mercredi 8 février 2012

L'emballage alimentaire... de passif à actif


Depuis une dizaine d’années, les efforts de recherche et d’innovation dans le domaine de l’emballage alimentaire ont essentiellement porté sur les matériaux barrière (nouveaux polymères, matériaux complexes, matériaux nanostructurés, etc.), ainsi que sur l’optimisation des emballages. Une nouvelle génération d’emballages émerge aujourd’hui en affichant des propriétés tout à fait originales, qui s’écartent des deux grandes caractéristiques de l’emballage, que sont la protection de l’aliment par effet barrière (vis-à-vis des gaz, de la vapeur d’eau, des micro-organismes, des chocs, etc.) et l’inertie de l’emballage vis-à-vis de l’aliment (pas de migration de constituants de l’emballage vers l’aliment). Ces nouvelles techniques d’emballage permettent de ralentir considérablement le processus de dégradation, tout en améliorant le contrôle de la fraîcheur. Les emballages actifs entrent en interaction avec l’aliment ou s’adaptent à son environnement pour préserver, le plus longtemps possible, et de façon optimale, ses qualités organoleptiques et nutritionnelles.

Ce numéro de BioTendance® (Cliquez ici) offre un panorama des plus récentes applications des emballages actifs dans le secteur de l’emballage alimentaire. Les enjeux et les cadres réglementaires seront aussi évoqués.

Sommaire :

1.    Introduction
2.    Emballage alimentaire : de passif à actif
2.1 Définition
2.2 Marchés et tendances
3.    Emballages actifs : des systèmes et fonctionnalités variés
4.    Applications des emballages actifs : au-delà de l’effet barrière
            4.1 Les absorbeurs d’oxygène
4.2 Les émetteurs d’éthanol
4.3 Les agents antimicrobiens
4.4 Nanomatériaux antimicrobiens
4.5 Les films à perméabilité sélective (contrôlée)
4.6 Emballage sous atmosphère modifiée (MAP)
5.    Enjeux et défis industriels
6.    Cadres réglementaires (Europe et Amérique du Nord)
7.    Conclusion et perspectives
8.    Références

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire