D’après un article récent publié dans le Journal de Québec, le ministère du Développement durable, Environnement et Parcs n’entend pas sévir contre le suremballage en alimentation. On estime que le système de redevance déjà en place et une sensibilisation viendront à bout de certaines mauvaises habitudes.
Au Québec, l’adoption de nouvelles normes environnementales, en l’occurrence les lois 102 et 130* est susceptible d’amorcer un changement dans la conception de l’emballage. Pour toutes les entreprises du secteur, il devient donc urgent de « produire mieux avec moins ».
Le suremballage coûte cher au fabricant et agace énormément le client. La solution pourrait venir de l’éco-conception, une approche novatrice qui consiste à concevoir et fabriquer des emballages qui répondent « mieux » aux impératifs environnementaux. Avec des emballages éco-conçus, l'entreprise utilise moins de matières premières, d'énergie et de transport, ce qui se traduit non seulement par un gain environnemental mais aussi par un gain économique.
En Europe, « Plus personne aujourd'hui ne met un emballage sur le marché s'il n'a pas été éco-conçu », estime Annette Freidinger, maître de conférence à l'École Nationale d'Agronomie et d'Industrie alimentaire de Nancy.
Cette vision est sans doute très, voire trop optimiste, car il reste encore beaucoup à faire en matière d’emballage et de structures pour recycler les emballages notamment au Québec ; il s’agit plutôt d’un objectif à atteindre dans le cadre de la lutte contre le suremballage.
Vous pouvez consulter ici le dossier consacré à l’éco-conception
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* Loi 102 : régime de compensation au bénéfice des municipalités, qui oblige les entreprises à payer 50 % des coûts nets du recyclage.
Loi 130 : application d’une redevance de 10 $/tonne métrique de matières résiduelles reçues pour élimination. -
Loi 130 : application d’une redevance de 10 $/tonne métrique de matières résiduelles reçues pour élimination. -
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