jeudi 30 décembre 2010

Le bilan de 2010 : Médias sociaux, Altea Packaging et Cascades

2011 est à nos portes, c’est l’heure du bilan!

Mes nouveaux engagements et mes nombreux déplacements m’ont laissé moins de temps pour bloguer. Je dois aussi partager ce temps consacré au web 2.0 avec les nouveaux médias sociaux, Twitter (ici) et le Groupe que j’ai crée sur LinkedIn : PAPER-BASED PACKAGING (ici).

Cette année professionnelle fut pour moi pleine de rebondissements. Un passage certes court mais très enrichissant chez le Groupe Altea Packaging, qui m’a permis, outre mes tâches de R&D manager de développer une nouvelle corde à mon arc, la communication et le marketing. Depuis plus de 7 mois, je suis Directeur Technique chez Cascades, un poste où les défis sont nombreux et les projets ambitieux et passionnants.

Je vous présente mes meilleurs voeux pour 2011. Que cette nouvelle année soit emballante, innovante et éco-responsable!

Ci-dessous le bilan détaillé (Cliquez sur les titres ci-dessous) :





Le bilan de 2010 : Communications sur les emballages émergents

L’année 2010 fût très riche en conférences et présentations. Voici un condensé de mes diverses communications:

1. Emballage : Se démarquer et se faire remarquer. Cliquez ici pour télécharger cette conférence que j’ai donnée la dans le cadre des conférences « Mangeurs sous Influence » organisées à l’occasion du SIAL 2010.
L'emballage protège ce qu'il vend et vend ce qu'il protège. Il est devenu le support privilégié et le partenaire incontournable des nouvelles méthodes de communication des produits alimentaires. Un formidable vecteur de communication et un véritable support publicitaire: l’emballage est la première expression de la marque sur le lieu de vente, c’est le «vendeur muet».
2. Emballage Flexible: Vert, Innovant et Emballant. Cliquez ici pour télécharger cette conférence que j’ai donnée le cadre de l’atelier thématique : Tendances et innovations dans les emballages flexibles organisé par le Consortium de recherche en plasturgie et composites du Québec.
Les tendances socioculturelles en pleine mutation (nomadisme, emballages actifs et intelligents, développement durable, éco-conception…) et une demande toujours plus grande pour la sécurité (préservation et prolongation de la durée de vie, traçabilité…) et le confort (facilité d’ouverture et de fermeture, praticité…) sont les principaux moteurs de l’innovation en emballage alimentaire.
3. Cascades : Repenser l’emballage par la performance et l’innovation verte. Cliquez ici pour télécharger cette conférence que j’ai donnée dans le cadre de du cours sur les emballages éco-responsables à L’École de design industriel de l’UdeM.
Depuis ses débuts, Cascades, a privilégié la fabrication de produits éco-conçus respectueux de l’environnement. Pour Cascades l’éco-conception est une source d’innovation et une démarche profitable. Plusieurs exemples d’emballages industriels éco-responsables ont été présentés.
4. Emballage des Viandes : Éco-responsable, Actif & Intelligent. Cliquez ici pour télécharger cette conférence que j’ai donnée dans le cadre de du cours sur « Les procédés de conservation des viandes » à la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Montréal à St-Hyacinthe.
Voici un aperçu des 3 thèmes qui ont été abordés : 1) Emballage: un ami de l’environnement!: Les comportements à encourager doivent rester la Réduction à la source, la Réutilisation et le Recyclage. Les bioplastiques n’ont vraiment de valeur ajoutée environnementale que lorsqu’il n’est pas possible d’envisager les 3R. 2) Emballage : un partenaire actif! Les emballages actifs limitent le recours aux conservateurs et sont bénéfiques pour la sécurité alimentaire et la réduction du gaspillage. 3) Emballage: un indicateur intelligent! En proposant des dispositifs d’information qui «parlent» directement au consommateur, les emballages intelligents devraient permettre de garantir la traçabilité, la qualité et la sécurité des produits jusqu’au consommateur.
5. Bio-coatings for corrugated boxes: bio-resin and water-based coatings. You can download here this talk given last November 3-5, 2010, at the Swissotel in Chicago, IL, USA for the by RISI’S 14th International Containerboard Conference.

1. Why wax is on the wane?
2. Market drivers: Sustainability is a Shared Responsibility
3. Bio-coated paper and paperboard: Renewable & Compostable
4. Water-based Barrier: Repulpability, an Important Route to Sustainability
5. Take home…

Par l’ailleurs, c’est déjà confirmé, en 2011, je serai au (Cliquez sur le titre pour accéder au programme complet):


I will attend the Pira International's fifth annual Sustainability in Packaging conference, February 22-24, 2011 in Orlando, FL, USA. I will give a speech entitled: Case Studies: Functional and Sustainable Paper-based Packaging.

• Paper-based Packaging: versatile and responsible
• Repulpability an important route to sustainability
• Water-based coating on paperboard
• Sustainable and functional barrier


I will attend the 2011 TAPPI PLACE Flexible Packaging Symposium, April 5, 2011, in Orlando, FL, USA. I will give a speech entitled: Biopolymers and Biopolymers Compounds in Durable Engineering Applications

1) Flexible Packaging: Convenience and sustainability
2) Paper-based packaging: the responsable Package
3) Paper-based Packaging: Missing performance characteristics and barrier properties
4) Extrusion coating of Biopolymers on Paper-Based Flexible Packaging
5) Water-based coatings lamination of bio-based films to paper

Le Bilan de 2010 : Articles de vulgarisation

En 2010, j’ai été invité à rédiger quelques articles de vulgarisation pour :

1. La Revue L’Actualité Alimentaire : Emballages Éco-Responsables : Concevoir mieux avec Moins. Vous pouvez télécharger ici, l’intégralité de cet article.

