dimanche 30 novembre 2008

Emballage en cellulose moulée : du pratique à l’audacieux

Lors de mon dernier passage au Salon Emballage 2008 à Paris, j’ai rencontré Benoît Glon d’Ecofeutre. Filiale du Groupe Glon, le principal producteur d’œufs en France, Ecofeutre a rapidement évolué pour passer de fournisseur d’emballages d'œufs vers un producteur d’emballages en cellulose moulée de qualité pour l’électronique, la parfumerie…

La cellulose moulée est produite à partir de papier de récupération (papier recyclé, de vieux journaux, papiers de bureau, cartons, etc) qui sera transformé en pâte par un processus purement mécanique (sans additifs chimiques de délitement). Fabriqués à 100% en fibres naturelles, les emballages à base de cellulose moulée sont totalement biodégradables et recyclables. La cellulose peut être teinte dans n’importe qu’elle couleur. Des noms ou des logos peuvent être inscrits en relief de façon très lisible.

Parmi leurs réalisations, un emballage original et écologique pour le parfum lulu©, de Lulu Castagnette. Cet exemple démontre bien comme il est possible d’innover, d’être éco-responsable en faisant preuve d’audace.

Il faut un peu d’imagination et une bonne dose de culot pour qu’un producteur de parfum utilise pour son emballage un matériau servant principalement à emballer les œufs…
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vendredi 28 novembre 2008

Éco-conception : la solution contre le suremballage

François Cardinal, journaliste spécialisé en environnement de La Presse, a publié aujourd’hui un article intitulé : « Je déballe, donc je suis » dénonçant le suremballage et le laxisme des politiques.

Pour restituer les choses dans leur contexte, il faut préciser que le cadre législatif Québécois n’est pas totalement vierge en matière de réduction de matières résiduelles. Au Québec, les nouvelles normes environnementales ont été resserrées avec les lois 102 (régime de compensation au bénéfice des municipalités qui oblige les entreprises à payer 50 % des coûts nets du recyclage) et 130 (redevances à l’élimination : Application d’une redevance de 10$/tonne métrique de matières résiduelles reçues pour élimination). Ces mesures semblent peut-être timides, mais progressivement, elles peuvent amorcer un tournant vert : l’emballage doit changer d’image.

Une piste à explorer pour les entreprises : L’éco-conception. Il s’agit d’une démarche novatrice et préventive, qui vise à minimiser l’impact de ces derniers sur l’environnement tout au long de leur cycle de vie. Essentiellement, il s’agit de privilégier la réduction à la source, d’encourager la réutilisation et le recyclage, et de promouvoir la mise au point de matériaux renouvelables.

Ainsi, avec des emballages éco-conçus, l'entreprise utilise moins de matières premières, moins d'énergie et optimise le transport, ce qui se traduit non seulement par un gain environnemental mais aussi par un gain économique. C’est une démarche volontaire, très valorisante pour l’image d’un organisme ou d’une entreprise et qui permet de crédibiliser sa communication environnementale dans la perspective d’un développement durable.

En Europe, "Plus personne aujourd'hui ne met un emballage sur le marché s'il n'a pas été 'éco-conçu" considère Annette Freidinger, maître de conférence à l'École nationale d'agronomie et d'industrie alimentaire de Nancy.


Plastique Oxo-biodégradable : miracle ou miroir aux alouettes ?

Ces jours-ci, les plastiques additivés (oxo-biodégradable) ont le vent en poupe (ici, ici et ). Au Québec, les sacs oxo pullulent.

Je reprends ici un commentaire qui m’a été laissé à la suite de mon billet sur le débat consacré au débat houleux entre pro oxo et pro Bio plastiques lors du congrès Pack Vision.

Les polyéfines additivées posent plusieurs questions:
  1. Les additifs restent des secrets de fabrication toujours très bien gardés et difficiles à identifier pour des raisons analytiques et aussi parce que les compositions sont modifiées en permanence.
  2. Certains additifs sont carrément toxiques et d'autres cachent leur toxicité derrière une règlementation soit laxiste, soit incomplète.
  3. La dégradation de ces matériaux produits des microparticules de plastiques, des cétones divers, des radicaux libres etc... dont les conséquences éventuelles sur l'environnement ne sont jamais prisent en compte (aucune norme actuelle n'y fait référence).

  4. L'argumentation selon laquelle ces produits sont biodégradables après avoir subit des pré-traitements UV/chaleur est partiellement vraie. Une biodégradation est effectivement observée, mais elle reste souvent faible et de toute manière incompatible avec les exigences des normes actuelles (particulièrement les normes EN 13432 et NF U52001).
    Les prétraitements (artificiels) organisent un biais important dans les résultats de la biodégradation observée ensuite. En effet, ces prétraitements sont en général effectués (pour des raisons de rapidité) à des températures de 60°C ou plus. A ces températures, selon l'état d'oxygénation du milieu, une dégradation suffisante (mesurée par l'augmentation des quantités de radicaux carbonyles formés) n'est atteinte qu'après +/- 400 heures à 7000 heures ou plus. Ramenée à des températures "normales" de 20-25°C ce même nombre d'heures doit être multiplié par des coefficients de l'ordre de 30...faites le compte en années. Ce n'est qu'au delà de cette dégradation qu'on peut espérer une certaine biodégradation.
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  5. Les additifs utilisés permettent d'observer un décroissance rapide des masses moléculaires moyennes...Certes c'est vrai mais on oublie trop souvent d'expliquer que des réticulations peuvent être observées avec une remontées de ces mêmes masses indiquant de manière "indirecte" une diminution des possibilités éventuelles de biodégradation.

  6. Expliquer que les polyoléfines additivées peuvent être "recyclées" est un non sens. Par essence ces matériaux, une fois exposés à l'oxygène, à la chaleur et aux UV sont dégradés en matériaux très petits souvent invisibles à l'œil nu...comment les ramasser? à la pincette? Par ailleurs les produits de la dégradation n'ont plus les propriété physico-chimiques des matériaux d'origine...impossible de les faire "refondre" pour en extruder de nouveaux produits (Impossible de faire du neuf avec du vieux).

