Je partage avec vous l’article de Marie Allard publié aujourd’hui dans le quotidien LaPresse :
Vous n'avez pas rêvé. L'oeuf de Pâques Cadbury est plus petit qu'avant, mais son prix n'a pas baissé. Alors que les cours des matières premières atteignent des records - ceux du cacao ont monté de plus de 25% en deux mois, selon l'AFP - les fabricants sont nombreux à réduire les formats en douce.
Ce n’est pas un nouveau phénomène. Au début de cette année, ce sujet a fait la une de plusieurs journaux américains (Cliquez ici) : Le Shrink Packaging.
Depuis toujours les manufacturiers doivent trouver la juste équation entre, d’une part le prix de leur produit, leurs profits, l’emballage et, d’autre part, les aléas du marché comme l’augmentation des prix de la matière première, et une compétition de plus en plus féroce. Pour rester concurrentiels et plutôt que d’opter pour une augmentation des prix de leurs produits, plusieurs marques ont trouvé une solution miracle : procéder à une belle cure d’amaigrissement de l’emballage et tant qu’à faire du contenu. Si la taille de l’emballage diminue, et si le contenu est réduit, le prix reste toutefois le même; c’est ce qu’on appelle le «Shrink Packaging». Le plus souvent, le consommateur ne s’en aperçoit pas car cela se dissimule derrière un nouveau design plus moderne et plus alléchant.
Ce phénomène a toujours existé, mais les compagnies sont de plus en plus nombreuses à le pratiquer. Depuis l’automne 2008, on assiste à une recrudescence de cette pratique qui s’est largement accentuée en raison de la crise.
Vous pouvez consulter ici le dossier sur le phénomène du «Shrink Packaging»
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