mercredi 24 octobre 2012

Paperboard Package of the Year


One-hundred and forty-three entries from 34 Paperboard Packaging Council (PPC) members were honored in a special awards ceremony at PPC's Fall Meeting and Leadership Conference on October 18, 2012 in Las Vegas, as part of the 69th annual North American Paperboard Packaging Competition.

This year, the top Paperboard Package of the Year award was presented to Graphic Packaging International (Marietta, GA) for their new package design for the 10-Count Capri Sun carton for Kraft Foods. The new fridge vendor-style design features "I-Beams," an extension of the carton's end flaps that are folded in toward the carton. The new design is 20% lighter than the original carton, saving approx. 35,000,000 pounds of fiber annually. Moreover, a 60% increase in inbound pallet quantities was achieved, resulting in approx. 1,750 trucks eliminated from the inbound supply chain, thus saving 880,000 miles driven annually. A 7% increase in outbound cases per pallet resulted in a 2.5% increase in finished goods on outbound trucks and a 10% reduction in tertiary pallet packaging materials.

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dimanche 14 octobre 2012

Le défi «Comment lutter contre le SURemballage et réduire le gaspillage alimentaire»


Du 14 au 21 octobre 2012 c'est la Semaine québécoise de réduction des déchets (SQRD). Des activités mettant en avant la réduction et le réemploi sont organisées partout à travers la province. Quatre défis sont aussi organisés : le Défi scolaire, le Défi municipalités, le Défi PME et le Défi survivre sans emballage.


Justement ce dernier défi me fait littéralement sursauter. Le Défi « Survivre Sans Emballage! » consiste à éviter un maximum d’emballages pendant la Semaine du 14 au 21 octobre 2012. Mais survivre quotidiennement sans emballage, est-ce possible? La réponse est catégorique NON. Le défi aurait dû être : Le défi « Comment lutter contre le SURemballage et réduire le gaspillage alimentaire ».

L’emballage, ce mal aimé

Lorsque l’emballage et l’environnement sont évoqués, surgit inévitablement le problème des déchets. Cependant, le problème n’est pas l’emballage en tant que tel, mais le suremballage, un phénomène qui coûte cher au fabricant et agace énormément le client.

Tout le monde semble en effet avoir oublié à quoi sert un emballage. La principale fonction de l'emballage est d’être au service du produit. L’emballage doit conserver et protéger le produit tout au long de la chaîne allant du fabricant au consommateur en passant par le transport et le stockage intermédiaire. Il évite ainsi qu'une partie du produit ne se perde ou ne s'abîme, ce qui impliquerait une perte économique et écologique beaucoup plus importante que celle causée par l'emballage. Un bon emballage constitue aussi une garantie pour la santé et la sécurité des consommateurs. Enfin, l'emballage a encore d'autres fonctions telles que la mise à disposition d'informations, le marketing, la diversification et la présentation des produits en portions adaptées.

Il est à noter que sur les 13 millions de tonnes de déchets produits annuellement au Québec, seulement 600 000 tonnes sont des déchets d’emballage, dont la moitié est récupérée. L’emballage représente aussi seulement 10% de l’impact environnemental des produits alimentaires.

Emballages éco-responsables : Concevoir mieux avec moins

Sous les pressions sociétales, réglementaires et politiques, de plus en plus d’entreprises optent pour l’éco-conception des emballages, qui s’avère finalement plus une opportunité qu’une contrainte.
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Inspiré par l’adage « Less is more », l’éco-conception se traduit par moins de matières premières, moins de consommation d’énergie et une meilleure optimisation du transport. Le gain est non seulement environnemental mais également économique. Cette démarche est fréquemment profitable pour l'entreprise puisque, dans la majorité des cas elle contribue à augmenter les profits de l'entreprise, soit par une augmentation des ventes, soit par une réduction des coûts de production. Mais le gain n’est pas seulement économique et environnemental, c’est aussi un gain en termes d’image auprès des consommateurs. Bref, l’éco-conception permet d’augmenter vos profits, d’accroitre vos ventes et de réduire vos coûts de production. 


Gaspillage alimentaire : L’emballage devient plus actif et plus intelligent

L’emballage est une des solutions à mettre en œuvre pour réduire le gaspillage des denrées alimentaires.

Entre le champ et l’épicerie en passant par le transport et la distribution, de grandes quantités de denrées alimentaires sont gaspillées. D’après un récent rapport de la FAO, le tiers de la nourriture que nous produisons dans le monde serait gâché, soit 1,3 milliard de tonnes de nourriture gaspillée chaque année. En première ligne se trouve les fruits et légumes frais, suivis par les produits laitiers. En Amérique du Nord, entre 40 et 50% de la nourriture produite se retrouve au site d’enfouissement. Selon Statistique Canada, chaque Canadien gaspillerait 183 kilogrammes de nourriture par an.

Parallèlement, l’industrie agro-alimentaire développe des emballages de plus en plus sophistiqués afin d’améliorer la conservabilité des aliments frais. Auparavant passif, l’emballage devient actif et même intelligent. Ces emballages sont regroupés sous l’appellation Smart Packaging. Ces emballages permettent de mieux répondre aux évolutions du marché et aux exigences des consommateurs et des industriels.