  7. Vendre des polyoléfines additivées...OK...pas de problème mais il faut rester honnête et annoncer les vraies couleurs. Oxo-biodégradable c'est le début de la confusion, il faut dire dégradable c'est tout et surtout ne faire référence à aucune norme de biodégradabilité.
Vous pouvez lire aussi le point de vue de l’Oxo Biodegradable Plastics Institut.
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Vous pouvez consulter ici le dossier sur les plastiques oxo-biodégradables
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jeudi 27 novembre 2008

Les futurs enjeux du secteur de l’emballage: L’innovation au service du développement durable

«Innovation et développement durable», tel est le thème pour cette année des journées Packaging organisées par le Centre technique de l’emballage et du conditionnement, PACKTEC du 4 au 6 décembre 2008.

Organisée sous l’égide du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME avec l’appui de l’Organisation mondiale de l’emballage (WPO), ce rendez-vous biennal s’adresse essentiellement aux fabricants d’emballage, aux utilisateurs, aux agences de communication et aux institutions publiques. Il vise à présenter l’état d’évolution technique des matériaux d’emballages et des systèmes de conditionnement ainsi que les perspectives d’innovation dans ce secteur tout en examinant l’impact du développement durable sur l’évolution du secteur de l’emballage et ses activités corollaires.

Le Quotidien tunisien La Presse a publié aujourd’hui un article fort intéressant sur ces journées packaging.

"Le développement durable, avec ses trois composantes sociale, environnementale et économique, s'est imposé depuis quelques années, comme une constante de la stratégie packaging et un nouvel espace d'innovation. Ainsi les entreprises peuvent explorer de nouveaux matériaux, une nouvelle relation entre l'emballage primaire et l'emballage secondaire, mais aussi de nouvelles interactions entre le produit et son conditionnement et cela pendant toute la durée du cycle de vie.

Poursuivre une politique de développement durable représente un engagement à long terme et repose sur un processus d’amélioration progressive. Elle nécessite une cohérence à tous les niveaux de l’entreprise, une attention permanente et des efforts considérables pour une mise en œuvre efficiente"

Eco-conception :

Une session entière sera dédiée à l’éco-conception qui représente une nouvelle approche dans la conception des emballages et un art de réduire l’impact environnemental d’un produit à toutes les étapes de son cycle de vie. Un triple objectif aura été satisfait, à savoir mener une politique environnementale basée sur la réduction des matières premières et une maîtrise de la gestion énergétique à toutes les étapes de la production, être en conformité avec la réglementation en vigueur relative aux emballages et aux déchets d’emballage et réduire les coûts d’achat des emballages.

Par ailleurs, le volet «Innovation packaging» occupera une place de choix dans le programme de ces journées. Tous les progrès technologiques et scientifiques seront abordés, à savoir les emballages actifs et intelligents, les bioplastiques le développement des nanotechnologies liées aux matériaux d’emballage, ainsi que les nouvelles avancées en matière de traçabilité des emballages.

Cette session mettra ainsi l’accent sur tous les facteurs qui orientent ou qui ont un impact sur l’innovation packaging, notamment le développement durable. Pour ce qui est de la sécurité alimentaire, une présentation de l’état des lieux des principales dispositions législatives et réglementaires nationales et internationales concernant les matériaux d’emballage destinés au contact alimentaire permettra de donner un aperçu sur les aspects liés à la sécurité, la traçabilité et l’étiquetage.

Optimisation des emballages :

En effet, la maîtrise des procédures pour garantir l’alimentarité des emballages et des matériaux d’emballage, les problèmes d’emballage liés aux conditions de transport et de distribution des marchandises et des produits dangereux, ainsi que les différents risques auxquels peuvent être confrontés les biens, les personnes et l’environnement seront aussi examinés.

S’informer, discuter et découvrir, tels sont les maîtres mots de cette édition des Journées packaging qui constitueront, cette année encore, un événement enrichissant et une occasion privilégiée d’échange fructueux sur les problématiques renouvelées en permanence qui régissent le secteur de l’emballage et orientent sa stratégie de développement.

Cette session permettra d’acquérir des connaissances nécessaires pour l’optimisation et l’évaluation des emballages destinés au transport des matières dangereuses, afin de réduire les avaries au cours du stockage, de la manutention et du transport des marchandises et d’assurer le meilleur rapport qualité/coût économique, tout en tenant compte des contraintes liées à l’environnement.
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mercredi 26 novembre 2008

Nestlé cuts Christmas footprint

Nestlé hopes to reduce its Christmas footprint by 150 tonnes this year by reducing the amount of packaging used in its Christmas selection boxes.

Andy McQuade, Nestlé Confectionery's seasonal brand manager said that "while the number and size of chocolate bars in selection boxes remain the same as in 2007, the packaging is 40% smaller and 25% lighter than last year".

Nestlé has made its selection boxes from 75% recycled board and the plastic trays within the pack are made from recycled bottles.

Families will be encouraged to recycle the packs through an on-pack message.

Nestlé has addressed the sustainability issue across a range of its products. Quality Street's coloured Cellophane films are now compostable in a home compost bin, as are After Eights' individual sleeve wrappers.

According to figures from the Waste and Resources Action Programme (Wrap), UK households produce an additional five sacks of rubbish over the Christmas period.

Nestlé reduced the amount of packaging it used globally by 326,300 tonnes between 1991 and 2007.
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mardi 25 novembre 2008

Éco-conception : Réconcilier l’environnement et l’emballage

Demain soir je donnerai une présentation dans le cadre de la « Soirée Pecha Kucha Montréal ». Ma présentation s’intitule, L’éco-conception : réconcilier l’environnement et l’emballage.

