Il existe plusieurs solutions alternatives à l'universel plastique. Beaucoup d'écologistes et d'associations appellent au retour du verre pour l'emballage des aliments et des produits pour bébés, au remplacement des innombrables sacs en plastique par des sacs en papier recyclable et recyclé.
Mais, surtout, le plastique biodégradable, fabriqué à partir de ressources renouvelables (maïs, pomme de terre, patate douce, blé, canne à sucre, etc.) ou de pétrole, semble constituer la solution de rechange à l'indestructible matériel.
Ne nous réjouissons pas trop vite, même si la filière du nouveau plastique et son marché connaissent une expansion lente – estimée à 1 million de tonnes en 2011 – quoique prometteuse. Coca Cola, par exemple, a annoncé son intention de produire 30% de ses bouteilles en plastique à partir de matières végétales. Mais le bioplastique rencontre déjà de sérieuses difficultés : où trouver les terres pour produire la monoculture permettant sa fabrication en masse ?
Opposera-t-on les quantités d'eau, importantes, nécessaires à sa fabrication à celles utilisées pour la production vivrière ou le bétail ? L'énergie grise perdue dans les transports des céréales ne va-t-elle pas être colossale et polluante ?
Quant au bioplastique à base de pétrole, s'il ne veut pas devenir un gadget de l'industrie chimique, il doit être dégradable à 90 % pour mériter le label bio. Toutes ces questions demeurent ouvertes, et y répondre prendra du temps. Mais, à l'époque du grand vortex d'ordures et de l'effondrement de la spermatogenèse, existe-t-il d'autre solution que produire des biens recyclables, sains et biodégradables ? Et espérer vivre demain dans un monde… durable ?
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