La prise de conscience environnementale des entreprises agroalimentaires peut et doit devenir le moteur d’innovation en matière d’emballage. L’éco-conception est un outil prometteur dans une démarche stratégique pour se différencier de la concurrence et rassurer un consommateur soucieux d’opérer des choix plus verts.

2. Middle East Food Magazine : Stand-Up Pouches for Food and Beverage Packaging. You can download here this article.

Consumers’ nomadic life-styles and the growing number of single and senior households favor a trend toward single and small-portion packs. Flexible packaging, especially stand-up pouches constitute the ideal solution.

3. Middle East Food Magazine : Shrink sleeves for food and beverage packaging. You can download here this article.

Consumers are consistently looking for new and different products to purchase. To meet this desire, companies are constantly trying to find new ways to differentiate their products from their competitors. Shrink sleeves are a perfect means of doing so. They represent an exciting new trend in the world of packaging and a growing opportunity for converters.

4. The Paper Packaging Market 2010-2020: Also I was invited to give my opinion on the future market of paper packaging: trends and developments prevailing in the current paper packaging industry? What are the technological developments? What challenges and opportunities?

Visiongain's new materials report, The Paper Packaging Market 2010-2020 examines the industry trends prevailing in the global paper packaging industry and forecasts the development in the market over the next decade. The report also surveys recent market trends among major companies and reveals where the market will experience growth, laying out the market's strengths and weaknesses with targeted forecasts. Visiongain's analysis has concluded that the global value of the paper packaging market will is $228.3bn in 2010.

mercredi 29 décembre 2010

Le Bilan de 2010 : CQVB, nanotechnologie dans les emballages et bioplastiques

Cette année, j’ai eu la chance de réaliser deux mandats pour le Centre québécois de valorisation des biotechnologies (CQVB) :

1) BioTendance: Les nanotechnologies peuvent-elles révolutionner l’emballage alimentaire ? Vous pouvez télécharger ici cette Biotendance.

Certes, les nanotechnologies soulèvent de grands espoirs et sont porteuses de progrès, mais elles suscitent également des interrogations et des craintes quant aux risques sanitaires et environnementaux. Ce numéro de BioTendance® offre un panorama des plus récentes applications des « nanos » dans le secteur de l’emballage alimentaire. Les enjeux et les menaces seront aussi évoqués.

2) BioVeille : Agropolymères et biopolymères de source bactérienne. Vous pouvez télécharger ici cette BioVeille.

Dans un contexte mondial marqué par une diminution des ressources fossiles et une hausse croissante du prix du pétrole, la mise en marché de matériaux biodégradables produits à partir de ressources renouvelables et non renouvelables représente un facteur majeur pour l'essor du développement durable. À cet effet, les bioplastiques suscitent un intérêt grandissant dans plusieurs secteurs industriels. Ce BioVeille® présente un aperçu de certaines recherches et innovations réalisées au Québec, au Canada et dans le monde touchant les agropolymères et les biopolymères de source bactérienne.

Le Bilan de 2010 : Entrevues médias

En 2010, j’ai donné quelques entrevues médias :

La PresseVous pouvez consulter ici l’article de Stéphanie Bérubé: Hausse du prix du sucre: les cuisiniers changent de recettes

«Certaines entreprises profitent d'un nouveau look pour subtilement réduire la quantité», rappelle Islem Yezza, auteur du blogue Pakbec qui s'intéresse à l'industrie de l'emballage. Le phénomène a été remarqué à la fin de 2008, alors que le prix des denrées s'emballait. Certaines multinationales ont depuis emprunté cette avenue. Leclerc y songe. «Ça pourrait être une option qu'on serait forcés de prendre pour conserver nos marges», confie Jean-Marc Lemoine.

«Les consommateurs sont très sensibles aux augmentations de prix, mais ne remarquent pas s'il y a eu une réduction de la quantité. Surtout que parfois, il ne s'agit que d'un gramme ou deux», dit Islem Yezza, qui travaille présentement pour une entreprise d'emballage en France. La demande pour de nouveaux formats est toujours très forte, dit-il. En France, un magazine spécialisé en consommation a d'ailleurs formé l'Observatoire de l'inflation masquée pour répertorier les produits qui ont subi une subtile cure d'amaigrissement, tout en gardant le même prix. «C'est tout à fait légal, estime Islem Yezza, mais en fait, c'est de l'inflation masquée!»

Le Journal de Montréal. Vous pouvez consulter ici l’article de Éric Yvan Lemay : Québec s'attaque au suremballage

Pour Islem Yezza, qui s'intéresse de près à cette question, l'annonce d'hier est un pas dans la bonne direction. «C'est un bon début. Si on compare à l'Europe, on est toutefois bien loin», dit celui qui tient un blogue où il traite notamment de la question du suremballage.

Là-bas, certaines marques de dentifrice ont même laissé tomber la boîte qui entoure le tube de pâte. Il croit que les entreprises doivent réaliser qu'il y a des économies à faire de bien gérer les emballages. «Réduire de deux grammes un emballage peut paraître bien peu, mais si on multiplie par des millions, ça peut permettre de diminuer énormément de plastiques», illustre-t-il.

