Une phrase m’a frappé dans cet article : '' …Toutefois, il se dit inquiet de voir des pays producteurs de maïs se retrouver en crise alimentaire parce qu’ils préfèrent transformer le maïs en bioplastique''.
Certes, la concurrence avec l'usage alimentaire constitue un écueil pour les bioplastiques, néanmoins on ne peut pas les comparer aux biocarburants :
La part des terres agricoles mobilisées est aujourd'hui minime (moins de 0,1 % de la surface agricole en Europe), mais elle pourrait grimper si les bioplastiques atteignent de 5 % à 10 % du marché total, comme l'anticipent les experts. Christophe Doukhi de Boissoudy, président du club des bioplastiques, qui regroupe les professionnels du secteur, réfute cette idée : "Si les bioplastiques atteignaient 10 % du marché, seuls 1,35 % des surfaces céréalières européennes seraient nécessaires pour leur production." (Source)
The amount of corn used worldwide for bio-plastics in 2007 was about 250,000 tonnes. In 2007 the US alone produced 332 million tonnes of corn (in addition the US grew numerous other food crops including sorgum grain - 12.8 million tonnes, rice - 10 million tonnes and soybean - 70 million tonnes). The percentage of US food production that would be used for worldwide bio-plastics production is 0.0005 percent. This does not take into account all the other food produced worldwide. This cannot be considered to have an effect on food scarcity, especially when compared to bio-fuels which used approximately 18 percent of US grain production in 2008. (Source)
- Le développement des bioplastiques ne doit pas remettre en cause la hiérarchie d’usage des ressources.
- Promouvoir la biodégradabilité des plastiques auprès des consommateurs peut aussi comporter le risque d’augmenter les cas d’abandon sauvage alors que les comportements à encourager doivent rester la réduction à la source, la réutilisation et le recyclage. Les bioplastiques n’ont vraiment de valeur ajoutée environnementale que lorsqu’il n’est pas possible d’envisager les 3R. Au lieu d’insister sur l’aspect biodégradable, il serait préférable de promouvoir le compostable.
- Promouvoir et généraliser l’usage des bioplastiques compostables est louable. Mais la question se pose de savoir si ces déchets finissent bel et bien dans le compost.
- Les bioplastiques sont des produits relativement nouveaux. Il s’avère impératif de mieux informer les consommateurs pour qu’ils comprennent quelle est la véritable valeur ajoutée environnementale de ces produits. Il ne faudrait pas qu’ils leur attribuent des vertus miraculeuses qui les déresponsabiliseraient d’une gestion plus éco-responsable des matières résiduelles commençant par une réduction à la source.
- Je crois que le principal débouché des plastiques compostables se retrouve dans le secteur des plastiques agricoles. Ce serait alors une illustration concrète de la philosophie « Du berceau au berceau » (cradle to cradle): la matière première qui provient de la terre, retourne à la terre (sous forme de compost).
1 commentaire:
I found your blog very interesting, I would like to add something to your last post.
There are a number of others questions that you dont have indicated and are relevant, I am just sending you one that I think is crucial, that potential of greenhouse gases is smaller using PLA or PHBV from Mirel.(sent by mail).
Added to the fact that PLA has a higher modulus than PET/PP it is clear that PLA will provide lighter packaging with lower carbon footprint.
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The debate food versus biomaterial is a bit false as you partially pointed because research is now focussed on producing, in the future, biomaterials produced via fermentation of lignocellulose or microbial sources.
Starch polymers have very little starch in reality and companies (like Novamont) are partially switching to polyesters.
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