surcoût est aujourd’hui estimé entre 1,5 et 3 fois plus, selon Christophe Doukhi-de Boissoudy. A l’avenir, la parité avec les plastiques issus des matières fossiles dépend de nombreux facteurs, comme le prix du pétrole ou l'environnement réglementaire et fiscal.
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Alors que les plastiques issus des matières agricoles sont déjà commercialisés, d'autre voies de la chimie du végétal sont explorées, à l'instar de la fermentation de bactéries avec le français Metabolic Explorer, ou la culture de micro-algues avec Fermentalg.
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* Enquête d'opinion réalisée du 28 janvier au 1er février, auprès d'un échantillon national de 1065 internautes, représentatif de la population française.
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