Magazine Imagine. Vous pouvez consulter ici l’article de Guillaume Jousset : Éco-conception des Emballages : Verts, Innovants et Emballants

«Le problème, ce n’est pas l’emballage, totalement indispensable, mais le suremballage, qui coûte cher au fabricant et à l’environnement, tout en agaçant prodigieusement les clients».

En 2008, chaque Québécois a généré une moyenne de 1,69 tonne de résidus, dont plus d’un tiers d’emballages. Au final, seulement 57% de nos déchets sont récupérés et revalorisés. Le reste encombre les sites d’enfouissement. Dans la ruée vers une consommation responsable, les emballages sont de plus en plus dénoncés et pourtant, ils sont un mal nécessaire, ne serait-ce que pour des questions de sécurité alimentaire, de résistance ou d’étanchéité du produit.

dimanche 26 décembre 2010

Les Flops Packaging 2010: Pampers, Marvel, Frito Lay & Naya


Il s’agit d’un shampoing et d’un savon pour le bain de Kandoo, une gamme de la marque pampers, dont la mascotte est une grenouille. Je regarde la liste des ingrédients, et la belle surprise, un véritable cocktail de produits chimiques : Paraben, phenoxyethanol, et le fameux DMDM hydantoin, un libérateur de formaldéhyde.

Qu’attend Pampers pour se débarrasser de ces poisons?
Le rôle des autorités sanitaires n’est-il pas en priorité de protéger la santé de nos enfants?


Les jouets pour enfants, non seulement ils sont difficiles à ouvrir, mais ils sont aussi sur-emballés. La raison de ce suremballage, tromper le consommateur. Mais ce cas Marvel dépasse l’entendement: emballage surréaliste qui mérite le prix de l’emballage-Arnaque le plus Éco-Irresponsable.



Explosion façon geyser à l’ouverture des nouvelles d’eau Naya composée de 100% de plastique recyclé post-consommation; bruissement insoutenable du paquet 100% compostable de chips Frito Lay…les emballages éco-conçus n’auraient-ils pas certaines limites que les industriels ne devraient pas sous-estimés ?


Il y’a un an, Frito-Lay créait le buzz avec le lancement du premier sac de chips, 100% compostable. Mais le buzz a très vite tourné au Flop. Les sachets compostables sont très bruyants et agacent énormément le consommateur. Un groupe FaceBook "Sorry But I Can't Hear You Over This SunChips Bag." a même réussi à réunir 44 000 mécontents!

Frito-Lay vient d’annoncer qu’elle abandonne finalement les sachets de Sunchips compostables. Les ventes de Sunchips ont chuté de 11% comparées à l’année dernière.

jeudi 23 décembre 2010

Packaging 2010: The Top 5



Produced from 100% recycled paperboard, the Evergreen Bathroom Tissue Carton provides space-saving, one-at-a-time roll dispensing. Other features of the pack are an easy-to-carry handle, a die-cut window to view the product, and a spent-core return.


Evolv was created to raise the bar on entry-level tools with better overall quality and durability and superior ergonomics. Evolv was created to appeal to today’s DIY handyman/handywoman. The corrugated packaging is a response to an internal initiative to eliminate PVC clamshells. We designed the packaging so that it was recyclable and could be easily produced by packaging vendors anywhere on the planet.

Waitrose is set to roll out a new meat packaging format from next month that it says could save 90 tonnes of plastic waste a year. These packs are more slim-line that gives more room in shopping bags, fridges and freezers. With the added benefit of cutting waste by half at no extra cost.


Italian organic products distributor Ecor, together with Italian bioplastics maker Novamont and agricultural group Filogea, has developed a new 100% home compostable packaging format for ready-to-eat washed salads. The new package comprises a folded tray manufactured from paperboard coated with Novamont’s Mater-Bi starch-based bioplastic enclosed in a Mater-Bi film.


Marks & Spencer has launched sliced meat in paper packaging based on Billerud FibreForm – the paper with high stretchability, which can be formed in existing thermoforming lines without requiring costly investments. At the base of the Paperlite material is paper produced by Billerud in such a way that it is inherently stretchable. This material is sent to Flextrus for a coextrusion coating of PE/EVOH/PE. The EVOH provides the oxygen barrier properties needed for the modified-atmosphere package. In a second pass, Flextrus flexo prints the material black, which is done for aesthetic reasons.

mardi 21 décembre 2010

Stonyfield’s PLA: the issues related to PLA

On October 13, organic yogurt producer Stonyfield Farm introduced the first form/fill/seal multipack yogurt container made from the bioplastic polylactic acid. While always an innovator, as well as an ardent supporter of the environment, Stonyfield did not leap into the new technology. Instead it comprehensively studied the use of PLA to ensure that it met with the company’s core beliefs.

In this 15-min podcast, Stonyfield’s vice president of natural resources, Nancy Hirshberg, shares how the company evaluated some of the issues related to PLA, including its use of corn as a feedstock, its safety for food contact, its environmental footprint, and its end-of-life potential.

To listen to the podcast click HERE!

dimanche 19 décembre 2010

Concevoir un emballage qui vend : 6 éléments à retenir

Il y a quelques mois, dans un poste intitulé: Emballage, se démarquer et se faire remarquer, je soulignais l’importance de proposer au consommateur une offre différenciée et très visible. Cela est devenu un impératif pour dynamiser les ventes.