Les progrès technologiques ont permis le développement d’emballages dits intelligents intégrant de nouveaux systèmes d'étiquetage. Ces nouvelles étiquettes mettent à la disposition du consommateur une information claire et objective sur l’état de conservation d’un produit.

Quant aux emballages actifs, ils offrent bien plus qu’une simple protection, ils interagissent avec l'aliment, et dans certains cas, répondent à des changements du milieu environnant ou du produit lui-même. Ces emballages sont conçus de façon à incorporer délibérément des constituants qui libèrent ou absorbent des substances dans les denrées alimentaires emballées ou dans l’environnement des denrées alimentaires. 

dimanche 7 octobre 2012

Sécurité alimentaire : Les emballages actifs et intelligents à la rescousse!!!

Une nouvelle crise alimentaire secoue le Québec et le Canada tout entier. La fermeture de l'usine d'abattage de XL Foods et le lancement de la plus grande opération de rappel de viande de l'histoire canadienne en raison d'une contamination à l'E. coli. XL Foods fournissait 40% du marché canadien du bœuf et ce rappel risque de coûter des millions de dollars à l'entreprise albertaine. En tout, c’est plus de 1500 produits de viande de bœuf qui font actuellement l'objet d'un rappel dans près de 80 chaînes et commerces d'alimentation au Canada et aux États-Unis. 

La sécurité alimentaire est aujourd’hui devenue une préoccupation constante pour tous les acteurs de l’industrie agroalimentaire. Le non-respect des températures de conservation ainsi qu’une rupture de la chaîne du froid sont les principales causes de prolifération des bactéries dans les produits alimentaires. Ces bactéries sont les causes des intoxications alimentaires. Les rappels de produits sont de plus en plus récurrents et la multiplication du nombre d’inspections semble difficilement à même de résoudre le problème.

En 2008 déjà, la crise de la listériose avait coûté 37,5 millions $ à Maple Leaf en comptant les coûts de la valeur des produits retournés et détruits, les frais de désinfection d'une usine et les frais directs liés aux communications avec les médias et les consommateurs. Manifestement l’industrie n’a pas tirée toutes les leçons qui s’imposaient à l’époque au vue de l’ampleur et gravité de cette première crise alimentaire qui touchait le marché canadien de la viande. 

Les emballages à la rescousse 

Cette nouvelle crise, aurait-elle pu être évitée, ou du moins atténuée, si l’industrie agroalimentaire canadienne s’était convertie plus tôt au dernier cri en matière d’emballage, les emballages actifs et intelligents? 

Souvent décrié et accusé d’être une source de contamination et de pollution, on oublie que l’emballage joue pourtant un rôle primordial dans la protection, le transport, la conservation, le stockage et l’information du produit : «l'emballage protège ce qu'il vend et vend ce qu'il protège!». Le temps où les emballages ne jouaient qu'un rôle de barrière inerte et imperméable entre l’aliment et l'environnement extérieur est révolu. Les progrès technologiques ont permis le développement des emballages actifs et des emballages intelligents. 

En proposant des dispositifs d’information qui «parlent» directement aux consommateurs, les emballages intelligents devraient permettre de garantir la qualité et la sécurité des produits jusqu’au consommateur. Les emballages intelligents intègrent de nouveaux systèmes d'étiquetage, qui mettent à la disposition du consommateur une information claire et objective sur l’état de conservation d’un produit. Les emballages intelligents devraient connaitre, dans les prochaines années, une croissance rapide, grâce notamment à l’émergence d’indicateurs temps-température (ITT) à prix abordable. À cela s’ajoute une véritable prise de conscience par le consommateur du rôle que peuvent jouer ces ITT dans la sécurité alimentaire. Ces indicateurs sont généralement irréversibles, constituant une méthode sûre et infalsifiable pour contrôler la chaîne du froid. Ils apportent finalement une valeur ajoutée aux produits et garantissent un lien de confiance entre le consommateur et le produit, voire la marque. 

Quant aux emballages actifs, ils offrent bien plus qu’une simple protection, ils interagissent avec l'aliment, et dans certains cas, répondent à des changements du milieu environnant ou du produit lui-même. Ces emballages sont conçus de façon à incorporer délibérément des constituants qui libèrent ou absorbent des substances dans les denrées alimentaires emballées ou dans l’environnement des denrées alimentaires. Ces emballages permettent de mieux répondre aux évolutions du marché et aux exigences des consommateurs et des industriels. L’emballage actif joue ainsi un rôle dans la protection des aliments, et s’avère intéressant contre le gaspillage de la nourriture. 

Conclusion

Cette nouvelle crise alimentaire qui pourrait traumatiser les consommateurs canadiens devrait convaincre de l’utilité et de la pertinence des indicateurs intelligents et des agents actifs sur les produits les plus sensibles. L’investissement nécessaire pour le développement et la généralisation de ce type d’emballage est finalement peut-être plus rentable qu’il n’y parait. En effet, ces nouveaux emballages, en plus de sauver des vies, prémuniraient les industriels de l’agro-alimentaire des pertes considérables occasionnées par le rappel massif de leurs produits, sans compter l’impact négatif que cela peut causer à leur image de marque. Ces nouveaux emballages apportent finalement une valeur ajoutée aux produits et garantissent un lien de confiance entre le consommateur et le produit, voire la marque.