L’industrie forestière s’est dotée d’outils de
certification pour une gestion durable de la ressource. La certification est
même devenue une condition d’accès au marché. Cependant, avec la multiplication
des systèmes de certification, les designers, créatifs, imprimeurs,
manufacturiers et même les consommateurs ne savent plus où donner de la tête et
en vient à s’interroger sur leur fiabilité. Comment se retrouver dans cette « forêt » de logos?
Au Canada, 3
grandes normes crédibles en matière de certification forestière, de
certification de la chaîne de traçabilité et d’étiquetage des produits:
1. Association
canadienne de normalisation (CAN/CSA Z809)
2.
Forest Stewardship Council (FSC)
3.
Sustainable Forestry Initiative® Program (SFI)
Les normes de la
CSA et de la SFI sont reconnues par le PEFC, le Programme
de reconnaissance des certifications forestières. Quant aux normes régionales
du FSC au Canada, elles sont agréées par FSC International.
Même si ces normes
diffèrent quant aux organes qui les ont élaborées et quant à leur optique,
elles assurent toutes que leur mise en œuvre favorise l’Aménagement
Forestier Durable (AFD). Il y a néanmoins des différences
fondamentales: certaines d’entre elles ont été créées au départ pour
s’appliquer auxterres privées, d’autres aux terres domaniales, et d’autres encore à un contexte
international, où les droits sociaux ne
sont pas toujours prévus par la loi
En conclusion, le
Canada demeurre le chef de file en matière de certification forestière et que
les certifications sont des instruments crées pour contrôler les pratiques et
actions largement critiquées de l’industrie forestière. Toutefois, je trouve
que la multitude de certificateurs et surtout la prolifération des logos peut
avoir l’effet inverse à celui recherché. Le consommateur ne s’est plus où
donner de la tête et en vient à s’interroger sur leur fiabilité.
Et la question
demeure : Comment se retrouver dans cette « forêt » de
logos ?
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