L'emballage protège ce qu'il vend et vend ce qu'il protège. Il est devenu le support privilégié et le partenaire incontournable des nouvelles méthodes de communication des produits alimentaires. Un formidable vecteur de communication et un véritable support publicitaire: l’emballage est la première expression de la marque sur le lieu de vente, c’est le « vendeur muet ».

Dans un récent article Luc Dupont, expose les 6 éléments les plus importants dans la réussite commerciale d’un produit.
  1. Pour la plupart des produits, l'un des éléments les plus importants dans la réussite commerciale tient au nom que vous choisissez de donner à votre produit.
  2. Le deuxième élément important dans la réussite d’un emballage tient au logo qui représente votre produit. Un logo symbolise votre marque. Il doit être simple, donner une image positive de votre produit et véhiculer un message. Il doit aussi être original et traverser les années, 10 à 15 ans idéalement.
  3. Le troisième élément important de la réussite d’un emballage est relié aux couleurs de votre emballage. Si vous décidez d’avoir un emballage couleurs, vous devez savoir que la couleur n’est pas seulement un truc pour attirer l’attention des gens. C’est aussi une façon d’évoquer des ambiances et de jouer sur nos émotions.
  4. Le quatrième élément est relié aux formes de l’emballage. À l’instar des couleurs, les formes jouent un rôle clé en packaging. Tout comme les couleurs, les formes contribuent à la signification de votre emballage ou de votre produit. Certaines formes donnent une impression de densité, de viscosité et de lourdeur, d'autres expriment la fluidité et la légèreté.
  5. Le cinquième élément est relié aux images que l’on retrouve sur votre emballage, entre autres, les logos, les mascottes et les personnages fictifs. Dans le secteur agro-alimentaire et des boissons (vin, bière, jus, etc.), on sait maintenant que les emballages attirent davantage l’attention s’ils contiennent une image.
  6. Enfin, le sixième élément est relié aux caractères typographiques. Dans l’industrie de l’emballage, on a montré que les caractères que vous utilisez peuvent annuler ou renforcer le sens de votre texte.
« En résumé, un emballage clair et simple attirera les consommateurs vers votre produit tandis qu'un emballage surchargée le repoussera. Quand vous décidez de concevoir un emballage, votre choix devra se baser sur des critères objectifs comme la visibilité et la lisibilité, mais aussi sur des critères subjectifs comme les idées que les éléments graphiques évoquent. » Luc Dupont.

samedi 18 décembre 2010

Les Journées Packaging 2010 :« L'Innovation : challenges et opportunités Au plus proche de vos préoccupations actuelles »

«Challenges et opportunités au plus proche de vos préoccupations actuelles», tel était le thème principal des journées «packaging» 2010, qui ont eu lieu du 1 au 4 décembre à Tunis. Les journées sont organisées par le Centre technique de l’emballage et du conditionnement (Packtec) avec l’appui de l’Organisation mondiale de l’emballage (WPO).

La tendance du développement durable, dans laquelle s’inscrivent l’éco-conception, la recherche de nouveaux matériaux, le recyclage… est plus que jamais au cœur des préoccupations des professionnels.

Plusieurs thèmes ont été abordés : Respect des contraintes techniques, environnementales, logistiques et réglementaires, innovation, veille technologique, sécurité alimentaire, emballage pharmaceutique, réduction des coûts et des délais. Plusieurs intervenants internationaux ont participé à cette manifestation.

Vous pouvez télécharger ici l’ensemble des interventions.

mercredi 15 décembre 2010

PHA and bio-derived PE to Drive Bioplastic Packaging Market to 2020

Global bioplastic packaging demand is forecast to reach 884,000 tonnes by 2020. A 24.9% CAGR is expected from 2010-15 slowing to 18.3% in the five years to 2020. According to a major new study by Pira International, a new breed of bioplastics will be major drivers as packaging market demand gradually shifts from biodegradable and compostable polymers towards biopackaging based on renewable and sustainable materials.

Based on primary research and expert analysis, The Future of Bioplastics for Packaging to 2020: Global Market Forecasts analyses the key opportunities and future trends shaping the industry, providing raw material suppliers, processors and equipment suppliers with ten year forecasts. The report identifies about 50 suppliers of biopolymers for packaging, and presents technology and market forecasts to 2020 for bioplastic packaging by product type, end-use sector, pack type and geographic region.

Bioplastic materials are defined in the report as materials that are either biodegradable and compostable and derived from both renewable and non-renewable sources, or materials that are non-biodegradable and derived from renewable resources.

From 2010 bioplastic technology is expected to change with the commercialisation of bioplastics produced directly by natural/genetically modified (GM) organisms and the introduction of non-biodegradable, bio-derived polyethylene (PE). Pira expects these materials will account for a quarter of total bioplastic packaging market demand by 2020. Polyhydroxyalkanoates (PHA) are forecast to achieve a CAGR of 41% and bio-derived PE a staggering 83% over the period.

Traditional bioplastic packaging technologies based on starch, cellulose and polyester are each forecast to show a decline in market share to 2020.

Bioplastic packaging is a highly concentrated market with the top five suppliers currently accounting for over 50% of bioplastic packaging market demand. Pira predicts major changes among the leading ranks of bioplastic packaging suppliers over the next five to ten years. Large petrochemical companies including Braskem, Dow Chemicals and Solvay are scheduled to commence bio-derived PE production by 2012 at industrial-scale facilities in Brazil. These companies are expected to be propelled into the top rank of bioplastic producers over the next five years. Telles, the joint venture PHA producer, is also expected to become a major world player. Several Chinese companies are known to be investing in significant capacity expansion programmes that should propel them into leading market positions.

According to the study, major new technologies will emerge over the next ten years. US bioplastics producer Cereplast, for example, is planning to launch a range of all-natural algae-based resins by the end of 2010. Also, several companies are exploring the development of bioplastics using carbon dioxide as a raw material. The potential for a process that converts waste carbon dioxide into a useful product is huge, but whether the material produced using this technique will prove commercially viable will ultimately depend on whether these new polymers are cost effective to produce. A new sugar-based bioplastic that can be sourced from non-food crops and produced via a low energy process is also tipped to reach the market within the next five years.

Rigid packaging has a projected share of 52.0% of the bioplastic packaging market in 2010 according to Pira, with flexible packaging accounting for the remaining 48.0%. Retail and foodservice trays and containers are the largest single pack type for bioplastic packaging, followed by flexible film. Pira expects flexible packaging to take a growing share of the bioplastic packaging market over the next five to ten years. Adam Page, Head of Information at Pira, explains: "Demand will be driven by the commercialisation of bio-derived PE and PHA, and the wider availability and improved properties for biaxially oriented PLA (BOPLA) film."

Europe is the largest regional market for bioplastic packaging with over half of world tonnage in 2010. It benefits from favourable consumer and retail attitudes to sustainable packaging, supportive government policies towards packaging waste recycling and a well-developed composting infrastructure. Whilst North America currently trails Europe in terms of bioplastic packaging consumption, government and consumer attitudes are changing. Pira expects North America and Asia to show higher growth rates than Europe for bioplastic packaging over the forecast period. Japan accounts for the lion's share of Asian bioplastic packaging, mostly as a result of favourable government initiatives supporting bioplastic market development.

lundi 13 décembre 2010

Sustainability in Packaging 2011: Case Studies in Sustainable Packaging

The Pira International's fifth annual Sustainability in Packaging conference is scheduled for February 22-24, 2011 in Orlando, FL, USA. As the most comprehensive conference and showcase of its kind, Sustainability in Packaging 2011 will feature more than 50 leading companies with real case studies covering all aspects of sustainability, from materials, groundbreaking design, supply chain challenges, marketing messages, consumer demand and other drivers of sustainable innovation to strategic vision of how sustainability fits with a company's overall image and where to go next.

A fully customizable agenda so that attendees can create an agenda focused on what matters most to them, whether it is end of life concerns; innovations in materials and design, extended producer responsibility or the latest industry case studies.

I will attend this conference and give a speech entitled: “Case Studies: Functional and Sutainable Paper-based Packaging” where I will present our latest Case Studies in Sustainable Packaging.


You find here my talk entitled: “Bio-coatings for corrugated boxes:bio-resin and water-based coatings” given last November 3-5, 2010, in Chicago for the RISI’S 14th International Containerboard Conference.


vendredi 10 décembre 2010

Global Active & Smart Packaging Market Trends

The increasing demand for fresh and quality packaged food, consumer convenience and manufacturer concern for longer shelf life of the food products is driving the market for Global advanced packaging technology for food and beverage market. The global market for advanced packaging technology for food and beverage is expected to grow to $23.474 million in 2015, at an estimated CAGR of 8.2% from 2010 to 2015.

Amongst all market segments, modified atmosphere packaging commands the largest share in terms of value, while intelligent packaging leads in terms of growth. Freshness indicators and time temperature indicators are the major product segment in intelligent packaging, which is commanding the largest share due to increased application in packaged food, ready-to-eat meal and frozen food category. In terms of value, the active packaging technology contributes approximately 35% of the global advanced packaging technology.


mardi 7 décembre 2010

Paper versus Plastics in Packaging to 2014

According to a new study from The Freedonia Group, plastic will make further inroads into paper. Rigid packaging demand will slightly outpace flexible packaging based on above-average growth for tubs and cups, trays, clamshells and two-piece high visibility plastic containers

Plastic packaging to make further inroads into paper

In 17 selected markets where plastic and paper compete as packaging materials, plastic is expected to increase its share of the market to 49 percent (in pounds) in 2014 as it makes further inroads into paper applications. The percentage understates plastic’s share since less plastic is required than paper in most applications due to its lighter weight. In addition, plastic has greater ability for lightweighting than does paper. Plastic has made the greatest gains in primary packaging but remains much less significant than paper and paperboard in secondary packaging and shipping containers.

Plastic packaging growth to outpace paper packaging

Plastic packaging growth by volume is expected to outpace that of paper packaging through 2014 in nearly all competitive markets covered in this study and is forecast to expand 2.3 percent per year through 2014. Advances for plastic will be the result of its competitive cost and performance advantages, including light weight, moisture resistance, enhanced barrier properties and puncture resistance. Plastic has continued to expand its share in a number of markets despite the sharp spike in resin prices in recent years. More moderate resin pricing through 2014 and the development of new applications for biodegradable plastics should make plastic even more competitive against paper.

Though paper packaging will post more limited advances or continue to decline in the majority of markets through 2014, paper will log relatively favorable gains in a handful of markets and maintain a substantial lead over plastic. These markets include foodservice, protective packaging, and soy and other non dairy beverages. Opportunities in the foodservice and protective packaging markets will also reflect improved outlooks for consumer spending and manufacturing activity. Moreover, increased emphasis on packaging sustainability will enhance the competitiveness of paper in some applications based on environmental advantages including recyclability, renewability and biodegradability.