Résumé

Devant les défis de la mondialisation et du développement durable, l’industrie de l’emballage n’a d’autres choix que de s’adapter en développant de nouveaux produits mieux à même de respecter les attentes d’une clientèle plus soucieuse de la qualité et de la sécurité des produits ainsi que de l’environnement.

L’éco-conception des emballages est une démarche novatrice et préventive, qui vise à minimiser l’impact de ces derniers sur l’environnement tout au long de leur cycle de vie. Essentiellement, il s’agit de privilégier la réduction à la source, d’encourager la réutilisation et le recyclage, et de promouvoir la mise au point de matériaux renouvelables.

Ainsi, avec des emballages éco-conçus, l'entreprise utilise moins de matières premières, d'énergie et de transport, ce qui se traduit non seulement par un gain environnemental mais aussi par un gain économique. C’est une démarche volontaire, très valorisante pour l’image d’un organisme ou d’une entreprise et qui permet de crédibiliser sa communication environnementale dans la perspective d’un développement durable.

Cette présentation entend exposer ce qu’est l’éco-conception à travers plusieurs exemples d’emballages éco-conçus.
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Éco-conception: Réconcilier l’environnement et l’emballage

lundi 24 novembre 2008

Packaging of the week: Protektapak, sustainable wine packaging



Europe’s leading paper-based packaging manufacturer Smurfit Kappa has created a revolutionary new corrugated mail order pack for wine bottles, specially designed to withstand the grueling postal distribution chain environment.

The strong and durable ‘Protektapak’ corrugated box design provides unique transit protection for bottles. It has a 100% guarantee and during tests has been proven robust enough to protect bottle contents, even when being dropped from 5 metres (the height of a standard first storey window).

Smurfit Kappa created ‘Protektapak’ when briefed by Winehound.co.uk to develop an environmentally friendly and sustainable alternative to protective mailing packs currently used in the market. The resulting corrugated box design aims to replace environmentally unfriendly and expensive polystyrene.

The new pack has also been specially designed to be simple to pack and simple to post. It can also be modified to take any fragile object or objects that needs to be protected in the post and offers an ideal solution to internet shopping which requires maximum protection.

The 'Protektapak' innovative design has been awarded the UK Packaging Awards 2008 Corrugated Packaging Award.
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Congrès Pack Vision : Échanges houleux entre les Pro Bioplastiques et les Pro plastiques Oxo- biodégradables

Dans le cadre du Congrès Pack Vision qui s’est tenu au salon Emballage 2008, j’ai assisté à une conférence intitulée «Comment intégrer les matériaux compostables dans sa démarche de création?» présentée par Emballage Magazine avec la participation de Limagrain, Symphony Plastics, CGL packs, NatureWorks, Sphère et BASF. Au cours de cette présentation, un débat houleux s’est engagé sur l'épineuse question de la pertinence des plastiques oxo-biodégradables.

D’un point de vue personnel, je considère que la conception de nouveaux matériaux devrait toujours être guidée par le concept de « Cradle to Cradle » (du berceau au berceau). En l’occurrence, les plastiques compostables, j’ai bien dit compostables et pas seulement biodégradables, me semblent tout à fait pertinents pour répondre aux exigences du développement durable. Fabriqués à partir de produits de la terre (céréales, pomme de terre…), ils retournent en fin de vie à la terre sous forme de compost. Quel est alors l’intérêt des plastiques oxo-biodégradables, qui sont en fait des pétro-plastiques auxquels on a ajouté un additif pour favoriser leur biodégradabilité? Certes, ils présentent l’avantage de devenir invisibles en quelques semaines, mais le risque n’est-il pas d’encourager la culture d’abandon au détriment de celle de la valorisation?

Je voudrais revenir ici sur l’étude du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) et l’exemple de Natrel, proposés par Philippe Michon de Symphony Plastics France pour démontrer la « supériorité » des Oxo sur les Bio.

Oui, en effet, la dernière étude du CRIQ (2007): Évaluation de l’impact des sacs biodégradables sur le recyclage des sacs en plastique traditionnels, montre que : les sacs oxo-biodégradables « NéoSac et EPI » présentent une excellente compatibilité avec les sacs traditionnels lors de la préparation des mélanges et lors de l’extrusion des profilés et des pellicules. Toutefois, les pellicules obtenues à partir des mélanges entre les sacs « NéoSac » et les sacs traditionnels présentent une dégradation rapide et considérable après seulement quelques jours de vieillissement accéléré. Ces sacs ne peuvent donc pas être considérés comme étant parfaitement compatibles avec la filière de recyclage des sacs de plastique traditionnels.

Juste pour rappel, le CRIQ avait réalisé en 2002 une étude afin d’évaluer les différents types de sacs dégradables sur la qualité du compost. L’étude montrait que certains sacs oxo-biodégradables contiennent des quantités significatives de cobalt, de chrome et de plomb. Notons par ailleurs que les effets à long terme de la présence de ces sacs dans le compost sont encore méconnus.

De plus, dans ce même rapport, on apprenait que les sacs oxo-biodégradables posent un problème particulier : le temps de dégradation est grandement variable en fonction du type et de la quantité d’additif qu’ils contiennent.

Concernant Natrel. Oui, le producteur de lait canadien a commencé à utiliser des sacs oxo-biodégradables de 4 litres qui sont disponibles depuis octobre 2008. Toutefois, les sachets à l’intérieur du sac oxo ne le sont pas. Ils attendent l’approbation de Santé Canada avant de passer aux sachets internes en plastique oxo-biodégradable.

Notons à titre informatif que l’intérêt de Philippe Michon pour le Québec coïncide avec sa prochaine arrivé à la tête de la nouvelle filiale de Symphony Environmental à Montréal.

En conclusion, je pense qu’il est important de rappeler que la promotion des biomatériaux exige vigilance et discernement. L’effort de labellisation et de classification dans ce secteur s’avère d’autant plus nécessaire que la promotion irréfléchie des bioplastiques pourrait avoir un effet pervers sur l’environnement et sur la crédibilité de ce type de produits. Il ne faudrait pas laisser croire au consommateur que tous ces matériaux qui s’arrogent le préfixe « bio » ne posent aucun problème en matière de gestion des déchets.

