Via le blog Echo-Responsable
Selon une récente étude d’une firme californienne, SRI Consulting, envoyer les bouteilles de plastiques en PET (polyethylene terephthalate) dans les sites d’enfouissement serait, dans certains pays, une solution générant moins de dioxyde de carbone que le recyclage.
Cela serait plus particulièrement vrai des pays où l’enfouissement connaît peu de contraintes en termes d’espaces et où les infrastructures de recyclage sont limitées, ce qui se trouve être notamment le cas pour le Canada et certaines régions des États-Unis.
Dans ce rapport décidément polémique intitulé "PET’s Carbon Footprint: To Recycle or Not To Recycle", une autre conclusion interpelle. On y lit que le transport des bouteilles de plastique par voie maritime vers la Chine ou d’autres destinations lointaines ne ferait pas augmenter de façon très importante l’ensemble de leur empreinte carbone en comparaison avec d’autres étapes de leur cycle de vie. Cela signifierait que contrairement à ce que l’on pense communément ces transports sur longue distance ne seraient pas source d’une aussi grande pollution que cela.
Le rapport souligne enfin que l’incinération serait la pire des options en termes de GES dans la mesure où le carbone que contient les bouteilles est directement rejeté dans l’atmosphère.
Que dire des conclusions de cette étude ? Peut-on véritablement se satisfaire de l’enfouissement comme solution en se fondant sur l’émission de carbone comme critère? Détourner du recyclage et expédier à l’enfouissement les bouteilles en PET ne consiste t-il pas à encourager une perte de matière alors qu’on peut et qu’on sait la valoriser?
En tout état de cause, il faudrait rappeler que la meilleure des options demeure de respecter, chaque fois que cela est possible, le 1er R du fameux triptyque : Réduire, Réutiliser et Recycler. En l’occurrence, cela signifie réduire notamment sa consommation d’eau embouteillée et privilégier l’eau du robinet, au besoin se munir d’une carafe filtrante et investir dans une gourde… Vous me direz à ce moment-là, il vaut mieux éviter celles qui pourraient contenir Bisphénol A ;) Mais cela peut se faire sans pour autant tomber dans la paranoïa et le dogmatisme écolo, car c’est tout simplement une habitude simple et facile à prendre…
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