Rigid packaging to grow slightly faster than flexible

Rigid packaging demand in competitive markets will expand at a slightly faster pace than that of flexible packaging based on above-average growth for tubs and cups, trays and other plastic containers such as clamshells and two-piece high visibility plastic containers. Gains will also be helped by rebounds in demand for shipping drums and protective packaging following a depressed base in 2009.

Based on the widespread use of products such as folding and gabletop cartons, ovenable trays and paper-based protective packaging, paper will maintain its lead over plastic in rigid packaging through 2014. However, plastic will continue to gain ground in competitive rigid packaging.

Flexible packaging gains will be aided by above-average growth for protective packaging and pouches. Improved manufacturing output and Internet sales will bode well for products such as air pillows and bubble packaging, which provide cost-effective options in the protection of goods from shock, vibration, abrasion and other damaging effects of shipping and handling. Pouches will make further inroads into rigid packaging and other types of flexible packaging based on attributes of cost effectiveness, enhanced barrier properties, space savings, lighter weight, aesthetic appeal and source reduction capabilities.

Plastique : alerte aux toxiques

Aujourd’hui le plastique est en accusation : baisse de la fertilité, malformations génitales, puberté précoce, cancers, obésité, troubles du comportement et même retards de développement chez l’enfant. En France, l’utilisation de Bisphénol A dans la fabrication des biberons est interdite depuis six mois… Mais si ce composant est dangereux pour la santé pourquoi ne pas étendre l’interdiction à tous les emballages alimentaires ?
 
Des études américaines et canadiennes ont détecté du plastique dans les urines d’environ 90 % de la population ! Mais aucune étude de ce type n’a encore été menée en France. Pollution de notre corps et de la planète. Du plastique disséminé, sur les plages, au fond des rivières, dans l’estomac des oiseaux, l’intestin des tortues... Quelle est la réalité du recyclage du plastique ? Aujourd’hui la France est à la traîne avec seulement 22 % des emballages plastiques recyclés. Faut-il bannir le plastique de notre quotidien ? L’équipe de Pièces à conviction a enquêté dans un monde où les enjeux industriels priment parfois sur la santé et l’environnement. Les journalistes se sont également soumis à un test en laboratoire dont les résultats seront révélés lors de l’émission.
 
Les reportages au sommaire de cette émission : 
  1. Le plastique : menace sur la santé, un reportage de Magali Serre et Khalid Aoutil.
  2. La face cachée du recyclage, un reportage de Paul Labrosse et Antoine Placier
  3. La planète malade du plastique, un reportage de Willy Gouville et Denis Bassompierre
Pour voir l’intégrale de l’émission, cliquez ici

lundi 6 décembre 2010

Assess bioplymer's impact before launching its use

I share with this very interesting and relevant analysis of Katherine O'Dea, Senior Fellow for the Sustainable Packaging Coalition, published in the last issue of Packaging Digest

Material renewability not only factor in packaging sustainability

Biopolymers are often considered to be a more sustainable material choice for certain packaging applications. However, as their use increases, so does the need to understand how biopolymers really measure up from a sustainability perspective.

Sustainability metrics play a critical role in this assessment. How does a company select a meaningful set of metrics for biopolymer packaging? What might be a relevant set of metrics for comparison?

First, the use of a biopolymer does not by itself make a packaging format sustainable. Sustainability is complex and can't be measured by a single attribute such as material renewability. The material's life cycle must be considered in the context of the packaging's life cycle.

Since the biopolymers currently used in packaging are commonly derived from agricultural products-predominantly corn and sugar cane-the primary impacts could include fertilizers and pesticides use, water and energy use. In addition, the crops, particularly corn, may be genetically modified.

There are no sourcing standards or certifications to drive best practices in biopolymer feedstock sourcing, although the Better Sugar Cane Initiative is working on one. In addition, the food vs industrial use debate raises land use and social benefit issues.

On the other hand, the production process for some biopolymers may emit less problematic emissions than many petroleum-based polymers. Impacts of this life-cycle phase could include energy use and associated emissions. Some organic pollutants may contribute to acidification, and suspended solids may be released during material production. And, since pure biopolymers have limitations, chemicals may be added to meet performance or aesthetic requirements.

There are relatively few end-of-life options for biopolymers. Industrial composting could be an option, but few facilities exist and some do not accept biopolymer packaging due to the facility's required decomposition rate or a lack of knowledge about the materials. The other major issue is an inadequate collection and sorting infrastructure. PLA can contaminate PET recycling systems. Optical sorting exists to separate PLA from PET, but a majority of material recovery facilities cannot afford the equipment.

These life cycle factors raise a number of questions that suggest a set of metrics. What material inputs are required to produce the biopolymer? Where did the feedstock come from? Was any of the feedstock sourced in an underdeveloped country where child labor or forced labor used? How much energy is required to grow the feedstock and process it into a polymer? How much water is consumed in the agricultural phase? What types of releases to soil, water and/or air occur during growth, harvesting, processing and conversion? Will the percentage of biopolymer used make the package compostable? Will the biopolymer contaminate existing recycling streams?

In a scenario with these relevant business questions, the metrics might include: Total material use; percent renewable material use; material chain of custody; volume of water used from stressed sources; potential of acidification, eutrophication or fresh water eco-toxicity potential; use of child labor and/or forced labor; energy demand; global warming potential; composting rate; recycling rate; and landfill rate.

While the above constitute a meaningful set of sustainability metrics for biopolymers, they are based on the above hypothetical set of business questions. Business partners may pose different questions depending on specific sustainability goals and/or operating and market contexts.

dimanche 5 décembre 2010

Cascades : Des sapins de Noël beaux et éco-responsables

À l'occasion des Fêtes, Cascades a eu l'idée d'un sapin en carton 100% recyclé, conçu par Paprika.