Enfin, la promotion des articles et produits compostables doit impérativement s’accompagner du développement et de la généralisation d’infrastructures adéquates permettant le compostage.
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Vous pouvez consulter ici le dossier sur les plastiques oxo-biodégradables
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samedi 22 novembre 2008

Les emballages doivent se mettre au "vert"

Les emballages sont partout dans notre vie quotidienne. En carton, polystyrène ou plastique, ils représentent 35 % du volume de nos poubelles. Avec le développement des doses individuelles et des suremballages, les industriels du secteur sont régulièrement accusés d'être responsables de l'explosion du volume des déchets ou de détériorer l'environnement. Pour réagir, ils développent depuis quelques années toutes sortes "d'emballages écologiques" qu'ils présentaient lors du salon de l'emballage. Mais en l'absence de règles communes pour juger de l'impact environnemental d'un emballage, les efforts sont dispersés.

Ainsi, telle entreprise préfère calculer combien de CO2 émet la fabrication de son emballage pour vanter ses produits. Une autre calcule son impact écologique mais l'outil de mesure est "créé en interne, selon des critères propres". Plusieurs critères sont à prendre en compte pour qu'un emballage soit totalement écologique : la consommation d'énergie lors de la production, le temps de transport, la nocivité lors de la destruction ou du recyclage. Or la mesure de tous ces éléments est loin d'être simple.

Ainsi certains nouveaux produits présentés comme écologiques ne le sont pas forcément sur toute leur durée de vie. C'est le cas des bioplastiques. 40 % à 100 % de la matière nécessaire à leur production provient de sources végétales (maïs, amidon de pomme de terre...), ce qui diminue sensiblement les besoins en pétrole. Mais leur fin de vie est souvent beaucoup moins respectueuse de l'environnement. "Il n'y a pas les filières nécessaires pour traiter ces déchets", souligne ainsi Hélène Bourges, du Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cniid).

Autre problème : comme les agrocarburants, ils sont accusés d'utiliser des ressources agricoles nécessaires à l'alimentation. Christophe Doukhi de Boissoudy, président du club des bioplastiques, qui regroupe les professionnels du secteur, réfute cette idée : "Si les bioplastiques atteignaient 10 % du marché, seuls 1,35 % des surfaces céréalières européennes seraient nécessaires pour leur production." Il admet toutefois qu'il n'est pas toujours certain que les plastiques d'origine végétale soient toujours meilleurs pour l'environnement. En cause : pas assez de lieux de production et donc des transports beaucoup plus longs que pour les autres types de plastique.

Le problème des emballages a naturellement été traité lors du Grenelle de l'environnement. L'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a été chargée d'y mettre un peu d'ordre. D'ici à 2011, un "affichage environnemental" qui détaille l'impact global sur l'environnement de chaque produit, et donc de son emballage, sera rendu obligatoire. L'agence a déjà publié des règles générales, mais les conditions précises sont encore en cours de définition. "On est dans une époque charnière", confie Christine Cros, la chef du département écoconception et consommation durable au sein de l'Ademe, pour justifier la désorganisation actuelle. "Ce qui est sûr c'est qu'il n'y a pas de meilleur outil que les analyses de cycle de vie (ACV), mais elles sont trop complexes et trop chères pour être rendues obligatoires." Les ACV mesurent l'impact global d'un produit sur l'environnement de sa création à sa destruction ou son recyclage. Pour l'instant, seules quelques entreprises comme Tetra Pak peuvent s'offrir une telle analyse.

L'Ademe travaille donc actuellement à définir une méthodologie d'analyse allégée, en collaboration avec d'autres pays européens et la Commission européenne. En attendant, l'organisme a mis en place sur son site un logiciel, encore incomplet, pour calculer les bilans produits partiels. Pour les consommateurs, la seule solution reste donc pour l'instant de se fier à certains labels sûrs, comme NF Environnement, AB ou l'écolabel européen Fleur, et naturellement de préférer les produits en vrac ou empaquetés en gros.
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L'emballage s'ouvre aux biomatériaux

Comme en témoignent les espaces dédiés au développement durable et aux biomatériaux installés au salon de l’emballage qui se clôt aujourd’hui à Villepinte près de Paris, les professionnels de l’emballage s’intéressent toujours plus aux impacts environnementaux de leurs produits. Depuis 1998, la réglementation pousse industriels et distributeurs à utiliser les emballages les plus minces et légers possibles, et à prendre en compte leur fin de vie. "Ils sont d’autant plus prompts à respecter la loi que ces mesures s’accompagnent le plus souvent d’économies", observe Annette Freidinger, consultante spécialisée sur le sujet.

Plus récemment sont apparus l’éco-conception et l’éco-design, fondés sur l’analyse du cycle de vie d’un produit, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à sa fin de vie en passant par son usage. Ils consistent à repenser les phases les plus consommatrices d’énergie ou les plus polluantes en modifiant le produit ou son mode de production.

Mais la vraie nouveauté, ce sont les biomatériaux et biopolymères. Une norme européenne distinguant les matériaux issus de ressources fossiles de ceux issus de ressources naturelles renouvelables stimule les innovations. Maïs, fécule de pomme de terre, chanvre et lin sont les plus utilisés dans l’emballage. Les biotechnologies permettent aussi de créer de nouveaux matériaux, mais les exigences liées à la protection des produits alimentaires multiplient les contraintes. "Le seul secteur de l’emballage n’est peut être pas assez puissant pour les surmonter, reconnaît Annette Freidinger, mais l’automobile travaille aussi sur le sujet, et plusieurs pôles de compétitivité s’y consacrent". Ce secteur pèse pourtant 22,7 milliards d’euros, emploie 110.000 salariés et place la France au quatrième rang mondial des exportateurs. Autre tendance de fond repérée cette année sur le salon, les machines plus économes en énergie, rejetant moins d’effluents, avec parfois un retour aux énergies mécaniques.


