dimanche 1 février 2009

Plastiques oxo-biodégradables: mise au point

"Les sacs oxo-biodégradables pullulent au Québec. Plusieurs compagnies, Natrel, Publisac, Metro, Jean Coutu, pour n’en citer que quelques unes, en ont fait l’argument principal de leur «tournant vert ». Mais n’ont-t-ils pas succombé aux fausses promesses des oxo-biodégradables? "
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Il s’agit là des premières lignes d’un billet publié le 6 janvier 2009, qui apparemment, aurait largement déplu à certains producteurs de plastiques oxo-biodégradables (plastiques additivés). On m’accuse de pratiquer la désinformation, de «tronquer des informations» pour faire du «sensationnel» et de succomber à la tentation, trop facile, de «détruire sans construire». Une mise au point s’impose.
  • Je suis certes, membre de SERPBIO, mais tout ce que je dis n'est pas nécessairement endossé par l'association qui peut éventuellement se dissocier de mes prises de position. Quoiqu’en l'espèce, je doute qu'il y ait un profond désaccord entre ce que j’ai publié dans Pakbec à ce jour et SERPBIO au sujet des plastiques additivés.

  • On m’accuse de tronquer l’information. Je n’ai pourtant fait que reprendre diverses informations éparses sur différents sites et journaux crédibles. Je n’ai pas inventé la position de la NAD et j’ai repris l’ensemble du communiqué concernant les oxo. Je dois rappeler ici que le New York Times a même renoncé à utiliser les sacs oxo. Par ailleurs, ici, au Québec, plusieurs centres de tri confirment que les sacs oxo contaminent leur chaine de recyclage. Ils vont même jusqu’à inciter la population à les jeter avec les déchets destinés à l’enfouissement.

  • Si je n’ai pas reporté les réponses et correctifs de Polygreen et de Sealed Air, comme certains me le reproche, c’est parce que je n’ai pas eu accès à cette info. Dans tout débat, je suis plus que favorable à la procédure contradictoire. Je ne manque donc pas de reprendre les arguments qui sont objectés aux critiques des oxo ; la preuve, quand un certain MS2 a laissé un commentaire défendant les oxo je l’ai repris comme «Point of View».

  • Je ne considère pas faire ici de la polémique. Je ne fais que recouper et diffuser des informations. C'est peut-être plus dans la forme que cela prend un caractère controversé, parce qu'avec un blog alimenté quotidiennement, les critiques peuvent sembler récurrentes, mais il ne s’agit pas d’un acharnement. PakBec a surtout pour ambition de demeurer un lieu de débats d’idées et n’entend pas sombrer dans le sensationnalisme.

  • Je n'ai jamais attaqué nommément aucune compagnie et tout ce que je mentionne est disponible sur le net et je prends soin de citer les sources. Cela fait peut être des mécontents, mais il faut désormais s'adapter à la nouvelle réalité des blogs, de l'information continue et de la veille citoyenne. C’est une nouvelle contrainte pour les producteurs, qui pousse à davantage de transparence et de rigueur, un progrès que personne ne peut regretter dans la mesure où cela amènera les consommateurs à faire des choix éclairés.

Encore une fois, je ne prends position pour aucun produit, et je ne fais de lobbying pour aucun plastique. PakBec s’est donné un champ d’intérêt plus large que les débats autour des bioplastiques et des plastiques oxo-biodégradables. Pakbec s’intéresse aussi aux nouvelles tendances en matière d’emballage émergents (éco-responsables, intelligents, actifs et nano)

Pour finir, j’invite ceux qui le souhaitent à lire l’ensemble du "Dossier oxo-biodégradable", ainsi que ces articles récents :

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