Je vous invite à découvrir les différents modèles à la Boutique Cascades

lundi 29 novembre 2010

Les Français sont plus sensibles aux emballages

Le CREDOC vient de réaliser pour le compte de l'ADEME une enquête sur les attitudes et comportements des Français en matière d’environnement. Parmi ses résultats, l'enquête 2010 souligne que l’acte de trier ses déchets s’est véritablement ancré dans les pratiques quotidiennes. Les consommateurs sont maintenant de plus en plus vigilants sur les emballages au moment de l’achat et la pratique du tri contribue à façonner un nouveau rapport aux emballages tout au long du cycle de consommation.

Télécharger la synthèse de l'étude (PDF - 154K - 29/11/2010)

L'étude sur le site du CRÉDOC

samedi 27 novembre 2010

Emballage des Viandes : Éco-responsable, Actif & Intelligent

Ce mardi je suis invité par Martin Michaud à donner une conférence dans le cadre du cours sur « Les procédés de conservation des viandes » à la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Montréal à St-Hyacinthe.


Ma présentation s’intitule: Emballage des Viandes : Éco-responsable, Actif & Intelligent. Voici un aperçu des 3 thèmes qui seront abordés :
Emballage: un ami de l’environnement!
  1. Éco-conception: plus une opportunité qu’une contrainte. Permet d’augmenter vos profits, d’accroitre vos ventes et de réduire vos coûts de production
  2. Il est impératif de mieux informer les consommateurs pour qu’ils comprennent la véritable valeur ajoutée environnementale des produits biodégradables
  3. Les comportements à encourager doivent rester la Réduction à la source, la Réutilisation et le Recyclage. Les bioplastiques n’ont vraiment de valeur ajoutée environnementale que lorsqu’il n’est pas possible d’envisager les 3R
Emballage : un partenaire actif!
  1. Un emballage actif entre en interaction avec l’aliment ou s’adapte à son environnement pour préserver, le plus longtemps possible et de façon optimale, ses qualités organoleptique et nutritionnelle
  2. Les emballages MAP rendent la viande plus attrayante tout en prolongeant sa durée de conservation.
  3. Les emballages actifs limitent le recours aux conservateurs et sont bénéfiques pour la sécurité alimentaire et la réduction du gaspillage  
Emballage: un indicateur intelligent!
  1. Auparavant passif, l’emballage devient plus intelligent: Surveiller, détecter et communiquer
  2. En proposant des dispositifs d’information qui «parlent» directement au consommateur, les emballages intelligents devraient permettre de garantir la traçabilité, la qualité et la sécurité des produits jusqu’au consommateur
  3. Les ITT apportent une valeur ajoutée aux produits et garantissent un lien de confiance entre le consommateur et le produit, voire la marque
De plus j’exposerai les nouvelles solutions innovantes et éco-responsables proposés par Cascades pour l’emballage des viandes afin de remplacer les boites cirées non recyclables.

dimanche 21 novembre 2010

Les emballages conjuguent écologie et praticité pour continuer à séduire

Pour des raisons économiques, environnementales et marketing, les industriels de l'emballage misent sur l'innovation écologique, sous la pression des consommateurs qui réclament moins d'emballages, sans toutefois vouloir renoncer à leurs avantages pratiques.

Qu'il s'agisse de carton, plastique ou métal, les fabricants d'emballages "ont placé les innovations en faveur du développement durable au centre de leur stratégie", selon le spécialiste Bertrand Perri, dans une étude du cabinet d'études économiques Xerfi.

D'ici 2014, le marché des emballages respectueux de l'environnement devrait doubler à 170 milliards de dollars, d'après une étude de Pike Research citée par Annette Freidinger, consultante pour le salon international de l'emballage, qui ouvre lundi à Villepinte, près de Paris.

Ce sont d'abord des obligations réglementaires qui ont poussé les acteurs de l'emballage, à l'image des géants Verallia, Impress, Gascogne ou Tetra Pak, à parier sur le développement durable.

Depuis 1998, les industriels doivent prendre en compte les exigences liées à l'environnement et la priorité donnée à la diminution des déchets a été renforcée par une directive européenne de 2004. Le Grenelle de l'Environnement a été plus loin, en fixant un objectif de taux de recyclage de 75% à 2012.

Fabricants et concepteurs se sont d'abord livrés à "une course à l'allégement", selon M. Perri.

Depuis 1998, les seuls acteurs du Conseil national de l'emballage (CNE) en France ont réduit de 75.000 tonnes le poids des emballages, tous matériaux confondus, soit le volume de 5.000 camions par an.

Par ce biais, le vert devient aussi une carte à jouer économique, en réduisant les besoins en matières premières. Atout non négligeable quand plastique, pâte à papier ou aluminium renchérissent.

Cette source d'économie est d'autant plus recherchée que, si 2010 s'annonce en légère reprise, le marché mondial de l'emballage, tributaire de la consommation, a souffert de la crise, baissant de 2,6% en 2009 à environ 415 milliards d'euros, selon Annette Freidinger.

En France, le chiffre d'affaires du secteur, qui rassemble 1.500 entreprises, a perdu environ 10% à 19 milliards, d'après le Comité de liaison des industries françaises de l'emballage (Clife).