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vendredi 21 novembre 2008

Packaging of the week: mascara BAMBOO

The innovative mascara BAMBOO from DieterBakicEnterprises has been awarded two of the industry’s most prestigious prizes: the German Packaging Award 2008 and the World Packaging Organisation’s World Star Award 2008.

The standard packaging BAMBOO won the juries over with functionality. The mascara works like a telescope – twist open the cap and the mascara brush extends to full standard length but upon inserting the brush into the base and twisting, the brush shortens and returns to the original length. The minimalistic design reduces required space and guarantees user friendliness when opened. This compact little helper will fit even in the smallest purse. Its capacity is 8 ml.

BAMBOO’s telescope applicator can be used for lip gloss and eyeliner as well. Like all standard packaging from DieterBakicEnterprises, this mascara can be customized and decorated in many ways.
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jeudi 20 novembre 2008

Bioplastic Packaging: Promise vs. Reality

Packagers are interested in bioplastics, but generally not quite ready to commit.

Judging from the attendance at Intertech-Pira's recent conference on bioplastics, there is high interest in these materials. However, consumer product goods companies (CPGs) who participated in the conference raised numerous questions about the use of bioplastics. Many participants would agree, I'm sure, that bioplastics' time has not yet come, but it can't be far off.

The use of petroleum-based plastics continues to grow around the world. One speaker estimated that 1 trillion lb of traditional plastic resins are created each year. The benefits of these plastics in packaging are undeniable. They have excellent barrier properties to protect products, can be used in rigid containers or flexible packaging, and are lightweight, allowing source material reduction on packaging. The questions are: At what cost to the environment; and how long will limited petroleum resources be available for this use?

In an age where sustainability is one of the biggest issues facing the packaging industry, it would seem that bioplastics should catch on like wildfire. Yet, many CPGs at the conference expressed caution about their use.

The source of biopolymers is a living, green cell. The main difference between biopolymers and hydrocarbon polymers is that, due to their physical and chemical structure biopolymers can be broken down by micororganisms to compost and become part of the soil again.

BCC Research estimates the market for biodegradabale plastics reached 541 million lb in 2007 and is expected to reach 1.2 billion lb by 2012—a tiny fraction of total plastics usage.

Bioplastics also have many barriers to overcome before their use becomes more general. The cost, performance, moisture-barrier properties, recycling-stream contamination and use of food crops all need improvements. However, several long-term trends will drive the growth of bioplastics: volatile oil prices; energy security concerns; environmental benefits; favorable regulatory intiatives; and the improving performance and competitiveness of bioplastic resins.

As Alex Marvel of Fiji Water says, “We will continue to monitor bio-based plastics with interest. Fiji Water prioritizes the safety of its products for the consumption and well-being of its customers. The company will not change the packaging material from PET unless the new material can preserve the product integrity at a level comparable to PET and results in a post-consumer, environmental impact that is comparable or better than that of recycled PET.”
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L'épicerie - Radio-Canada : Le suremballage en épicerie

Envelopper, emballer, empaqueter, ensacher, les moyens ne manquent pas pour protéger les aliments. Certains emballages sont difficiles à recycler, comme le styromousse utilisé en boucherie, en poissonnerie ou en fromagerie. Et c'est encore pire avec les produits préemballés où les emballages jouent souvent la surenchère. (L'épicerie - Radio-Canada )


Merci à Sylvain pour la vidéo
Vous pouvez consulter ici le dossier consacré au suremballage (Over-packaging)
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mercredi 19 novembre 2008

Salon Emballage 2008: Hall 6 en photos...


Emballage 2008 : décevant


  • Déçu de ne pas voir beaucoup de nouveautés
  • Déçu de ne pas voir des emballages intelligents et actifs
  • Déçu du nombre indéterminé de stands présentant sacs en plastiques, en carton, biodégradables, recyclables...
  • Déçu de la mise en valeur des emballages et des designs proposés.


Mon coup de cœur va cependant à la section "tendances", même si l'on ne voit pas très bien les emballages car on les perd dans le décor.


Aller ce n’est que mon premier jour, j’espère dénicher, mercredi, d'intéressantes nouveautés !

lundi 17 novembre 2008

EcoStand™: Millipore Corporation introduces first bioplastic product

Millipore Corporation a life science leader providing technologies, tools and services for bioscience research and biopharmaceutical manufacturing, today unveiled its first biodegradable and compostable product, the EcoStand tube holder, made from environmentally responsible bio-based plastic resin.
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“Millipore is proud to be leading the industry in developing products and packaging made from renewable resources,” said Geoffrey Crouse, Vice President of Millipore’s Life Science Strategic Business Unit in the Bioscience Division. “Our vision is to broaden our technical understanding of how we can use bioplastics and then scale up our product offering. We believe that providing bio-based products is not only meaningful to our customers, but important to the environment.”

The EcoStand device is made from a corn-based plastic resin rather than from conventional petroleum-based plastic. It is fully biodegradable in active microbial environments, such as soil, home compost, industrial compost as well as fresh and salt water.

The effort to produce environmentally responsible products is part of Millipore’s Global Sustainability Initiative launched earlier this year. It is an ambitious effort aimed at reducing the company’s environmental impact and includes a commitment to cut its global carbon footprint by 20 percent over five years.

“The EcoStand device is just one product, but it is symbolic of a much larger effort within Millipore,” said David Newman, Director of Sustainability at Millipore. “We are focused on reducing the company’s consumption of non-renewable resources, eliminating waste and adopting behavioral changes that support long-term environmental sustainability. That initiative includes incorporating environmental design in our products, packaging and manufacturing.
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The EcoStand device represents that first step.” The EcoStand device was created by the Danvers, Massachusetts-based research and product development team in Millipore’s Bioscience Division. That team is currently working on other product applications.


Millipore Corporation Press Release


Emballage 2008 : l’emballage se met au vert

Cette semaine je serai au Salon emballage 2008 à Paris. Je vous ferai part des dernières innovations et tendances et de mes coups de cœur.

Aujourd’hui, France-Soir a publié un article intéressant sur le tournant vert de l’industrie de l’emballage. Deux citations d’ Annette Freidinger, maître de conférence à l'École nationale d'agronomie et d'industrie alimentaire de Nancy ont retenues mon attention:

"L'emballage doit être un signe extérieur d'intelligence : intelligence de ceux qui l'ont conçu, de ceux qui l'ont choisi, de ceux qui vont le retenir pour leurs linéaires et du consommateur, qui saura jusqu'au bout assurer sa durée de vie"

"Plus personne aujourd'hui ne met un emballage sur le marché s'il n'a pas été 'éco-conçu'. On prend en compte le poids, l'épaisseur de l'emballage mais aussi les impacts environnementaux durant la phase de fabrication".

Vous pouvez lire l’intégralité de l’article : L'emballage veut changer d'image
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dimanche 16 novembre 2008

Coquilles en plastiques rigides « Clamshell » : et si leurs jours étaient comptés

L’initiative d’Amazon "Frustration-Free Packaging" fait des émules. D’après le New York Times (Packages You Won’t Need a Saw to Open), Sony, Microsoft et Best buy travaillent activement au développement de nouvelles alternatives aux impénétrables, polluantes, frustrantes, détestables et dangereuses clamshell (les coquilles en plastiques rigides), source de la «rage de l’emballage» (Wrap rage); Frustration ressentie par l’individu qui tente de libérer un produit d’un empaquetage pratiquement impénétrable.

Ironie du sort, cet équipement qui est supposé nous aider à ouvrir les emballages frustrants ! Vous aurez remarqué qu’il est lui-même emballé dans un clamshell impénétrable…les fabricants n’y ont sans doute pas pensé!!!!!

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vendredi 14 novembre 2008

Emballage 2008: Un événement très tendance

Le salon de l'emballage (Du 17 au 21 novembre 2008 au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte) reste un événement international de premier ordre. Et la tenue conjointe de l'IPA permet d'en faire une véritable usine pilote de l'agroalimentaire. Mais l'emballage ne se limite pas seulement à ce secteur industriel. Il représente un chiffre d'affaires de plus de 400 milliards d'euros dans le monde.

Cette année, plus de 2 000 exposants représentant une cinquantaine de pays vont se montrer à Villepinte. Ils attendent 130 000 visiteurs et 500 journalistes pour admirer plus de 500 nouveautés. Certaines auront le privilège de se retrouver dans l'Espace Tendances, qui regroupe les produits les plus innovants dans cinq catégories : plus sûr, plus pratique, plus rentable, plus éco-citoyen, plus différent.

Pour rester très tendance, Exposium lance pour la première fois un espace consacré aux biomatériaux. Il présentera les innovations d'un secteur en plein essor. Et pour rendre ce salon réellement emballant, une exposition intitulée « l'art et le packaging » doit permettre de faire comprendre les liens étroits et les influences multiples entre art et emballages.

A chaque entrée du salon, un jeune photographe exposera sa vision avec Paris en toile de fond. Mais si Paris est une fête, les visiteurs sont avant tout là pour découvrir des tendances, des produits ou s'informer à Pack Vision, le congrès international du design packaging qui se tient pour la première fois au cœur du salon. L'occasion de réfléchir sur l'étiquetage environnemental et l'empreinte carbone, l'écopak attitude, les bioplastiques ou plus révolutionnaire sans doute : les emballages vivants.

jeudi 13 novembre 2008

Ecopac : un emballage écologiquement responsable

Agriplas, filiale du groupe Roullier, concepteur et fabriquant de flacons et bidons de 30ml à 220L, a développé un emballage écologiquement responsable : Ecopac. Destiné à un usage "navette" il est composé d’une caisse protectrice réutilisable parée d’une puce RFID (Radio Frequency IDentification) et d’une poche échangeable à chaque utilisation (ou éco-recharge) garantissant ainsi sécurité et hygiène.

Les plus écologiques :

  • Réutilisable en toute sécurité
  • Recyclable facilement
  • Réducteur de déchets
  • Respecte et protège l’environnement

Les plus économiques :

  • Optimisation des achats d’emballages
  • Optimisation de la logistique
  • Optimisation des coûts de destruction
  • Retour sur investissements inférieur à 1 an

mercredi 12 novembre 2008

Culture Bio : Une démarche complète d'éco-conception

Yves Rocher a lancé en octobre dernier, une gamme de soins bios, baptisée Culture Bio. Elle est, en outre, éco-conçue et compensée carbone.


Culture Bio a été pensée dans une démarche complète d'éco-conception en réduisant à la source les emballages. Ainsi, l’emballage recyclable, ne comporte aucun calage. Les notices sont intégrées à l'intérieur de l'emballage permettant ainsi d'économiser six tonnes de papier, et les étuis sont par ailleurs réalisés à partir de chutes de bois de sciure et imprimés avec des encres végétales.

Culture Bio se veut également neutre pour le climat, via un système de compensation carbone permettant de financer des actions de lutte contre le réchauffement climatique, grâce à un partenariat avec Action Carbone.
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Update :
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Le 4 Février 2009, lors du 5ème Congrès-Exposition PCD (Parfums, Cosmétiques et Design), Culture Bio, lancée a été distinguée dans la catégorie «Conditionnements Cosmétiques Compatibles Environnement» par un prix et une «Mention Spéciale du Jury». Cette récompense distingue l’engagement complet de la gamme en faveur de l’environnement à travers une démarche d’éco-conception et de compensation carbone.
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Wal-Mart To Expand Packaging Scorecard Despite Economy

At the Pack Expo 2008, Wal-Mart announced that it plans to expand its commitment to packaging source reduction and its Packaging Scorecard, despite a downturn in the economy, Packworld.com reports.

Wal-Mart plans to roll out its Packaging Scorecard at most of its international locations in 2010. The time frame for rollout in the U.K. and Argentina have yet to be determined.