Mais le seul allègement a ses limites, ce qui stimule la recherche d'innovations technologiques "éco-conçues", comme l'emploi de matériaux biosourcées ou recyclés.

"Il existe encore une marge de réduction de poids pour certains produits emballés, mais il serait erroné de croire que l'on puisse réaliser les mêmes réductions que celles réalisées ces dix dernières années", souligne Bruno Siri, délégué général du CNE, association créée en 1997 diffusant des bonnes pratiques de conception d'emballages.

Trop léger, l'emballage risque de perdre son intérêt: bouteille trop fine qui se broie quand on la prend en main, ou pot de yaourt s'écrasant dans le chariot du supermarché.

Outre l'obligation réglementaire et l'intérêt économique, le développement durable est devenu un atout marketing non négligeable pour séduire les consommateurs, qui sont 59% à considérer que la recyclabilité est une fonction à part entière de l'emballage, selon un sondage Ipsos réalisé pour le salon de l'emballage.

Mais "même si le consommateur réclame des emballages recyclables et recyclés, il ne souhaite pas revenir en arrière sur les fonctionnalités que l'emballage lui a données jusqu'à présent", comme l'ouverture facile ou les monodoses, relève Mme Freidinger.


mercredi 17 novembre 2010

lundi 15 novembre 2010

Emballage in green

Résultats d'un sondage Ipsos dans six pays européens à l'occasion d'Emballage 2010 : plus que jamais le recyclable est une des fonctions essentielles du packaging.


A l'occasion du 39 ème Salon International de l'Emballage, Ipsos a interrogé les consommateurs européens sur leurs attentes et leurs perceptions en matière d’emballage (*). Cette étude intitulée « Les Européens et l’emballage en 2010 ». montre clairement que l’emballage porte désormais des valeurs sociales et environnementales.

Premier enseignement de l'étude : pour tous les Européens, l’emballage, doit, au même titre qu’il protège ou préserve, être recyclable ou en matériau recyclé. La recyclabilité est ainsi devenue une fonction attendue. L'emballage porte des valeurs sociales et environnementales.

Si la majorité des consommateurs perçoit l’emballage comme une partie intégrante du produit, qui doit permettre : sa préservation (77%), son ouverture pratique (71%), son stockage (62%) et son transport (59%). Et 59 % des personnes interrogées mettent en avant la recyclabilité des emballages comme une fonction à part entière.

Le principe de recyclabilité s’impose désormais comme une évidence. Il figure également dans le top 3 des attentes, sur l’ensemble des pays interrogés.

Une Europe à deux vitesses sur les "pratiques vertes"

Sur la question des « pratiques vertes », trier ses emballages est un éco‐geste massivement partagé par les euro‐consommateurs questionnés (à 77%), les Belges étant toutefois les champions européens du tri des emballages vides tous matériaux confondus Les deux derniers pays européens en matière de pratique du tri des emballages (l’Italie et l’Espagne), se montrent, à l’inverse, les tous premiers à aspirer à des « pratiques vertes » : 34% pour l’Italie et 26% pour l’Espagne. De leur côté, les consommateurs Français occupent la situation la plus performante sur le sujet : non seulement ils trient, mais en plus, ils continuent à aspirer aux pratiques vertes (à 25%).

Chez les consommateurs belges (20%), allemands (16%) et britanniques (16%), l’aspiration à ces pratiques est bien moindre, dans la mesure où elles sont devenues des réalités du quotidien.

La véritable innovation serait celle d’un emballage plus « juste » : réutilisable, en matériau végétal, avec moins d’emballage… La contribution de l’emballage à la protection de l’environnement est devenue une réalité pour une majorité d’euro‐consommateurs sensibles aux alternatives qui leur sont proposées. Emballages réutilisables et systèmes de recharges sont les innovations les plus connues par 56 % et 54 % des euro‐consommateurs et essentiellement en Allemagne et en Belgique.

Mais on constate que les systèmes de recharges sont jugés comme des innovations moins enthousiasmantes que les emballages réutilisables (45% versus 53%) et que, si les emballages en matériaux végétaux sont moins connus (35%), ils enregistrent de l’intérêt pour l’avenir pour plus de 4 européens sur 10.

En ce qui concerne l’innovation technologique, elle doit prouver un bénéfice clair et essentiel avant tout Les packagings portant un indicateur de conservation ou de pastille de couleur (par exemple, avec des puces indiquant la fraicheur des aliments), l’emballage qui, après réchauffage au four, se transforme en assiette… représentent, en l’occurrence, des innovations enthousiasmantes (38% pour les premiers, et 22% pour les seconds).

A l’inverse, des emballages à codes permettant, grâce à son Smartphone, d’avoir accès à des informations sur internet, ou des emballages ludiques permettant aux enfants de jouer virtuellement en 3D sur internet sont jugés beaucoup moins enthousiasmants (15 et 10%).
En ce qui concerne l’attractivité de l’emballage sur les linéaires de 2010, on constate que : si tous les européens se rejoignent sur l’importance des mentions « premiers prix » et/ou « offre spéciale », en premier lieu, l’argument de la marque est le second point qui attire l’euro‐consommateur. En troisième position, on retrouve la couleur du packaging : ce sont surtout les Anglais et les Allemands qui y sont sensibles, à l’opposé des Belges, nettement moins sensibles.

* Etude réalisée en septembre 2010 dans 6 pays (France, UK, Allemagne, Belgique, Italie et Espagne) auprès d’un échantillon représentatif de 6 150 personnes (1 000 personnes par pays), âgées de 16 à 64 ans.