The company said its scorecard metrics will also be adjusted to reflect Wal-Mart’s desire to focus more on GHG reductions and on formulating packaging weight-reduction goals within specific product categories. The changes will be announced at Wal-Mart’s Sustainable Packaging Expo in April 2009.

Wal-Mart says by February 2009, its suppliers will have improved reporting features through the scorecard software.

Since the scorecard went live last February, Sam’s Club has seen a 90 percent participation from suppliers - produce and meat items were not included in the scorecard. As for Wal-Mart, the company has entered a total of 250,000 product items into the scorecard. Following the launch, it was reported that some companies were slow in complying to the scorecard.

The company says its Packaging Scorecard has helped drive sustainability and prevented GHG emissions from entering the atmosphere.

At a recent conference in Beijing, Wal-Mart laid out a series of requirements for companies who want to do business with Wal-Mart.

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mardi 11 novembre 2008

3rd European Bioplastics Conference confirms positive climate for bioplastics

The 3rd European Bioplastics Conference was held in Berlin on the 5th / 6th November. The 22 exhibitors and approx. 300 delegates from 26 countries ensured that the conference replicated the success of previous years, a success that has confirmed the event's status as the leading congress of bioplastics professionals in Europe. The industry is preparing for a sustained period of growth with worldwide investment in new production facilities.

The market for bioplastics has expanded vastly in recent years. From an international capacity of 150,000 tons in 2006 production is expected to rise to two million tons in 2011. Kai Wagner from the Federal Ministry of Economics and Technology underlined this positive development in his welcome address: 'Bioplastics promote development in rural areas and provide high-tech industries with excellent opportunities for development. The increasing use of bioplastics creates jobs for skilled staff and bolsters economic growth.' The keynote speakers Dr. Michael Stumpp, Group Vice President of BASF and Armand Klein, Europe Business Director Applied Bio-Sciences at DuPont. “The bioplastics market has already become a considerable market, both on a retail and on a resin level. I am convinced that the market will grow quickly and sustainably within the next few years”, stated Michael Stumpp. Armand Klein pointed out: “We have to reduce our environmental footprint drastically. Renewably-sourced materials, which are already available today, can provide for a step in the right direction.”

Soaring bioplastics production is attracting the attention of brand owners. In a series of speeches Sant Anna, leading Italian mineral water producer and Telecom Italia presented their new products and set out their visions for the bioplastics sector. Ferrero is following the industry's progress with a great deal of interest: “ Ferrero is committed to environmentally safe practices throughout the world and bioplastics can be part of a global plan in terms of reducing environmental impacts”, said Filippo Velli, Packaging Deputy Director.
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The participants in a panel discussion on the question 'Is there enough land for Bioplastics Production provided facts and figures. The experts believe that there is indeed enough land for all biomass applications. Bioplastics, therefore, do not complete with the production of food products. Andreas Pilzecker of the European Commission, Directorate General Agriculture, made it clear that biopolymers cannot be held responsible for the higher prices of agricultural raw materials: “Already in 2006, the European Commission assessed the anticipated impact of a ‚10% biofuel target on needed land and the grain prices and ascertained that the production of biofuels would only have a moderate impact.

Bioplastics require a significantly smaller share of the agricultural production and are therefore even less responsible for a price increase.“ Michael Carus, Director of the 'nova institute!, underscored Andreas Pilzecker!s statement by showing that currently only 0.05% of the European agricultural land is used to produce bioplastics.

Furthermore, the panel demanded that the European Common Agricultural Policy as well as the strategies for biofuels and bioenergy be more aligned with the industrial utilization of renewable raw materials. “It is high time that industrial and energy utilization of biomass are finally equated in Brussels”, Michael Carus made clear. Udo Hemmerling, the Director of the Department for Legal and Social Affairs and Economic Policies of the German Farmers! Association added: “We don!t have to distinguish between the use of crops for food or industrial raw materials. The farmers are flexible and can respond to every demand - for more food or more bio-based products.”

As well as reflecting on the important themes of certification and labelling, over 25 companies presented their latest materials and applications in the bioplastics sector. Speakers covered a wide range of subjects that included new packaging solutions featuring plastic film combinations for improved barrier properties and longer shelf life, improvements in compounds and additives, and technical products. Biodegradable films were described as extremely promising in the area of agricultural applications: a recent study by the Forschungsgemeinschaft Biologisch Abbaubare Werkstoffe e.V. (FBAW), a group conducting research into biodegradable materials, stressed the suitability of mulch films for practical applications and demonstrated the ecological and economic advantages of using them.

Harald Kaeb, Chairman of the Association!s Board, was very pleased with the event and summarized it positively by stating: “We are very satisfied with the results of the conference. It once more attracted industry players from all over the world and provided an important platform for the exchange of current industry topics. This affirms our concept for European Bioplastics Conferences, and we are already looking forward to the next event in 2009.“

Press Release



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Nestlé selects NatureFlex for Quality Street

Nestlé has adopted Innovia Films' compostable NatureFlex for Quality Street sweets in time for the Christmas period.

The decision to use NatureFlex, following 18 months of testing, forms part of Nestlé UK's packaging reduction and sustainability objectives.

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dimanche 9 novembre 2008

The Gropak : eat your veggies while they're still growing

Among the amazing inventions that Time Magazine selected for its Best Inventions of 2008, is a package designed to keep food growing while it travels from field to table - over the meadow and through the woods: The Gropak.



Made in Transit is a supply chain concept working towards the development of packaging that operates on the paradigm of enabling growth rather than preserving freshness, a shift from 'best before' to 'ready by' for fresh perishable goods.

The aim is to enable growth throughout the entire supply chain so that the consumer harvests the product when he's ready to consume it, resulting in a higher quality fresh good.

The concept is applied to a new system of mushroom cultivation embedded within the distribution network, shifting the role of distribution from slowing down the process of post-harvest deterioration to enabling growth and involving the consumer for harvest at the point of consumption.



jeudi 6 novembre 2008

Innovia Film : New High Barrier NatureFlex™ Bioplastic

Innovia Films’ next generation of its flexible, compostable film, NatureFlex™ was officially launched today (6 November 2008) at the European Bioplastics Conference in Berlin.

The new film, NatureFlex™ NK, offers not only biodegradability and compostability, but also a moisture barrier approaching that of co-extruded OPP. This means it has the best moisture barrier of any biopolymer film currently available, which has been achieved through Innovia Films’ unique coating technology.

NatureFlex™ NK is a transparent, general purpose packaging grade suitable for various applications eg dried foods (biscuits, cereals, crisps, snack bars etc). The new product is also ideal for lamination to other biofilms. NatureFlex™ NK is available in 20, 23, 30, 45 micron thicknesses and can be used for a variety of pack formats – VFFS, flow wrap, twistwrap and overwrap.



NatureFlex™ NK film’s excellent moisture barrier makes it ideal for wrapping biscuits and it is also biodegradable and compostable
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mardi 4 novembre 2008

Packaging of the week: Amazon Frustration-Free Packaging

Via Springwise


As the holiday season approaches, parents around the globe are surely dreading the inevitable return of a phenomenon that shadows the giving of gifts of many shapes and sizes, but especially toys. Leaving in its wake a trail of victims with puncture wounds, bruises and lacerations—or simply in tears, Wrap Rage results from the virtually impenetrable packaging often used in shipping new products.

Fortunately, this year Amazon aims to do something about it. Thanks to a new, multi-year global initiative announced yesterday, Amazon is working with manufacturers to eliminate the causes of Wrap Rage while also minimizing the impact of packaging on the environment. The effort is focusing first on two kinds of items: those enclosed in hard plastic cases known as "clamshells" and those secured with plastic-coated wire ties, commonly used in toy packaging. As a result, 19 best-selling products are now available through Amazon in the US packaged in smaller, easy-to-open and recyclable cardboard boxes that protect the products within just as well, the company says. New, eco-iconic packaging on the Fisher-Price Imaginext Adventures Pirate Ship, for example, eliminates 36 inches of plastic-coated wire ties, 1,576.5 square inches of printed corrugated package inserts, 36.1 square inches of printed folding carton materials, 175.25 square inches of PVC blisters, 3.5 square inches of ABS molded styrene and two molded plastic fasteners. Along with Fisher-Price, Mattel, Microsoft and electronics manufacturer Transcend are among the companies Amazon worked with on this first batch of products, and many more will follow in the years to come, it says. The project will expand across Amazon's international sites beginning next year. In the meantime, Amazon has also put together a "Gallery of Wrap Rage" featuring videos and photos of the phenomenon, and customers are invited to upload their own.
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lundi 3 novembre 2008

Life cycle analysis: plastic pallet vs wood pallet

An independent Life cycle Analysis has examined the environmental impact of the 3 types of pallets commonly used today: the pooled multi-use wood pallet, the single-use wood pallet and iGPS's pooled all-plastic pallet. The analysis, conducted in accordance with international standards, examined the "cradle-to-grave" impact each pallet type has on the environment, including impact on global warming, ozone depletion and acidification.
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The analysis found that, even utilizing conservative assumptions, iGPS's all-plastic pallet had significantly less environmental impact than both the pooled multi-use wood pallet and one-way wood pallet.

When comparing the iGPS pallet and the typical multi-use wood pallet:

  • Abiotic Depletion: iGPS’s pallet has 25% - 35% less impact
  • Global Warming: iGPS’s pallet had 65% - 70% less impact
  • Ozone Layer Depletion: iGPS’s pallet had 91% - 92% less impact
  • Photochemical Oxidation: iGPS’s pallet had 60% - 65% less impact
  • Acidification: iGPS’s pallet had 60% - 65% less impact
  • Eutrophication: iGPS’s pallet had 75% - 80% less impact

Nb: iGPS provides the world's first all-plastic pallet pool with embedded RFID tags.

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Special Fruit: Mango Over-packaging


J’ai trouvé ces photos sur Fresh Plaza. Il s’agit d’emballages pour mangues importées par la compagnie belge Special Fruit SA. Si pour cette dernière la tendance est au « prêt-à-manger », il serait bon de lui signaler que la tendance en matière d’emballage est surtout à la réduction à la source.
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samedi 1 novembre 2008

La boîte intelligente Hide-Pack : une première canadienne dans l'industrie de l'emballage

En adoptant la technologie HIDE-Pack, Emballages Krupack est le seul fabricant de boîtes au Canada qui soit en mesure de fournir des boîtes déjà munies de radio-puces à ses clients. Cette nouvelle application de la RFID a d’ailleurs déjà valu à ses concepteurs le Prix d’entreprise innovatrice de l’année lors du congrès annuel de la Association of Independent Corrugated Converters tenu à Atlanta, en Géorgie, le 26 septembre dernier.

Des gains importants :

1- Réduction du nombre d’interventions humaines dans la chaîne d’approvisionnement

  • Meilleure utilisation des ressources disponibles
  • Réduction des coûts associés à la manutention de l’inventaire
  • Augmentation de la précision des commandes
  • Réduction des pertes dues au vol et au recel
2- Flux d’information en temps réel à toutes les étapes de la chaîne, du producteur au détaillant.
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3- Identification unique (sérialisation) de chaque boîte.
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4- Plus économique et plus pratique que les étiquettes intelligentes.
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5- Degré de fiabilité inégalé : la boîte protège la puce des chocs et de l’humidité.

Une boîte écologique :
  • La boîte intelligente de Krupack est entièrement recyclable
  • La puce fonctionne de façon passive, c’est-à-dire qu’elle ne consomme aucune énergie.
Pour plus d’informations sur la boîte intelligente Hide-Pack, lire le communiqué de Presse.

Ci-dessous la vidéo promotionnelle de la boîte intelligente Hide-Pack.